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 04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple

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La haine soulève le peuple

04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_m70dmuaenT1qirtwh
Diane n’eut même pas le temps de répondre à la proposition de Newton qu’une violente secousse la projeta au sol. La puissance du choc fit exploser les vitrines juste derrière elle et elle du se protéger la tête avec ses bras pour ne pas risquer de recevoir des bouts de verres.
Sonnée, la respiration haletante, les oreilles bourdonnante, la jeune femme mit quelques secondes avant de retrouver ses esprits et de pouvoir se relever. Lorsqu’enfin ses yeux se posèrent sur ce qui se passait autour d’elle, elle resta immobile, sans voix. Des corps jonchaient les rues dévastées tandis que les survivants fuyaient ou se battaient violemment entre eux.
Mis à part cette violence, tout ici lui rappelait les évènements du ministère. Ça s’était passé exactement de la même manière. Le bruit sourd, la secousse, puis le chaos.

Diane  parvint finalement à s’éloigner de la “zone des combats” et s’appuya contre le mur d’une échoppe qui tenait encore debout pour reprendre son souffle et se calmer.
Et maintenant qu’est ce qu’elle était sensée faire ? Rentrer chez elle ? Aider les blessés ? Elle y réfléchit quelques instants avant de se redresser et de tourner son regard vers le centre du village. Il fallait au moins qu’elle voit si Chase et Newton allaient bien.
Elle dégaina donc sa baguette et se remit en route.

Arrivée à son point de départ, elle chercha des yeux ses deux... Amis ? Tout en évitant les sorts et les projectiles qui fusaient.  
Mais rien. Aucune trace d’eux. Elle jeta un bref coup d’œil aux quelques corps qui se trouvaient non loin mais n’en reconnut aucun.
Mais où est ce qu’ils étaient passés ? Est ce qu'ils étaient parvenus à s'enfuir ?
Mais au delà  de ça, une question lui torturait l’esprit. Qu’est ce qui se passait ? Pourquoi est ce que les gens s’en prenaient les uns aux autres comme ça ?

Elle n’eut pas le temps de trouver des réponses à ces questions que deux mains vinrent la saisir par les épaules tandis qu’une voix lui hurlait des mots incompréhensibles.
Encore une fois elle eut l’impression de revivre les évènements du ministère. Quand Meiffert était venu l‘agresser au détour d’un couloir. Elle ressentait la même sensation de dégoût mêlée à de la rage. Elle devait se libérer. Ne plus sentir ces mains qui la retenaient.
Alors qu’elle se débattait, elle pouvait sentir sa rage se déverser dans son corps tel un poison. Oui. Elle devait se libérer de son étreinte et lui faire payer son geste. Elle ne s’enfuirait pas. Pas cette fois.

Elle parvint à se dégager de son agresseur avant de se retourner brusquement et de lui pointer sa baguette sous le menton.  
Elle connaissait ce type. Où du moins elle l’avait déjà vu au ministère. Un type insignifiant, sans importance. Qui se soucierait de lui s’il disparaissait ? Après tout c’était lui qui l’avait agressé, pas elle. Elle était en position de légitime défense. Et puis... Personne ne pourrait savoir qu’elle avait fait ça. Pas vrai ?

Profitant de son moment d’hésitation, l’inconnu du ministère esquissa un mouvement pour se rapprocher auquel Diane répondit par un Expulso qui l’envoya heurter le mur quelques mètres plus loin dans un craquement sinistre.
Elle se rapprocha du corps et ne put s'empêcher de sourire quand elle constata sa mort. Finalement, tout ce qu’on disait sur les remords qu’on éprouve, la tristesse d’avoir arraché une vie... Tout ça c’était des conneries.
Tout ce qu’elle ressentait à présent c’était... Une joie inexplicable. Elle savait  qu’elle n’avait pas bien fait de le faire. Mais pourtant elle ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse de l’avoir fait.

Elle se retourna brusquement quand elle entendit des bruits de courses un peu plus loin dans la ruelle et lança un Diffindo sur le responsable qui s’effondra en hurlant quand le sort le frappa au niveau du genou.
Une fois encore un grand sourire se dessina sur son visage alors qu’elle se rapprochait de sa victime. Oui. Elle voulait encore ressentir cette sensation.

656 mots en moins de deux heures ; + 360 points pour les neutres.
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Maxim Newton
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Maxim Newton
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⚡ Registration : 19/11/2011
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⚡ Fizwizbiz : 955
⚡ Âge du personnage : dix-neuf ans.
⚡ Nature du sang : pur
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_monpjhnH3M1s0uukmo1_r1_500 Avant d'avoir pu obtenir une réponse, il sentit la terre trembler sous ses pieds. Il ne put s'empêcher de faire le rapprochement entre ce qu'il se passait à l'instant même et la destruction du Ministère. Meiffert avait beau avoir fait profil bas depuis, la liaison entre ce qu'il se produisait et Noël. Il entendit les vitrines vibrer et ne tarda pas à se jeter sur Abygail en entendant celle qu'ils observaient se briser. Tous deux tombèrent au sol et Maxim sentit des bouts de verre se ficher dans son dos. Grimaçant, il regarda l'ancienne Serpentard. « Ça va ? » Il s'écarta rapidement sentant la peau de son dos s'étirer et s'assit non loin de son amie. Il sentit ses mains se mettre à trembler et une colère sourde l'envahir. Jamais ils n'auraient un instant de répit, n'étaient-ils que des jouets entre les mains de Merlin ou tout autre Dieu ?

Plus loin, il aperçut Ronald Weasley se jeter sur une personne qu'il ne connaissait pas et le rouer de coups. Il savait qu'il aurait du intervenir pour l'arrêter, après tout, le professeur risquait de tuer ce pauvre homme, mais dans le fond, il appréciait le spectacle. C'était ça. Soudainement toute cette violence gratuite lui plaisait. Il tenta à plusieurs reprises de détourner la tête face à un spectacle aussi répugnant, mais il ne pouvait pas. Sa conscience s'agitait, mais il préféra l'ignorer. Il la snoba totalement lorsqu'un autre homme intervint, expulsant Weasley de l'homme et le rouant lui-même de coups. Maxim se redressa, la douleur dans son dos était devenue minime comparée à la colère qui sommeillait en lui. Dommage qu'il n'y avait pas de mangemorts, il l'aurait bien étripé de ses mains. Il avait besoin de soulager toute la frustration qu'il ressentait depuis qu'il travaillait au Ministère et qu'il se faisait chahuter par les copains de Caldwell. Il lui aurait fallu Lensherr ou Wheland sous la main pour leur montrer qui il était réellement. Il fit quelques pas en avant, voulant prendre part à la petite bagarre qu'il y avait un peu plus loin, mais il se sentit trébucher en avant, sa tête cogna fortement le sol. Il poussa un gémissement de douleur et tenta de se lever. Il se rendit compte bien vite que quelqu'un était assis sur lui et appuyait sur les bouts de verre. « Oh tu bouges pas mon grand ! Tu fais partie des toutous du Ministère, faut qu'tu prennes un peu des coups toi aussi. » Maxim souffla, face contre le sol et tenta de se débattre. Il ne put s'empêcher de pousser un hurlement lorsqu'il sentit le verre s'enfoncer de plus en plus dans sa chair. Il replia sa jambe, sentant qu'elle cognait contre le dos de son agresseur et puis soudain, plus rien. Il avait entendu un bruit sourd et il vit la tête de l'homme à sa hauteur, un filet de sang s'échappant de son front. Maxim se tourna sur le côté pour voir le visage de son sauveur ou de bien pire.

504 mots en moins de 12 heures ; + 180 points à la résistance.
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_mk76csPs7t1s3bn4po4_250 Sa chaussure foula le sol de Pré-au-Lard juste avant de se faire faucher par le léger tremblement qui secoua la terre. Elle sentit qu'elle perdait l'équilibre. Elle tomba en avant, ses genoux et ses mains rencontrant le sol avec une certaine violence, elle ne put s'empêcher de pousser un léger cri en sentant la douleur envahir son corps. Dans sa chute, elle avait lâché Lee, elle se tourna vers le jeune homme pour voir s'il allait bien. Elle entendit également de violents bruits qui venaient des vitrines avant de les voir souffler par elle ne savait pas trop quoi. C'était étrange, dérangeant. Elle se sentait oppressée, terriblement mal et nauséeuse. Des yeux, elle chercha la provenance de tout ce cirque avant de sursauter en entendant des voix se mettre à hurler. Très loin devant, elle vit deux hommes se battre ou plutôt, un homme à terre se faisant rouer de coups par un autre. D'autres qui se jetaient des insultes à la figure avant d'envoyer poings et pieds en avant pour heurter des corps. Alice se rendit compte que des colosses s'évertuaient à casser un peu plus l'environnement de Pré-au-Lard. Des bancs se brisèrent en deux avec des sortilèges qu'ils balançaient aléatoirement. Ils riaient tellement, se montraient tellement horrible qu'Alice sentit ses mains se mettre à trembler. Elle était malade de toute cette violence. Elle se redressa, sortant sa baguette et rejoignant Lee de peur qu'on s'en prenne à elle. « Pourquoi aujourd'hui ? » murmura-t-elle plus pour elle-même.

249 mots en moins de deux heures ; + 240 points à la résistance.
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Rayleigh Meiffert
HUFFLEPUFF
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Rayleigh Meiffert
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⚡ Registration : 31/10/2012
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la haine soulève le peuple


Quel con
, songea Rayleigh en fourrant ses affaires dans son sac. En plus d’avoir une tête qui ne lui revenait pas, il puait la beuh à trois kilomètres et la jeune fille fronça le nez, agressée par l’odeur. Ca prenait la tête, c’était fort, tenace et ça l’énervait encore plus. De ses doigts tremblants, elle acheva de ramasser ses affaires et se releva, prête à partir loin d’ici. « Mais à qui tu parles, toi ? Ton père t'as pas appris la politesse ? » Son père ? Mais de quoi il parlait, ce con ? Les sourcils de la Poufsouffle se froncèrent et elle plongea un regard noir dans celui de son vis-à-vis. Pourquoi parlait-il de son père ? Pourquoi fallait-il que tout le monde parle de lui ? « Non mais je rêve ! Ça t'arrive souvent de rentrer dans les gens et d'être odieuse ?! » Elle le toisa comme s’il était la dernière des merdes et voulut lui lancer une réplique acide dans les dents, mais le sol se mit brusquement à trembler et Rayleigh fut douloureusement jetée à terre. Puis vint le chaos. Une rage sans nom afflua dans ses veines, s’empara de tout son corps, faisant battre son cœur à toute allure. Elle allait le tuer. Il fallait qu’elle le tue. Pathétique créature fouillant dans la neige, il n’était rien de plus qu’un microbe qu’elle devait écraser, parce qu’elle était puissante, elle sentait cette force au plus profond d’elle-même.
« Voleuse ! Je vais t'apprendre les bonnes manières, pétasse ! » s’écria-t-il alors avant de se jeter sur elle. Le poids du jeune homme la projeta dans la neige fraîche et son corps faible n’aurait jamais dû être capable de se redresser mais un coup l’atteignit en pleine mâchoire, faisant éclater sa lèvre inférieure et le sang se mit à couler. Il allait payer pour cela. Il devait payer pour ce qu’il était. Se tortillant du mieux qu’elle pouvait et soudainement investie d’une force insoupçonnable, Rayleigh lui asséna un violent coup de poing. Elle saisit son aîné par les cheveux et lui enfonça la tête dans la neige, le regard complètement fou. « Crève, crève, crève ! » s’exclama-t-elle durement. Mais dans un sursaut, il parvint à reprendre le dessus sur elle. En temps normal, il l’aurait brisée comme l’on prise une poupée de porcelaine, ses coups l’auraient projetée à terre et elle se serait recroquevillée en larmes en priant pour qu’il s’arrête. Mais pas cette fois, non. Elle ne se laisserait pas faire, il paierait pour tous ceux qui avaient osé lever la main sur elle. Rayleigh voulait qu’il souffre autant qu’on l’avait fait souffrir, elle. Et cette soudaine force était exaltante, incroyablement jouissive.

Un sourire complètement malsain se dessina sur ses lèvres et elle se mit à le frapper avec encore plus de vigueur. Il lui rendait coup par coup et c’était douloureux, mais elle ne s’en préoccupait pas. Pas maintenant, là, seule son envie de lui faire du mal comptait. Qu’il crève, qu’il crève putain.

504 mots en moins de 2h ; + 360 points à Poufsouffle.
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Neville Londubat
WIZARD
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Neville Londubat
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⚡ Âge du personnage : 20 ans
⚡ Nature du sang : Sang pur
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« La Haine soulève le peuple »

04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr10Aby passa sans même un regard un peu plus loin. Sans doute ne l’avait-elle pas vu, mais Neville lui en voulu de ne pas lui avoir dit bonjour. Il se demandait bien pourquoi il lui en voulait d’ailleurs. C’était pas comme s’ils étaient les meilleurs amis du monde non plus. « Hey, t’es pas un pote à Ron toi ? » La question surpris Neville. D’où cette gamine connaissait-elle Ron ? Elle était bien trop jeune pour l’avoir connu réellement. Et puis Ron n’avait pas été tellement en contact avec des élèves de Poudlard dernièrement à sa connaissance. Mais après tout il n’avait pas eu beaucoup de nouvelles de son vieil ami dernièrement. Ça ne semblait pas être le cas de cette gamine. Son regard était si dur, si froid. Un regard qui avait du vécu. Un regard d’adulte pour des yeux d’enfant. C’était sans doute la chose la plus triste que Neville eut jamais vu.

La violente secousse qu’il eut à ce moment-là empêcha Neville de s’attarder plus longtemps là-dessus. Par reflexe, il saisit la gamine et la serra contre lui, pour la protéger. Le tremblement de terre ne dura qu’un instant. Neville n’avait pas encore eut tout à fait le temps de comprendre ce qui se passait que Arya lui assenait un violent coup de poing dans l’estomac pour se libérer. Elle lui jeta un regard noir et partit en courant sans rien lui dire. Sans même réfléchir, Neville se lança à sa poursuite. Il du néanmoins abandonner assez vite. Avec toute la foule qu’il y avait il n’avait pas tardé à la perdre de vue. Cet échec l’énervait plus qu’il ne l’aurait cru. Parfois, les choses arrivent avec un timing surprenant. Il venait de voir Abygail devant un magasin qui parlait tranquillement avec un homme qu’il ne connaissait pas. Il allait s’avancer pour la saluer, chose qu’elle n’avait pas daigner faire lorsqu’elle était passée à quelques mètres de lui, mais qu’il comptais bien lui infliger, quand il heurta un garçon en uniforme de Poufsouffle. Son sang ne fit qu’un tour. Plaquant ses deux mains sur le torse de l’autre, il le poussa avec violence et l’envoya s’écraser par terre, à quelques mètres seulement des chaussures certainement hors de prix de Mlle.Chase. Ce que fut que lorsque celui-ci leva les yeux vers lui qu’il le reconnu. Il s’agissait de Léandre.

[392] Posté en moins de 12h. ; + 120 points à la résistance.
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Judikaël Lawford
SLYTHERIN
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Judikaël Lawford
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la haine soulève le peuple



Apercevoir Erin tira un sourire à Judikaël qui lui fit un signe de main afin de lui signifier sa présence, mais la silhouette de Nathanaël se dessina devant lui et le jeune homme se figea. Merde, c’était embêtant ça. Pas qu’il n’avait pas envie de voir son cousin, bien au contraire, leur entrevue avait été prévue depuis un moment déjà, mais le voir en compagnie d’Erin, c’était un peu plus délicat. Savait-il qui elle était, tout comme Elma ? Le Serpentard en doutait, il ne pensait pas que sa demi-sœur en avait parlé à beaucoup de gens. « Hey, comment ça va ? J'espère que je te dérange pas... Tu attends quelqu'un ? » Judikaël adressa un sourire à son cousin et se redressa pour lui serrer la main. « Ecoute, on pourrait rentrer et discuter autour d'une bonne bière au beurre, enfin, si ça te dit. Je pense qu'on a beaucoup de choses à se dire tous les deux... » . Bien sûr que ça lui disait, ils avaient en effet beaucoup de sujets à aborder ensemble, et l’un d’entre eux se trouvait à quelques mètres de lui. Erin semblait figée, gênée. Elle avait l’air de se demander si elle devait s’en aller ou pas maintenant que Nathanaël était là. Alors le Serpentard lui fit signe de s’approcher. « Je vais bien, merci. Et ouais, on ferait mieux d’aller à l’intérieur, on y sera plus tranquilles pour discut… » Une secousse particulièrement violente fit tituber le jeune homme. Des cris se mirent à résonner dans les rues de Pré-au-Lard et il glissa dans la neige, se rétamant maladroitement. Judikaël étouffa un grognement rauque et attendit que la terre s’arrête de trembler, tous les sens en alerte. Son instinct se réveilla immédiatement et il s’empara de sa baguette tandis qu’une voix lui criait de s’enfuir loin d’ici avant que le pire ne se produise.
La porte des Trois Balais s’ouvrit alors brusquement et le Serpentard sentit immédiatement une rage incroyable s’emparer de lui. « Foutez-moi ça à sac. » fit un des types qui étaient sortis du pub. Immédiatement, l’un d’entre eux pointa sa baguette sur Nathanaël et avec une agilité déconcertante, Judikaël se jeta sur lui afin de le projeter à terre, loin du sortilège. Immédiatement, il leva sa baguette et lança un sort de protection devant son cousin et Erin qui se trouvaient toujours à terre. Putain, qu’est-ce qu’ils voulaient, ces cons ? Les vitrines se mirent à exploser et les gars riaient aux éclats, visiblement ravis du chaos qu’ils semaient dans les rues. Un sortilège faucha alors un étudiant en pleine course et il s’écrasa durement au sol. Judikaël sentit son estomac se tordre et il aida Erin à se relever. Il fallait qu’ils se tirent de là. Mais ces chiens ont osé s’en prendre à toi. Ce n’était pas le moment de s’énerver et de crier vengeance, ces types étaient dangereux et il était hors de question qu’ils touchent à un cheveu de Nath ou Erin. Mais putain, réagis ! Ils veulent te tuer ! Il se mit à chanceler sous la puissance de la voix qui résonnait dans sa tête.

Tue-les. Tue-les putain ! Un grognement rauque s’échappa de la gorge de Judikaël qui raffermit sa prise sur sa baguette. Un sortilège fila droit vers eux et Erin l’arrêta dans un réflexe assez impressionnant. Alors il en profita pour se redresser correctement et il se jeta sur le premier mec qui passait afin de lui faire payer d’avoir osé vouloir s’en prendre à eux. Crève, crève, crève. Profitant de l’effet de surprise, le Serpentard saisit le crâne du gars et le jeta violemment contre le sol qui n’était presque plus couvert de neige. Un craquement assez sinistre résonna et l’inconnu étouffa un cri de douleur. Mais Judikaël recommença. Encore et encore. Sang. Crève, crève, crève. Sang.



640 mots  ; + 30 points à serpentard.
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La haine soulève le peuple

Erin se sentait mal, vraiment mal, ce sentiment la dérangeait vraiment. Pourquoi ? Pourquoi ressentait-elle ça maintenant alors qu’elle allait passer un bon moment avec Judikael ? Il fallait qu’elle se reprenne tout de suite. La serdaigle secoua énergiquement la tête afin de retrouver ses esprits, puis son regard se posa à nouveau sur Judikael et elle sourit enfin. Il était toujours là posé devant « Les trois balais » quand il croisa son regard et sourit à son tour, Erin ne put s’empêcher de rougir. Ils étaient bien partis pour passer une bonne journée ensemble c’était sur ! Elle fit quelques pas afin de rejoindre le serpentard puis se figea net. Nathanaël ? Il était là devant Judi, alors lui aussi était prévu ? La jeune fille baissa la tête. Devait-elle y aller ? Elle ne l’avait pas vu depuis qu’Elma était morte. Il allait se douter de quelque chose s’il la voyait avec Judikael, elle pouvait avoir été l’amie d’Elma certes mais Judikael était différent, leur cousin trouverait sa louche, et il était loin d’être bête. Tant pis autant partir et les laisser se retrouver entre garçons de toute évidences elle serait de trop. Elle releva la tête afin de revenir sur ses pas mais Judikael lui fit signe de s’approcher. Elle le regarda, se demandant ce qu’elle devait faire. Tant pis pour son secret elle n’allait pas passer à coté de cette occasion de passer du temps avec son frère, il n’y avait plus qu’a espérer que Nath’ soit idiot.

Elle voulut les rejoindre lorsque le sol se mit à trembler. Elle se sentit tomber lourdement sur le sol, sa tête bourdonnait, et ses mains tremblaient. Elle resta là étalée dans la neige glacée essayant de retrouver ses esprits mais rien. Quand soudain elle entendit des hurlements, elle ouvrit difficilement les yeux des hommes venaientt de sortir des Trois balais. « Foutez-moi ça à sac » dit l’un des hommes. Judikael ? Nathanaël ? La jeune fille utilisa le peu de force qu’elle avait afin de se relever mais en vain. Il fallait qu’elle les retrouve et qu’elle les emmène loin d’ici. La jeune fille chercha les deux garçons du regard, tout autour d’elle s’accélérait. Les vitrines de Pré au lard explosaient une à une, les gens se jetaient les uns sur les autres en cognant, la folie, tout ça n’était que folie. Erin avait envie de rire, oui c’est ça de rire, devant tant d’horreur, devant toute cette mascarade. Il faut que tu les sauves Erin, Judikael à besoin de toi. Protège-le, tu ne peux pas le perdre. Le serpentard surgit de nulle part afin de l’aider à se relever. Il avait l’air mal, elle le connaissait que trop bien. Ce regard vide l’inquiéta. Le garçon se mit à chanceler, et un homme lança un sortilège dans leur direction, Erin sorti sa baguette à toute vitesse « Finite » le sort s’arrêta sur le champ.

Elle baissa alors les yeux pour souffler quelques secondes. Quelques secondes où Judikael péta littéralement les plombs. Le garçon se jeta sur un des hommes, lui saisit le crane et le tapa à terre avec violence. Erin retenue un cri d’horreur, non Judi n’était plus lui-même, il frappait, frappait, frappait, le sang giclait à terre. La jeune fille se retourna vers Nathanaël qui ne savait plus où donner de la tête. «  Cours Nath’ ! COURS ! », elle ne prit pas la peine de voir s’il l’avait écouté et se jeta sur Judi, tentant de l’arrêter ! «  Judikael stop ! Je t’en prie arrête ! » Elle détourna le regard, essayant de se concentrer sur son frère car, elle sentit au fond elle, que le sang qui s’écoulait par terre, l’excitait elle aussi.


624 mots;en moins de deux heures. ; + 360 points à Serdaigle.


Dernière édition par Erin H. Rosbury le Mar 2 Juil - 0:57, édité 2 fois
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« La Haine soulève le peuple »


Arya courrait pour mettre le plus de distance possible entre lui et Neville. Lorsque le tremblement de terre s’était déclenché, il avait réagi plus vite qu’elle. Avant qu’elle ait pu faire quoi que ce soit elle s’était retrouvée dans ses bras, contre lui, contre un corps d’homme. La lumière lui grillait la rétine, entrant à grands flots par sa pupille dilatée. Son souffle était haché, elle sentait qu’elle suffoquait. Elle l’avait repoussé violement, mouvement réflexe, lui assénant un coup de poing dans l’estomac. Elle n’avait plus qu’une seule idée en tête : fuir. Et c’est ce qu’elle faisait, zigzaguant dans la foule pour esquiver tous ces gens encore sous le choc de ce qui venait d’arriver. Elle se fichait du tremblement de terre, ce qui la terrifiait était le souvenir de ce contact fugace qui avait ramené en mémoire des souvenirs terribles. C’était comme ça à chaque fois. Elle avait beau paraitre normale au premier abord, elle ne l’était pas, ne le serais jamais. Elle s’arrêta au  milieu de la rue, haletant, sentant comment la peur la quittait et comment un autre sentiment l’envahissait. Un sentiment étrange, mais qui lui était familier. Elle regarda autour d’elle à la recherche de Neville. Elle savait qu’il l’avait suivi mais apparemment il n’y était pas arrivé. Elle était trop vive pour lui. Trop petite sans doute aussi. Mais surtout elle savait se faire petite, éviter qu’on la voit. Ça aurait mieux valu pour ce type de savoir se rendre invisible. Ses muscles se raidirent quand il le vit, même si elle n’arriva pas tout de suite à comprendre ce qu’elle voyait. Son instinct avait cependant deviné. Ce mec étendu par terre, ces cheveux roux, elle le connaissait par cœur. C’était le seul homme dont elle tolérait le contact, le seul homme qui ne la dégoutait pas. C’était celui qui l’avait sauvée, et elle ne tolérerait pas que qui que ce soit lui fasse du mal. Le sang lui monta à la tête et une seule et même idée l’obsédait. Mettre son poing dans la figure de ce type. Avec un cri de furie, sentant qu’elle perdait le contrôle, elle se lança sur lui. L’impact fut rude bien qu’elle soit plus légère que lui. Ils roulèrent tous les deux par terre et profitant de la confusion de l’homme qu’elle avait pris pour cible, elle en profita pour se retrouver sur lui. Dans d’autres circonstances cela aurait éveillé des souvenirs, mais elle n’en avait rien à faire. Elle voulait juste le massacrer. Désormais cet homme se retrouvait allongé par terre comme Ron l’avait été, et c’était elle qui était sur lui, déchainant toute sa rage, le frappant et le frappant encore de ses petits poings sans se demander si elle lui faisait réellement mal. Arya, comme tous les autres, avait perdu la conscience de soi. Elle n’était plus que rage et destruction. Tout autour la colère et la haine avaient possédé les passants. Personne ne s’en rendait compte, personne ne pensait à regarder autour de soi. Chacun était bien trop occuper à donner des coups à son plus proche voisin.

[515] Posté dans les deux heures. ; + 360 points à Gryffondor.
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Abygail Chase
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Abygail Chase
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LA HAINE SOULEVE LE PEUPLE


04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_mknfomUQal1qd2k1no4_250
« Avec plaisir, Chase ! On pourra parler des derniers évènements et tu me diras les merveilleux achats que tu es venue faire ici. » fit alors Maxim, élargissant de ces quelques mots le visage de la jeune femme. Bien entendu, elle n'allait pas lui parler de ses achats : il n'en avait strictement rien à faire, d'histoires de parchemins fétiches. Mais elle avait vraiment envie de passer un peu de bon temps, et Newton, contre toute attente, avait totalement le profil de la personne avec qui elle avait envie de discuter. Certes, il n'était pas tout à fait un ami -du moins pour l'instant- mais elle l'estimait beaucoup et savait qu'elle allait, à partir de maintenant, passer plus de temps à ses côtés grâce au ministère et à leurs petites affaires personnelles. Faire connaissance davantage était une perspective réjouissante. Lorsque Diane les aperçut, Maxim appuya les paroles d'Aby en proposant à la jeune assistante de Newgate de se joindre à eux. Quelques mois auparavant, la Chase n'en aurait pas eu envie : Diane lui inspirait trop l'image d'une aristocratie sorcière avec laquelle elle devait vivre mais qu'elle n'aimait plus vraiment. Maintenant, les choses allaient mieux, et Diane était tellement sympathique qu'elle remerciait presque l'ex-Gryffondor intérieurement d'avoir fait cette proposition. Un verre entre collègues, quoi de plus normal ? Puis soudain, un cri, des pas, et alors que tout était simple et paisible, derrière eux, la vitrine éclata en mille morceaux. Par réflexe, la jeune femme mis ses bras autour de sa tête et s'accroupit à terre, en position de défense. Elle lâcha un petit cri de douleur quand elle voulut bouger : des petits morceaux de verre s'étaient nichés dans sa robe, dans son dos et certains avaient passé la barrière de ses cheveux pour aller se planter de manière superficielle dans ses cheveux. « Mais qu'est-ce que- » commença-t-elle en enlevant ce qu'elle pouvait de ses cheveux. Comment la vitrine avait-elle pu exploser comme ça, d'un coup. Puis elle releva les yeux, et se rendit compte que c'était le chaos. Elle n'entendit même pas la voix de Newton qui lui demanda si tout allait bien. Lorsqu'elle se releva, quelqu'un la tira sur la gauche, et elle se rendit compte qu'un homme râblé essayait de lui arracher le bracelet en or qu'elle portait autour du poignet, un souvenir de son frère. Elle se débattit du mieux qu'elle put, et sortit sa baguette bien vite, terriblement énervée, ses cheveux complètement emmêlés au-dessus de sa tête. « Lâchez-moi ! » cria-t-elle entre ses dents en repoussant l'homme qui malgré tout, avait une sacré force dans les bras. Heureusement pour la Chase, l'attache de son bracelet était plus complexe qu'on ne l'aurait cru, et le voleur n'eut pas le temps de défaire le bijou qu'Abygail lui lançait un « Repulso ! » d'une voix claire mais emplie de colère. Haletante, elle tenta de se remettre de ses émotions et contempla avec un mélange de colère, d'incompréhension et d'excitation la scène qui se déroulait autour d'elle. Des dizaines de gens se ruaient les uns sur les autres, s'insultaient, battaient leurs voisins comme si leur vie en dépendait. C'était complètement absurde. Puis elle l'aperçut, cet homme, là-bas, qui, assis sur le dos d'une silhouette qu'Abygail reconnut comme celle de Newton, semblait s'amuser comme un petit fou. Le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour : on ne touchait pas à ses amis. Dans une pulsion qu'elle ne put exliquer, elle attrapa un large morceau de verre de la vitrine en s'écorchant les mains et couru pour l'éclater sur la tête de l'agresseur de son collègue, dans un geste brutal et plus que violent. L'homme se retrouva à terre, du sang dégoulinant de son visage. La jeune femme, bien que fière d'elle, espérait qu'il ne soit pas mort... « Newton, lève-toi ! » cria Abygail sans le ménager tandis que deux hommes fonçaient sur elle. Elle se mit à courir, sur ses talons bien trop hauts, et quand bien même elle était une pro, elle était bien trop lente par rapport aux deux colosses qui la suivirent dans une ruelle et la plaquèrent au mur. Dans la chute, sa baguette tomba au sol, hors de portée. « Oh pauvre petite, tu as peur ? » Aby se retrouva avec une baguette pointée sur la gorge, les deux bras coincés contre le mur, la respiration haletante. « Ce sont de beaux bijoux que tu as là... » fit l'homme en regardant son collier, et en posant ses deux mains dégueulasses sur sa poitrine. « Enlevez vos sales pattes espèce de gros- » Elle ne put finir sa phrase : un coup sur la mâchoire la fit se taire et le petit craquement qui suivit ne lui plut pas beaucoup. Une rage plus grande que jamais bouillonait en elle, mais coincée contre le mur, elle ne pouvait rien faire, la seule chose qu'elle put se permettre, ce fut de mettre un coup de genoux avec délectation dans les bijoux de famille de l'un des hommes. L'autre lui arracha son collier et frappa un nouveau coup, tandis que son collègue se tordait de douleur. Abygail avait mal partout, et était incapable de faire un geste désormais, toujours retenue par l'homme en noir qu'elle n'avait pas frappé.

881 mots en moins de 24 heures ; + 60 points à la résistance.
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la haine soulève le peuple


04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_inline_mm1582EwIr1qz4rgp
Mon regard est plongé dans celui de Jack, mais soudain, la terre se met à trembler. Décontenancée, je perds l'équilibre, mais les mains de l'apprenti médicomage se posent sur mon bras et ma taille pour me stabiliser. Je nous force à nous baisser pour nous protéger. J'ai connu des tremblements de terre, j'en ai connu même plusieurs solidement flippants. La Californie est assez copine avec les tremblements de terre, c'est bien connu, mais l'Angleterre ? Je n'ai jamais entendu parler de catastrophes pareille dans ce pays. Un tsunami encore, je crois que j'aurais compris, mais un tremblement de terre. Et puis.. C'est différent de ceux que j'ai pu connaître : en plus de la vibration de la terre sous nos pieds, un grondement terrifiant se fait entendre. Je n'aime pas beaucoup ça. Je m'apprête à proposer à Jack d'entrer dans le premier magasin pour aller s'abriter sous une table comme je l'ai appris, mais le tremblement s'arrête aussi vite qu'il a commencé. Je regarde les yeux profonds du brun puis entend une détonation à notre droite. Je me libère avec douceur de ses mains et avance pour découvrir qu'une vitre a explosé et qu'un peu plus loin, c'est le chaos. Des élèves de Poudlard ainsi que des passants Lambda courent dans tous les sens, sans que je puisse trouver la raison de toute cette agitation. Je vois même des gens qui se battent du coin de l'oeil, et je m'inquiète de Sephora, Rayleigh et Deirdre qui sont toutes les trois perdues dans cette foule. Lorsque je reviens vers Jack, je suis sceptique. J'ai l'impression que nous ferions mieux de retourner vers Poudlard tout de suite. Ron s'approche de nous, mais à mesure qu'il avance, son expression change, d'inquiète à menaçante. Je ne l'ai pas vu depuis quelques temps, et mes lettres sont restées sans réponses... Je me sens soudain poussée à le lui reprocher, mais alors qu'il est juste devant nous, il se met à donner des coups à un homme que je ne connais pas, qui passe juste à côté de nous. Je reste incrédule face à ce Ron complètement différent de celui que je connais, qui est en train de briser les côtes d'un pauvre homme. Jack est le premier à réagir, il attrape Ron et le pousse en arrière. Je préfère le laisser gérer, il sait sûrement mieux que moi ce qu'il fait. Je me demande si Ron est sous l'emprise de la drogue, comme il l'est régulièrement. Vu ce comportement complètement à côté de la plaque, ça ne serait pas surprenant. Mais alors que je croyais que Jack avait réussi à le maîtriser, il se met à califourchon sur mon ami Weasley et commence lui aussi à le ruer de coups. Je ferme les yeux. Les rouvre. La situation n'a pas changé. Mon dieu mais que se passe-t-il ? Je me demande soudain si toute cette situation a quelque chose à voir avec la marque. Cette perte de contrôle. « Jack ! » Je crie, mais il ne m'entend pas, il est comme... transformé. Pourquoi est-il en train de frapper quelqu'un qui pourtant, ne lui veut que du bien ? C'est alors que cette petite silhouette file devant moi et se précipite sur Jack. La rencontre de leurs deux corps fait un bruit sourd qui éveille mon inquiétude, mais aussi ma colère. Quand elle commence à frapper celui pour qui je serais prête à me jeter sous un train, je perds le contrôle. Je me précipite sur elle et l'attrape par le col pour la tirer en arrière. Je lui attrape les cheveux et entre mes dents, siffle : « Bas les pattes, petite connasse. » Je tire sur ses cheveux et la fait trébucher. Puis je donne un coup dans les côtes de Ron : « Tu me dégoûtes. » Je lui murmure en lui crachant au visage. Je le hais, pour avoir frappé Jack pour avoir continué la drogue, pour ne pas avoir su s'arrêter, pour avoir été une épave. Puis alors que je pense que les choses sont calmées, je me tourne vers Jack, et à la rencontre de ses prunelles noires, j'ai mal au coeur, très mal au coeur, et une pulsion incontrôlable monte dans ma gorge. Je lui assène la gifle de sa vie. « Et toi, espèce de lâche. Tu devrais retourner d'où tu viens, tu n'aurais jamais du revenir. » Les larmes coulent sur mes joues, mais ce sont des larmes de rage. « Tu n'as même pas été capable de tenir tête à ton connard de père. »

760 mots en moins de 12 heures ; + 180 points à Poufsouffle.
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EVENT#3 ϟ La haine soulève le peuple

Partons du principe que le chaos qui règne en ce moment-même dans les rues de Pré-au-Lard n'est là que pour satisfaire l’ego surdimensionné d'une entité fraîchement libéré et sentant bon l'humiliation que les sorciers lui avaient infligé en l'enfermant dans un caillou. C'était juste ça. De la violence gratuite parce que quand on s'appelle Guerre, on ne va pas décorer les murs avec des arcs-en-ciel et des licornes animées, mais aussi de la vengeance. Voir tous les dégâts que l'Homme était capable de faire à sa propre espèce et à ses propres constructions étaient quelque chose de merveilleux pour lui. Surtout quand on rajoute la magie à l'équation.

—————— ͼҨͽ ——————


Bien, j'espère que vous vous amusez et que vous n'avez pas trop mal. J'espère aussi que vous avez l'estomac bien accroché parce que la suite risque d'être légèrement sanglante (encore une fois, âme sensible ou personne souhaitant épargner leur personnage, merci de le signaler). Judikaël, mon beau Judikaël, c'est sympa d'exploser des crânes. Non, mais vraiment. La neige c'est trop blanc, on est d'accord ? Le fait que tu veuilles la colorer un peu me met du baume au cœur, mais fais attention, Erin n'est pas loin. Regarde, elle veut t'empêcher de le tuer. Pourquoi ? Tu te demandes. Après tout, un peu de cervelle et de sang sur la neige ça n'a jamais tué quelqu'un, hahaha. Ne te laisse pas faire. Repousse la ou bien... attaque toi à elle. Qu'est-ce que t'en pense ? En parlant de ça, pourquoi tu fuis, Nathanaël ? Moi, j'ai pas forcément envie que tu t'en ailles sans avoir goûté à la neige ou à ton propre sang. Ne t'inquiète pas, un des gars vient à ta rencontre avec un sourire aux lèvres et une sérieuse envie de t'écorcher ta belle petite gueule.

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Des coups ! Des lèvres qui éclatent ! Du sang ! C'est du lourd que nous avons là-bas. Vous avez de la colère à faire sortir n'est-ce pas ? Arya, ma jolie, Rose t'a insulté, elle t'a écarté de ta cible. Ça t'énerve. Regarde par terre, il y a un gros bout de verre. Et si tu le lui plantais dans l'épaule ?

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Deirdre, après ce tremblement de terre, tu sembles perdue. T'as perdu ta copine, Sephora ? Cherche bien, elle se trouve peut-être derrière cet homme immense. Mais qu'est-ce qu'il peut bien lui faire, hein ?

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Et c'est à vous ! Comme précisé dans le post général, il n'y a pas d'ordre. L'event sera bloqué quand il y aura intervention du pnj (Philippe ou HC). Vous pouvez poster de 200 mots minimum à 1 000 mots maximum, n'oubliez pas d'inscrire le nombre à la fin de vos réponses comme d'habitude. Votre personnage risque de souffrir et d'être blessé, si vous ne voulez pas qu'il souffre ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un mp à Dante.

Bon les p'tits loups, je n'ai pas cité tout le monde pour voir comment vous allez faire réagir vos personnages. Vous pouvez venir en aide à tout le monde ou bien venir empirer les choses. Pour les personnes citées, sachez que je n'ai pas contrôlé vos gestes à 100% pour vous laisser toutes les possibilités possibles.

— vous postez en moins de 2h, vos points sont multipliés par 12.
— vous postez en moins de 12h, vos points sont multipliés par 6.
— vous potez en moins de 24h, vos points sont multipliés par 2.

Pour les heures c'est par rapport au message de votre vdd, pas du message d'origine.
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… Et ce fut à l’instant où les choses semblaient aller pour le mieux que tout bascula. Lee tenta de retenir Alice en la voyant chuter en avant, mais fut lui-même ébranlé par le tremblement de terre. La seconde d’après, les vitrines des boutiques explosèrent en des milliers d’éclats de verres, et il eut juste le temps de lever les bras pour protéger son visage. « Waouh, j’savais pas qu’y’avait une fête de prévue », souffla-t-il en se redressant, étrangement secoué. Le cœur n’y était pas suffisamment pour lui inspirer une remarque spirituelle, et pourtant il en fallait beaucoup pour lui faire passer l’envie de plaisanter, même dans les situations les plus catastrophiques qui soient. Il y avait un problème. Quelque chose de dérangeant, de déplaisant, en lui. « Foutez-moi ça à sac », ordonna une voix qui trouva étrangement écho en lui. Déboussolé, Lee secoua la tête pour se remettre les idées en place et attrapa la main d’Alice qui venait de le rejoindre, pour ne pas la perdre dans la foule. Autour d’eux, tout n’était plus que carnage, et le sang bouillait dans ses veines en réponse à ce capharnaüm. Il voulait – du sang – se ressaisir, il avait l’impression de – ne plus pouvoir contenir cette soif de violence qui courait sous son épiderme, envahissait son esprit et ses membres – se reconnaitre.  « Faut qu’on sorte de là, cria-t-il pour couvrir les cris de rage qui retentissaient un peu partout, augmentaient sa panique et son incompréhension – et paradoxalement, attisait en lui cet élan de folie, de… Tout de suite ! Elle avait l’air tout aussi perdue que lui, blême, presque nauséeuse. Habituellement, il aurait pris part à la bataille; s’il y avait eu des camps, une cause à défendre, il l’aurait fait, assurément. Mais pour le coup il n’avait même pas confiance en lui-même, et ses phalanges se resserrèrent douloureusement autour de celles d’Alice alors que l’idée incongrue de s’en prendre à elle lui traversait l’esprit. Bon sang, tout mais pas ça ! Il repensa à un vieux passage secret dans la cave de Honeydukes, qui pourrait leur servir d’abris le temps que la situation se calme… aussi l’entraîna-t-il dans son sillage sur un coup de tête, tentant vainement d’éviter de bousculer sur son passage les passants devenus incroyablement agressifs – mais tout à coup, quelque chose les projeta violemment  en avant et il sentit la main d’Alice quitter la sienne. Il ne l’avait pas vu venir, et pour cause : leur agresseur les avait attaqué de dos. Lorsqu’il se retourna, ce fut pour faire face à un poitrail imposant. Comme dans un mauvais film, Lee releva lentement les yeux et déglutit difficilement en tombant sur le regard débordant de haine qui lui était adressé. L’un des gros bras qui avaient surgi du bar. Il se sentait tout à coup… minuscule. Et incroyablement frêle, face à ce tas de muscles qui n’avait vraisemblablement aucune bonne intention à son égard. Euh… salut? J’vous ai bloqué la route apparemment, mais c’était pas intentionnel hein, alors je pourrais juste vous laisser continuer votre rou- … ah bon d’accord. Le type l’interrompit en l’agrippant par la mâchoire et tentant de… euh… le soulever par la tête? Pas qu’je veuille te déranger camarade, mais y’a tout un corps rattaché à cette tête tu sais? » - articula-t-il difficilement; mais c’était le cadet des soucis de son vis-à-vis. En fait, en captant l’éclat du verre qu’il tenait dans son autre main maintenant dressée, Lee capta qu’il avait peut-être justement dans l’idée… quelque chose de peu joyeux, comme une décapitation improvisée. Réflexe : il leva la jambe de façon à asséner au type un coup bien placé entre les jambes – il connaissait bien ce genre de trucs pour en avoir fait les frais lors des coups de colère de Katie – et gagna ainsi quelques secondes de répit, dont il profita pour agripper la main de l’homme et lui faire lâcher prise. Mais à peine s’était-il libéré que l’autre revenait déjà à la charge et, désarmé, Lee ne put rien faire d’autre qu’éviter les coups de son mieux, à reculons. Il plongea frénétiquement les mains dans ses poches magiquement approfondie, à la recherche de… quelque chose, il ne savait vraiment pas quoi, mais n’importe quoi qui puisse calmer les ardeurs de Goliath.

L’éclat de verre mordit la chair au niveau de son biceps et lorsqu’il trébucha en arrière, l’homme se jeta sur lui sans une once d’hésitation. Alors qu’un violent coup de poing lui faisait tourner la tête, Lee aperçut entre deux chandelle la trainée de sang qui avait giclé de sa coupure et marqué le sol. Son sang, dont le rouge tranchait remarquablement sur la neige sale. L’homme foula la poudreuse, faisant disparaître la vision envoûtante, mais pas ce qu’elle avait éveillé en Lee. Une envie de vengeance le brûlait de l’intérieur, il voulait plus que tout faire couler ce flux vital à son tour, vider son agresseur de toute once de vie. Et les coups pleuvaient encore,  mais il ne les sentait pas réellement, parce que plus rien n’avait de sens que ce besoin de faire mal. Il toucha enfin une forme familière aux tréfonds du tissu, et tira dessus pour sortir ce qu’il reconnut comme un prototype de Feu d’Artifice. L’image du visage qui le surplombait brûlé jusqu’aux os s’imposa sur sa rétine et le fit jubiler, il ne pensa même pas aux conséquences qu’il encourait lui-même en se tenant si près. Le bout d’une baguette dépassait de la poche de l’homme, et Lee n’avait conscience que de ça – pas même du hurlement de douleur qui jaillissait de ses propres lèvres alors que le verre lui lacérait le bras, encore et encore. Au bord de la nausée, il redressa la tête pour frapper l’homme au nez, en profita pour lui arracher sa baguette. Chaque mouvement se répercutait atrocement le long de ses muscles meurtris, et il ne sut même pas où il trouva la force d’enfoncer son arme improvisée dans la bouche de l’homme, l’autre main pointant la baguette vers lui, sans qu’il ne cesse de se débattre contre les assauts persistants. Le sort se perdit dans le désordre ambiant, la tige se consuma incroyablement vite et, les yeux écarquillés, Lee envoya un puissant coup de pied dans le torse de l’autre et se jeta en arrière, trop tard pourtant pour réellement échapper à l’explosion.

1061 mots + 40 points à la résistance.

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Judikaël Lawford
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Judikaël Lawford
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la haine soulève le peuple

Du sang, partout. Sur ses mains, dans la neige. Le type avait même cessé d’émettre le moindre son, mais Judikaël continuait, la rage le dominant totalement, irrémédiablement. Il ne pouvait pas s’arrêter, pas maintenant, c’était si bon. Plus de sang, toujours plus de sang. La bête était assoiffée, incontrôlable, elle en voulait toujours plus. Par Merlin, c’était si bon, cette sensation d’être enfin supérieur à quelqu’un, de ne plus être la loque insupportable qu’il était ces derniers temps. Il avait le dessus, totalement. Un rire rauque franchit la barrière des lèvres du jeune homme, un rire qui résonna dans le chaos ambiant. Mais un corps se jeta sur lui et il reconnut immédiatement l’odeur d’Erin. «  Judikael stop ! Je t’en prie arrête ! » Arrêter ? Pourquoi arrêter ? Bon sang, mais dégage, salope ! Le Serpentard grogna dangereusement et se retourna pour faire face à sa demi-sœur, le regard complètement fou. Sa gueule ne lui revenait plus. Là, tout de suite, il n’avait plus qu’une seule envie, faire subir le même sort à son crâne qu’à celui du type qui avait complètement cessé de remuer. Oui, colorer la neige si blanche de son sang, ce serait merveilleux. Alors il l’empoigna par la gorge et la jeta au sol. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Laisse-moi tranquille, pétasse ! » s’exclama-t-il avant que son poing ne l’atteigne à la tempe.
Oui, c’est bien, comme ça, tue-la. Judikaël écarquilla les yeux, essoufflé. Au fond de lui, quelque chose lui disait que ce n’était pas bien, qu’il ne devait pas faire cela. Un instant déboussolé, il gémit et prit sa tête entre les mains. Erin en profita alors pour se relever, visiblement terrifiée. Elle voulut s’enfuir et la bête émit un grondement terrifiant. Rattrape-la, rattrape-la ! Judikaël se leva d’un bond et se lança à sa poursuite. La jeune fille se mit à fuir à travers les ruelles de Pré-au-Lard et le jeune homme la suivit, un sourire carnassier aux lèvres. « Eriiiiin, revieeeeens, » appela-t-il d’un ton doucereux. Elle se glissa dans une rue et il accéléra le pas, jusqu’à arriver à sa hauteur. Mais un type se jeta sur la jeune fille pour commencer à la frapper à son tour, visiblement bien décidé à la tuer. Hors de question. S’emparant de sa baguette, Judikaël pointa l’homme et lui lança un sortilège qui l’envoya valser contre un mur. Sa tête heurta violemment la paroi et il retomba, assommé. Erin sembla un instant soulagée mais elle croisa le regard de son demi-frère et son expression changea immédiatement.

Tu es à moi. Elma l’avait préférée elle, sale petite conne. Elle l’avait protégée, ne lui en avait même pas parlé à lui, son propre frère, son jumeau. Il ne pouvait pas pardonner une chose pareille, c’était intolérable. Alors il la rattrapa en quelques enjambées et la saisit violemment à la gorge. « J’vais t’crever, sale conne, » siffla-t-il avec un large sourire. Judikaël n’était plus là, la bête avait complètement le dessus et sa conscience à lui ne pouvait que se débattre misérablement, dans un coin de sa tête. Enfin, elle avait le dessus en-dehors de la pleine lune. Elle allait faire un massacre.





533 mots en moins de 24h ; + 60 points à Serpentard.
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« La Haine soulève le peuple »


Concentrée sur l’homme qu’elle frappait, concentrée à concentrer toute sa force dans chaque coup qu’elle abattait sur lui, elle ne vit pas la femme arriver. Elle ne fit que sentir une main la saisir par le col et la soulever pour l’entrainer plus loin. La femme l’éloigne de sa cible, sa rage ne fait qu’augmenter. Arya essaye de se débattre, de griffer cette main qui la retiens mais qui se cède pas. « Bas les pattes, petite connasse. »D’où elle sort celle-là pour lui parler comme ça ? Elle lui aurait dit des choses bien pire si elle n’avait pas senti ses doigts s’emmêler dans ses cheveux. Elle se sentit tirée en arrière l’instant d’après. S’emmêlant les pieds elle tomba en arrière. Le sol était recouvert de bouts de verre brisés. Certains l’éraflèrent, en se redressant elle sentit le sang coulé d’une entaille sur sa joue. Elle levait les yeux juste à temps pour voir la salope frapper Ron. Son sang ne fit qu’un tour. Elle voulait la tuer. Cette idée s’était imposée à elle comme s’il s’agissait d’une évidence. Ce n’était pas qu’elle avait envie de le faire, c’est plutôt qu’elle le devait. Elle vit la salope lui cracher au visage tandis que sa main à elle se crispait sur un gros bout de verre qui trainait près d’elle. Elle sentit les bords coupants du verre entrer dans sa chaire tandis que ses doigts se refermaient dessus. La femme s’était retournée pour parler à l’homme qu’elle frappait quelques instants plus tôt. C’était sa chance. Arya se leva tant bien que mal. Elle avait des bouts de verre plantés dans ses jambes, mais c’est à peine si elle sentait la douleur. Ses doigts pissaient le sang, mais ce n’était pas pour autant qu’elle avait l’intention de lâcher son arme de fortune. Elle s’avança en boitant légèrement de la femme. Son sourire carnassier et ses yeux exorbités lui donnaient un air effrayant. C’était une expression qui n’était jamais apparue au part avant sur le visage de la jeune fille. Jamais au part avant elle n’avait senti une telle haine, une telle soif de sang, une telle envie de tuer. Elle n’était plus qu’à quelques pas d’elle et elle ne se souvenait même plus de la raison pour laquelle elle faisait ça. Elle avait oublié ce que la femme lui avait dit, la façon dont elle l’avait malmené. Elle avait même oublié Ron qui devait sans doute l’observer à quelques pas de là. Mais quoi qu’il arrive il ne pourrait pas l’arrêter. Elle était désormais juste derrière elle. Raffermissant une dernière fois sa prise sur le bout de verre qui réduisait ses propres doigts en charpie, elle leva le bras et lui planta son arme dans l’épaule. Une gerbe de sang chaud jailli de la blessure, éclaboussant Arya qui reculait avec un sourire de satisfaction malsain. Elle espérait qu’elle avait mal cette salope. Elle voulait qu’elle souffre. Elle savait que la femme allait sans doute riposter et elle l’attendait de pied ferme. Elle se ferait une joie d’extirper ces jolis yeux hors de son visage…

[514] Posté en moins de 24h. ; + 60 points à Gryffondor.
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_mk76csPs7t1s3bn4po4_250 « Faut qu’on sorte de là » La voix de Lee fendit le bruit ambiant, réveillant la jeune fille. Elle hocha la tête machinalement ses lèvres obstinément closes et blanche comme un linge. Elle se sentait tellement mal. « Tout de suite ! » Elle sentit les doigts de Lee se glisser dans sa main et l'entraîner ailleurs. Alice ne se rendit compte qu'elle bougeait que quelques secondes après le tremblement de terre, après cette soudaine folie qui avait envahi les sorciers présents à Pré-au-Lard. Dans les yeux de la jeune fille se lisait une incompréhension totale. Elle avait senti une vague de colère assez inexplicable traverser son corps entier avant de réussir à la taire laissant place à la panique. Elle ne put s'empêcher de grimacer en sentant la prise de Lee se renforcer. « Lee... tu... tu me fais mal... » chuchota-t-elle. Avant que l'ancien Gryffondor ne puisse réagir, elle sentit qu'il s'arrachait à elle assez brusquement. Elle tourna la tête pour voir un immense colosse s'avancer vers lui, le regard un peu fou. Il ne disait rien alors que Lee tentait une blague. Alice leva sa baguette et sentit qu'elle s'échappait à son tour. Un sort l'avait désarmé. Elle chercha son adversaire des yeux avant de voir un autre colosse s'avancer droit sur elle. La blonde blêmit un peu plus. Elle ne savait pas quoi faire. Elle voulut courir, mais elle sentit des doigts entourer son poignet et une douleur fulgurante traverser son corps en entier. Elle poussa un cri de surprise et son visage se déforma inscrivant sur ses traits la douleur. L'inconnu la poussa en avant puis lui donna un coup de pied dans les côtes avant que son corps ne touche le sol.

L'ancienne Poufsouffle gémit de douleur et baissa les yeux jusqu'à son côté droit. Elle le vit, fièrement dressé déchirant sa chair et faisant couler le sang sur la neige si blanche : un morceau de verre. Ce connard lui avait planté un morceau de verre sans raison. Alice voulut bouger, se redresser pour aller chercher sa baguette qui était tombée quelques mètres plus loin, mais ça faisait mal. Beaucoup trop mal. Elle sentit des larmes venir piquer ses yeux. Haletante, elle prit son courage à deux mains et tenta de déloger le morceau de verre. Elle faillit hurler lorsqu'elle le bougea de quelques millimètres. Merlin ce que ça pouvait faire mal. Elle chercha Lee du regard. Elle le vit quelques mètres plus loin enfoncer quelque chose dans la bouche de son agresseur avant de balancer un sort. La suite manqua de la faire vomir. Il explosa. Littéralement. Des morceaux de chair et de cervelle volèrent parsemant le blanc si pur qui recouvrait le sol. Alice quant à elle se reçut du sang en pleine figure. Pas mal ironique quand on voyait le sien se répandre sur la neige.

477 mots ; + 20 points à la résistance.

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⚡ Âge du personnage : dix-neuf ans.
⚡ Nature du sang : pur
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_monpjhnH3M1s0uukmo1_r1_500 C'était Abygail. Elle l'avait sauvé des mains d'un fou. Elle. Il lui sourit vaguement avant de la voir s'enfuir en courant poursuivie par deux hommes. Maxim tenta de se redresser sentant encore les morceaux de la vitrine mordre sa peau. Il grimaça et songea au fait qu'après tout ça, il allait devoir retourner à Ste Mangouste pour retirer tout objet parasite de son corps. Il songea sérieusement à se faire un abonnement là-bas vu la fréquence à laquelle il s'y rendait. Maxim sortit sa baguette de sa poche et chercha l'ancienne Serpentard du regard. Si deux hommes la pourchassaient, ça sentait pas bon pour elle. C'était également une excuse pour leur taper dessus. Il jeta un coup d’œil à son agresseur avant de lui cracher dessus et de lui donner un coup de pied bien senti. Ça sert à rien, il est plus vraiment capable de bouger. Tant pis, il l'avait mérité. Ce salaud. Maxim plissa les yeux et balaya la scène qui s'offrait à lui rapidement. Ils étaient tous devenus fous. Il vit Lee et Alice un peu plus loin. Il vit le Gryffondor se battre contre un homme. Il vit également Alice se prendre un coup dans le ventre. Il la vit chuter et il ne bougea pas. Il savait que si jamais il allait vers eux, cette haine inexplicable ferait qu'ils se jetteraient sur lui et le tueraient. Et voir ses deux amis se faire malmener ne fit que nourrir la colère qui l'avait envahi quelques instants plus tôt. Il décida de se lancer à la recherche d'Abygail, prenant le même chemin qu'elle. Il retrouva sa baguette quelques mètres plus loin puis il entendit des bruits de bagarre. « Ce sont de beaux bijoux que tu as là... » Entendit-il. « Enlevez vos sales pattes espèce de gros- » Puis un bruit de coup. La voix d'Aby était reconnaissable. Maxim se mit à courir dans cette direction soucieux de ce qui pouvait se passer. Il la vit au prise avec ces hommes, l'un d'eux déjà à terre, l'autre la tenant de façon à ce qu'elle ne bouge plus. Ça énerva l'ancien Gryffondor. Il serra les poings. « Hé mon gars ! T'es tellement une pauvre merde que t'oses t'en prendre à une femme ? » Lança-t-il une pointe de provocation dans la voix. « Lâche-la et montre-moi ce que t'as dans le ventre, abruti. » L'autre sourit et lâcha Abygail brusquement avant de se ruer sur Maxim. « Va-t-en, Aby ! » Maxim donna son premier coup. Il lâcha sa propre baguette et se jeta sur l'agresseur d'Abygail. Assis à califourchon sur lui, il se défoula en le rouant de coup de poing. Il sentit le nez de l'homme craquer sous ses phalanges puis sa pommette. Maxim n'arrivait pas à s'arrêter. Il ne voulait pas s'arrêter. Il avait trop de colère à évacuer. En plus, l'homme qu'il tabassait ressemblait un peu à Wheland alors c'était parfait, ça allait lui faire du bien. Aucun regret. « Crève ! » Susurra-t-il entre ses dents.

505 mots en moins de 2h ; + 360 points à la résistance.
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La haine soulève le peuple

La jeune serdaigle s’efforçait de retenir son demi-frère. Il frappait l’homme qui ne bougeait déjà plus à terre, gisant dans une marre de sang. Cette vision dégoutait profondément la jeune fille qui s’efforçait de ne pas regarder la neige qui avait viré au rouge. Non elle devait emmener Judikael loin, très loin d’ici afin de le raisonner, de le calmer. Mais le serpentard ne faisait même pas attention à elle. Celui-ci poussa alors un grognement et se retourna vers elle, il la regarda quelques secondes avec un regard ampli de haine. Il la dévisageait avec un air mauvais et la jeune fille lâcha le garçon mais celui-ci lui sauta à la gorge, et la tête de la serdaigle vint s’écraser contre le sol. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Laisse-moi tranquille, pétasse ! » le jeune homme leva le poing et la jeune fille serra les dents, avant que son poing atteigne sa tempe. Erin retint un cri de douleur, pourquoi ? Pourquoi il la frappait ?  Le garçon s’arrêta, la regardant et prenant sa tête entre ses mains.  C’était maintenant ou jamais. La jeune fille bouscula son demi-frére afin de fuir. Elle avait encaissé des coups bien pires que cela, mais venant de son frère cela la blessait bien plus que la pire des tortures. Alors elle courait, il était là juste derrière elle. Il la rattraperait tôt ou tard, mais elle devait trouver un moyen de le fuir. « Eriiiiin, revieeeeens » elle frissonna en entendant la voix de Judikael résonner dans la ruelle. Lancée dans sa course la jeune fille glissa sur le verglas, et tomba de nouveau à terre à bout de souffle. Elle n’eut même pas le temps d’essayer de se relever, qu’un homme se jeta sur elle afin de la frapper à son tour. Son sang gicla à nouveau sur le sol, et la jeune fille avait du mal à rester éveillée, les coups l’assommant peu à peu. Mais Judikael envoya l’homme valser sur le mur d’un sortilège. Erin soupira de soulagement, elle allait pouvoir partir, mais c’était sans compter sur Judikael. Elle croisa le regard du jeune homme, et y lut de la haine, de la jalousie, de la colère. Le visage de la jeune fille se décomposa alors. Il ne l’avait pas sauvée, non, elle était sa proie. Il saisit la jeune fille violemment par la gorge, ses pieds ne touchant presque plus le sol. « J’vais t’crever, sale conne »  dit il entre ses dents. Un large sourire vint alors se figer sur son visage.

Elle allait souffrir, ça elle le savait. Ce n’était pas Judikael qui se trouvait face à elle, c’était une bête assoiffée de sang, de son sang. Alors elle ferma les yeux, et attrapa sa baguette. «Je suis désolée Judi… Je t’aime » le garçon la regarda déboussolé. « Impédimenta » il tomba alors au sol, Erin lui donna un coup dans le ventre histoire de le retarder un peu puis partit en courant, espérant que cela suffirait.  


503 mots; en moins de douze heures. ; + 180 points à Serdaigle.


Dernière édition par Erin H. Rosbury le Mar 16 Juil - 14:09, édité 1 fois
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la haine soulève le peuple



La vélocité et la violence avec lesquelles Augustus rentra dans la jeune femme lui firent peur. Tous ses muscles s'étaient tendus puis projetés vers elle avec une folle envie de... de quoi ? De lui faire payer. Oui. Evidemment. C'était irrationnel mais, depuis longtemps, toute logique l'avait quitté. Son sang circulait à toute blinde dans ses veines, son coeur battait dans sa poitrine presque douloureusement et il sentait même ses membres trembler tandis qu'ils roulaient dans la neige, lui et la blonde. Il reçut un coude dans les côtes en grognant mais réussit à remonter un genou pour la blesser ; et il sentit aussi son poing cueillir quelque chose de dur, son nez ou sa mâchoire, quelque chose comme ça. Il en aurait presque été fier si son souffle n'avait pas été coupé, son flanc douloureux et alimentant un peu plus sa rage. Il se déchaîna, donna des poings et des pieds dans tous les sens pour la repousser en vain, il reçut son poing serré en plein dans le nez et vit trente-six baguettes. Un moment sonné, il poussa un glapissement de terreur en sentant ledit nez – certainement cassé – s'écraser sur le sol, sous la neige gelée. La douleur réveilla des muscles dans tout son corps qu'il ne se connaissait pas alors, lui arracha un autre cri de douleur tandis que l'autre enfonçait encore plus durement son faciès contre le sol. « Crève, crève, crève ! » lui hurlait-elle à l'oreille et lui se contentait de ruer en glapissant à chaque fois que la pression à l'arrière de son crâne se faisait trop puissante. Putain. Elle avait une sacré force, cette conne. Il serra les dents et réussit à se contorsionner pour se retourner et lui faire face, lui envoyant un coup pour la faire reculer. En temps normal, Augustus se serait redressé et aurait fait volte-face pour s'enfuir. Très peu pour lui, les bagarres. Mais une fois n'était pas coutume, il plongea à nouveau vers la blonde et lui asséna un énième coup de poing – auquel il répondit, et ainsi de suite. Alors qu'ils étaient toujours en train de se battre, il sentit une main se resserrer sur son épaule et l'envoyer bouler en arrière. Sans comprendre, il regarda une femme genre cinquante ans avec trop de chats chez elle, qui se penchait vers sa blonde pour lui foutre une claque. Genre tu vois deux personnes en train de se battre, tu t'interposes pour prendre le relais. Mais c'était sa blonde. Sa petite victime, la salope qui avait osé le voler ! Il sauta sur la ménagère de cinquante ans et la petite blonde avec la ferme envie de leur faire payer à toutes les deux, l'une pour l'avoir volé et l'autre pour avoir osé penser qu'elle pouvait s'interposer sans conséquences. « Je vais me la farcir, cette pute. Je vais la tuer. Je vais vous tuer. » grogna-t-il puis, comme s'il venait seulement de reconnecter deux neurones, il se redressa et se saisit de sa baguette, mettant dans sa ligne de visée la blonde et la mé(na)gère. « Confringo ! » hurla-t-il sans plus y réfléchir.


523 mots pour les neutres.; + 30 points.

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♠ La haine soulève le peuple ♠



Cette sortie à Pré-au-Lard devait être une sortie ordinaire. Une nouvelle année prenait place, de nouveaux espoirs étaient secrètement murmurés. Quant à Leelee, elle se demandait ce que cette nouvelle année allait lui apporter. L'année dernière était une annus horribilis. Elle avait perdu trop d'êtres chers et à présent, elle se sentait plus seule que jamais. Néanmoins, et ce qui était paradoxal, Abbey Lee se sentait plus que jamais déterminée à prendre son destin en main. Elle en avait assez d'être la victime. Elle voulait devenir plus forte. C'est pourquoi elle s'entrainait de plus en plus. Non seulement avec sa baguette mais aussi en sports de défense. Il lui fallait encore qu'elle reprenne confiance en elle mais elle pensait être sur le bonne voie. Elle ne voulait plus voir mourir un être qu'elle aime et elle fera tout à présent pour devenir assez forte et se dresser contre les épreuves qui allaient arriver. Pourtant ce matin là, c'était pour passer un bon moment à l'extérieur. Elle avait des choses à acheter, notamment des parchemins. Puis elle devait racheter un chemisier vu qu'elle avait arraché le sien lors d'un cours de défense. Elle avait suivi ses camarades, juste après avoir pris un petit déjeuné. Elle avait mangé avec appétit. La veille, elle avait reçu une lettre de ses parents. Et cela l'avait mise de bon humeur. Ces parents étaient partis aux États-Unis. Un petit voyage. Et Leelee espérait que sa mère allait mieux.

Elle était donc en marche vers Pré-Au-Lard, un peu en retard parce qu'elle avait profité pour discuter avec Anya de son devoir de runes. Elle était sur le chemin quand elle entendit un énorme bruit, et la terre trembler. D'ailleurs, elle se retrouva par terre. Il y avait une fumée qui venait du village. Elle se redressa vivement, entendant des cris parvenir à ses oreilles. Je me mettais donc à courir à vive allure, oubliant la peur qui me nouait les entrailles. Je voyais le petit Trent se faire soulever par un type d'une soixantaine d'année, s'apprêtant à le jeter un sort. Je levais ma baguette. « Expelliarmus! » La baguette vola. « Lanceflèche! » Le type fut cloué par une dizaine de flèches au mur de la bâtisse plus loin. Je venais rapidement vers Trent. « Tu n'as rien? » Il secoua la tête, totalement terrifié. « Retourne au château et préviens tout le monde. Dépêches-toi! » Je le laissais partir vers Poudlard, surveillant ses arrières. Puis je reprenais mon avancée. C'est là que je vis Maxim qui s'acharnait sur un sorcier. Je fronçais les sourcils. Je m'approchais de lui, veillant à ne pas recevoir un sort, qui étaient lancé par dizaines. Plusieurs personnes se battaient. Que se passait-il? Mais je n'avais pas le temps de me poser des questions. J'arrivais près de Max. « Max?! MAX! » Il semblait dans son monde. Je n'arrivais pas à le faire lacher prise. Je brandissais donc ma baguette. « Stupefix! » Le sorcier sous Maxim arrêta de bouger. Je venais tirer à nouveau Maxim, essayant de le mettre à l'abri. « Max, j't'en prie. Arrêtes-toi! » Je jetais un œil alentour et je voyais Abygail. « Abby! » Je tenais les mains de Max pour qu'il arrête de frapper le sorcier sous lui. Mais l'aîné des Newton avait beaucoup de force et je doutais que je puisse le retenir encore longtemps.  


563 mots. + 30 points à Serpentard.
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LA HAINE SOULÈVE LE PEUPLE


Le coup était parti sans qu'il ne s'y attende. En deux temps, trois mouvements, Ronald gisait sur le sol, Jack à califourchon, poing levé, poing martelé, trace sanglante. Cette haine, cette fureur qui bouillonnait dans ses veines, le poussait à riposter, mais il était pris au piège sous le poids de son agresseur. La danse lascive de leurs bassins aurait pu être beaucoup plus dérangeante, s'ils n'avaient pas l'esprit occupé par une rageuse envie de mâchoires éclatées, de bras pétés et de membres en moins. La poussière volait sous les bagarres avoisinantes, des cris et des grognements se mêlaient aux bruits de verre brisé, de poutre en bois qui cède sous les assauts. Très vite, Pré-au-lard ne ressemblait plus qu'à un champ de bataille. Et Arya, la jeune gryffondor que Ron avait sauvé de Haldane et de ses attouchements, venait de prendre les armes. Elle se jeta sur Jack, le renversa, s'assit à son tour sur lui. Jusqu'à ce que Rose n'intervienne, agrippe la gamine et la remette à sa place. Jusqu'à ce qu'elle le frappe, dans les côtes, crachant un joli « tu me dégoûtes » qui fit voir rouge au rouquin. À son tour, il se leva, sépara les deux jeunes filles occupées à se taper dessus, pour frapper Rose à l'estomac. Pour qui se prenait-elle ? Porter un jugement, l'insulter, le tabasser, alors qu'elle n'avait pas les couilles d'assumer ce qu'elle ressentait vis-à-vis de Jack, alors qu'elle s'était laissée aller dans les bras d'autres garçons, les traitant comme des chiens, simplement pour ne pas affronter le fait qu'elle soit morte à l'intérieur. « Et tu me dégoûtes pas, toi ? » Un nouveau coup, pour la plier en deux, pour la voir tomber au sol, à genoux, la rendre aussi morte dehors que dedans. « Ta lâcheté me dégoûte. » Et une gifle, pour les cheveux qui fouettent son visage, pour le plaisir de faire souffrir. « Ton Jack me dégoûte ! » Il hurle presque, il se retourne vers Jack, et lui colle une droite. À bon entendeur. Puis il regarde Arya, confus, enragé. Elle aussi, devrait souffrir. Pour lui rendre service : ce n'est pas une vie, que de subsister avec tant de peine dans le cœur, tant de mauvais souvenirs. Sa mort serait un soulagement. Une libération. « Arya, viens … » Approche, ma petite. Dans les bras de tonton Weasley. Qu'il t'arrache la gorge à coup de dents – la soif de sang.



410 mots en moins de 12h ; + 120 points à la résistance.
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la haine soulève le peuple


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Je garde mes yeux rivés sur les prunelles noires de celui que pourtant, j'aime et j'ai toujours aimé. Mais en moi bouillonne une rage que je ne peux expliquer. Comme si toutes les années que j'ai passé à garder tout au fond de moi, à cacher l'existence de Jack et à rester silencieuse cherchaient à se venger. J'attends qu'il réponde, j'attends qu'il réponse mais c'est dur, parce que je n'ai qu'une envie : le frapper, encore et encore, pour qu'il ait mal comme j'ai eu mal, pour qu'il comprenne ce qu'il m'a fait subir et ce que, finalement, je subis toujours. Je suis tellement focalisée sur son visage et sur la haine qui m'enserre le coeur que je n'entends pas les bruits de pas dans la neige, les petits pas de la petite Gryffondor. La douleur me transperce avec autant de force que l'envie de vengeance. Dans mon épaule gauche se plante quelque chose de pointu, et je lâche un cri de douleur en tombant en avant, tentant de me réceptionner avant que mon corps ne s'enfoncent dans la neige. Mais mon épaule est déjà foutue, et c'est la tête la première que je tombe par terre, mon bras cédant à la rencontre du sol. J'étouffe un nouveau cri de douleur et ferme les yeux, laissant couler une larme. Le monde est un peu flou, même beaucoup, mais je dois me venger, je dois me venger. Chancelante, je me relève avec le tournis, pour découvrir que Ron éloigne la jeune fille. Surprise par ce geste, je crois d'abord qu'il veut me protéger, mais quand il tourne ses yeux méconnaissables vers moi, mon coeur s'arrête.

Il me frappe d'une force que je ne lui connaissais pas à l'estomac, et j'ai le souffle coupé. « Et tu me dégoûtes pas, toi ? » A nouveau, son poing s'enfonce dans mon estomac, et la respiration cette fois, n'est plus qu'un doux rêve. Je cherche de toutes mes forces de l'oxygène, mais rien ne vient. J'ai l'impression de me noyer. « Ta lâcheté me dégoûte. » Alors que j'ai l'impression que ma vie ne tient plus qu'à un fil, une dernière gifle de sa part m'achève. Je pars en arrière, mes cheveux barrant mon visage comme dans une tragédie Shakespearienne. « Ton Jack me dégoûte ! » Sa voix n'est plus qu'un bourdonnement lointain, et ma vue se brouille. C'est avec un bruit sec d'os qui se brise que je tombe dans la neige, le sang s'écoulant de mon épaule formant une tache brune dans la neige. Je ne peux plus bougée. Paralysée par la douleur, paralysée tout court, peut-être même. Je tente de bouger la tête, mais elle ne répond plus. Plus aucun de mes membres ne répond. J'ai envie de le tuer, de les tuer tous, mais à c'est instant, j'ai l'impression que c'est moi qu'on a tué. Ma tête est figée dans le sol, et mes yeux, posés sur la neige et sur les chaussures de tous ces passants qui se battent, sont immobiles. Je ne peux pas les bouger, eux non plus. Mon corps ne répond plus, plus du tout. Je ne peux pas me venger, je ne peux plus rien faire.

Je suis comme prisonnière, j'ai envie de pleurer, de crier, de ne bouger ne serait-ce qu'un cil. Mais tout ça n'est plus qu'utopie. Quelqu'un tombe à côté de moi, et je ne peux même pas l'aider, je ne suis plus qu'un esprit, enfermé dans du ciment. La neige se tache de rouge, et j'en conclus que c'est l'heure. Cette heure que j'ai tant attendue, qui n'est jamais venue, et qui se pointe le jour même où je n'en veux plus. Peut-être que tout était destiné à me mener là, dans cette neige sans température. Je me souviens que quand j'étais petite, je disais à ma mère que je voulais faire de grandes chose. Mais je sais aussi que certaines personnes passent sur cette terre sans faire grand-chose de remarquable. Je n'ai jamais voulu être de ces gens là. Et tandis que j'agonise au milieu de cette haine, je ne pense qu'à une chose. Toutes ces fois où j'aurais du sourire, mais où j'ai préféré les ténèbres.

Et alors que j'en ai voulu au monde entier pendant des années..
C'est moi que je blâme, aujourd'hui.

712 mots en moins de heures ; + 60 points à Poufsouffle.
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EVENT#3 ϟ La haine soulève le peuple

Guerre s'amusait bien. Guerre aimait torturer les gens. C'était viscérale. Il en avait toujours eu besoin et c'était grâce à ça qu'il pouvait vivre. Un besoin. Une nécessité. Entendre les cris de douleur le faisait frémir de bonheur. Seulement, il sentit l'humain qu'il habitait remuer à l'intérieur. Commencer à se débattre pour revenir à la surface, pour reprendre le contrôle de ce corps qu'il lui avait abandonné sans résistance. Guerre laissait parfois ce pauvre scientifique assister à ses spectacles sanglants, ce que Guerre ignorait c'était que dans cette folie humaine se trouvait la fille de monsieur Meiffert. L'entendre souffrir ne lui plaisait pas. Il ne voulait pas voir son sang se répandre sur la neige blanche. Guerre ne devait pas. Guerre n'avait pas le droit. Alors il commença une lutte acharnée contre lui. Son but ? Prendre le contrôle de ses mains pendant un court instant pour arrêter toute cette violence gratuite. Il le devait.

Dans les rues de Pré-au-Lard, les humeurs vacillaient comme une flamme de bougie. L'espace d'une seconde, ils se rendaient compte qu'ils se comportaient comme des animaux avant de trouver un détail irritant à la personne qu'ils avaient en face d'eux et de recommencer.

Pendant ce temps, Guerre et Philippe se disputaient le corps avec hargne. La sueur commençait à perler sur son front pendant qu'il poussait des grognements en se contorsionnant sur place. Le spectacle était drôle à voir, on aurait dit une marionnette suspendue à ses fils et obéissant aveuglément aux mains invisibles qui la maintenait en l'air. C'était tout bonnement ridicule. Guerre commençait à faiblir de plus en plus jusqu'à ce que Philippe réussisse à ramener ses mains le long du corps. La lourde atmosphère qui englobait Pré-au-Lard s'éclata au sol, libérant les cœurs et les cerveaux de tout ce joli monde. Le front trempé de sueur, Philippe murmura « Ça suffit, vous vous êtes suffisamment amusés pour aujourd'hui, on rentre. » Et il transplana après un dernier coup d’œil au carnage qu'ils avaient fait.

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Et c'est à vous ! Comme précisé dans le post général, il n'y a pas d'ordre. L'event sera bloqué quand il y aura intervention du pnj (Philippe ou HC). Vous pouvez poster de 200 mots minimum à 1 000 mots maximum, n'oubliez pas d'inscrire le nombre à la fin de vos réponses comme d'habitude. Votre personnage risque de souffrir et d'être blessé, si vous ne voulez pas qu'il souffre ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un mp à Dante.

Ceux qui ont été cités dans l'intervention précédente, mais qui n'ont pas pu poster pour décrire les malheurs qui vous sont arrivés, c'est à vous de voir après la maintenance ce que vous avez subi comme dégâts.
Pour ceux qui comptent poster juste après, tout est revenu comme avant, plus de haine, plus de colère, plus rien. Vous constatez juste les dégâts. Enjoy !

— vous postez en moins de 2h, vos points sont multipliés par 12.
— vous postez en moins de 12h, vos points sont multipliés par 6.
— vous potez en moins de 24h, vos points sont multipliés par 2.

Pour les heures c'est par rapport au message de votre vdd, pas du message d'origine.
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Abygail Chase
MINISTRY OF MAGIC
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Abygail Chase
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http://www.hogwarts-chronicles.net/t1088-abygail-there-are-t
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⚡ Registration : 20/12/2011
⚡ Missives : 1152
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⚡ Fizwizbiz : 1790
⚡ Âge du personnage : vingt ans
⚡ Nature du sang : sang-pur
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LA HAINE SOULEVE LE PEUPLE


04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple - Page 2 Tumblr_mknfomUQal1qd2k1no4_250
La rage bouillonnait dans chacune des veines de l'héritière Chase, et elle avait presque envie de pleurer de colère tant la situation n'était pas à son avantage. Elle ne pouvait plus rien faire, et c'est au moment où elle se rendait compte qu'elle était vraiment dans le pétrin qu'une voix changea la donne. Maxim avait débarqué derrière l'homme en noir sans même que l'ex-Serpentard s'en rende compte et son agresseur, visiblement trop intéressé par le Newton pour s'en prendre encore à elle, desserra ses doigts autour de son cou et partit en direction de l'auror en formation, tandis qu'Abygail, essayant de retrouver sa respiration, les mains autour de la gorge, glissa contre le mur. Encore sous le choc, Aby entendit à peine Maxim lui crier de s'en aller, chose qu'elle ne ferait pas, bien entendu, étant donné qu'il venait de la sauver. Et elle aussi avait envie de finir l'ordure qui avait voulu la voler et profiter d'elle, il était hors de question qu'il s'en charge tout seul. L'esprit de vengeance qui s'était emparé de l'héritière détruisait tout sur son passage. La voix d'Abbey-Lee la sortit de sa torpeur, l'espace de quelques secondes. Elle n'avait pas vu son amie serpentard depuis des siècles, et la vision de ses cheveux blonds fit bondir son coeur dans sa poitrine. Si elle était entrée dans la résistance, c'était en parti pour elle, elle pensait souvent à elle : la voir en bonne santé était comme une délivrance. Abbey stupéfixa l'adversaire de Maxim, ce à quoi Abygail réagit plutôt mal, étant donné qu'elle prenait un malin plaisir à voir son ex-bourreau se faire tabasser. Abbey, pourtant, ne semblait pas animée du même sentiment, elle se rua vers Maxim pour tenter de l'arrêter, mais eut beaucoup de mal : le Newton n'était concentré que sur son adversaire, et n'avait rien à faire de la Serpentard. Abygail, entraînée uniquement par son désir de vengeance, poussa alors Abbey sur le côté, et se jetant au sol, attrapa le crâne de l'homme en noir pour le fracasser contre les pavés. Elle était fière d'elle, et presque libérée. Il était mort, c'était tout ce qu'il méritait, et le sang qui s'écoulait sur ses doigts était comme une preuve que les choses allaient mieux. Mais ce liquide rouge n'éveillait que davantage de soif et de haine.

Puis tout à coup, ce fut comme si une bulle éclatait. La jeune femme prit conscience de son corps, c'est comme si elle reprenait possession de ses pensées et de ses gestes, comme si l'espace de quelques minutes, on lui avait arraché son libre arbitre. Un peu hagarde, elle regarda Maxim, assis à califourchon sur cet homme en noir, puis son regard se posa sur ses mains, pleines de sang. Du sang de l'homme qu'elle avait tué. Dans un flash-back soudain qui lui terrassa le coeur, Aby comprit qu'elle avait aussi tué l'homme qui agressait Maxim tout à l'heure. Elle resta ébahie quelques secondes. Comment avait-elle pu faire ça, comment ? Sa respiration s'accéléra, pour se muer en crise d'angoisse. Incapable de regarder autre chose que le liquide qui coulait de ses mains et le visage sans expression de son agresseur, elle se mit à crier, encore et encore, puis rampa en arrière contre le mur comme pour s'éloigner de ce qu'elle avait fait. Elle se cacha le visage, comme un môme effrayé par un monstre la nuit, se recroquevillant sur elle-même comme pour se défendre. Abygail n'avait jamais tué personne. Elle n'était qu'une petite employée de ministère. Elle affaiblissait les gens par les mots, les détruisait et les manipulait, mais jamais, jamais elle n'avait tué quelqu'un pour de vrai. La douleur était telle qu'elle ne put s'empêcher de crier, les larmes coulant sur ses joues. Jamais elle ne s'était laissée aller comme ça, elle avait toujours appris à se contrôler. Mais cette fois, elle ne pouvait pas. Elle avait tué deux personnes, et sa vie ne serait plus jamais pareille. « What is happening to me ? WHAT IS HAPPENING TO ME ? » cria-t-elle à n'en plus finir, sous le choc.

678 mots en moins de deux heures ; + 360 points à la résistance.

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Rayleigh Meiffert
HUFFLEPUFF
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Rayleigh Meiffert
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⚡ Registration : 31/10/2012
⚡ Missives : 482
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⚡ Fizwizbiz : 767
⚡ Âge du personnage : 17 ans.
⚡ Nature du sang : sang mêlée.
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la haine soulève le peuple


Tout était confus, incompréhensible. Une seule chose demeurait, la haine, la soif de sang. Les coups étaient douloureux et pourtant, ils faisaient du bien. L’adrénaline était là, plus forte que tout, elle ravageait l’esprit et le corps.  Rayleigh ne savait pas sur qui elle frappait, sinon qu’il ne s’agissait plus du type qui l’avait emmerdée. Par Merlin mais qui était cette vieille folle et qu’est-ce qu’elle lui voulait ? « Je vais me la farcir, cette pute. Je vais la tuer. Je vais vous tuer. »  fit une voix rauque que la Poufsouffle reconnut immédiatement et elle se tourna vers le jeune homme, le regard fou. Elle allait le tuer, elle allait lui faire du mal, vraiment. Mais il s’empara alors de sa baguette et la pointa sur la vieille et Rayleigh, déterminé. « Confringo ! »  le sortilège fila droit sur elles et frappa la ménagère de plein fouet, la faisant littéralement exploser. Son sang, ses entrailles et d’autres fluides se répandirent sur le sol et d’autres passants. Puis toute haine sembla brusquement s’envoler et Rayleigh se figea. Elle cligna plusieurs fois des yeux, hébétée. Puis son regard se posa sur ses mains et ses vêtements couverts de sang et de lambeaux de chair. Son nez se retrouva envahi de l’odeur cuivré de l’hémoglobine. Son visage et ses cheveux étaient eux aussi recouverts du sang de la vieille femme. La respiration de Rayleigh commença à se faire difficile, erratique. Ses yeux s’écarquillèrent et elle ne retint pas un cri de pure horreur qui résonna dans les ruelles silencieuses de Pré-au-Lard. Puis la panique s’empara de tout le monde.
Rayleigh se releva, tremblante. Elle se mit à chercher sa baguette, désespérée, mais ne la trouva pas. Il fallait qu’elle nettoie tout ce sang, qu’elle s’en débarrasse, vite. Par Merlin, cette odeur, cette vision d’horreur, elle ne pouvait pas supporter tout cela. Un haut-le-cœur secoua la Poufsouffle qui se plia en deux pour rendre le contenu de son estomac. C’était immonde, elle ne pouvait pas en voir plus que ça.  « Aidez-moi,  se mit-elle à sangloter,  j’vous en prie, aidez-moi, »  répéta-t-elle en errant parmi les passants, en priant pour que quelqu’un l’aide enfin à se nettoyer, à se débarrasser des horreurs qui la recouvraient. Que s’était-il passé ? Pourquoi avait-elle éprouvé du plaisir à l’idée de faire couler le sang de quelqu’un ? Tout son corps la faisait affreusement souffrir et elle détestait la vue du sang, elle détestait qu’on le fasse couler inutilement. Une personne venait de mourir sous ses yeux, une inconnue, son corps avait littéralement explosé, comme s’il n’était rien du tout, qu’un ballon de baudruche. Quelle était cette folie, que s’était-il passé, par Merlin, que s’était-il passé ?

453 mots en moins de 24h ; + 40 points à Poufsouffle.
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Judikaël Lawford
SLYTHERIN
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Judikaël Lawford
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Hominum revelio
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⚡ Âge du personnage : 19 ans.
⚡ Nature du sang : sang pur.
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la haine soulève le peuple



Les cris cessèrent de retentir dans les rues de Pré-au-Lard et le calme le plus total sembla un instant s’emparer de tout le monde. Mais pas de Judikaël. C’était trop tard, il était instoppable. Parce que ce n’était plus lui, parce que l’être humain sur laquelle Guerre avait un effet s’était retrouvé complètement effacé, absorbé par une bête terrible, assoiffée de sang. Le jeune homme avait cessé de lutter depuis bien longtemps et il n’existait désormais plus qu’une seule chose dans son esprit. Erin. La jeune fille tenta à nouveau de s’enfuir et emprunta une minuscule ruelle très peu fréquentée qui s’avérait être un cul de sac. Un immense sourire se dessina sur les lèvres du Serpentard, un sourire qui n’était pas vraiment le sien, car il ne lui ressemblait pas. D’un simple sortilège, il désarma la jeune fille et la projeta contre le mur le plus proche. Puis il prit son temps pour s’avancer et la saisit de nouveau par le col de sa chemise. Elle allait payer pour tout ce qui n’allait pas. Pour tout ce qui le faisait souffrir. Alors il la frappa, une fois. Le coup la sonna suffisamment pour qu’elle tombe à terre et Judikaël s’assit sur elle, à califourchon. Alors il se remit à la frapper, encore. Et encore. Et encore.

(la suite se fera dans un RP à part, histoire de développer tout ça ♥)

214 mots en moins de 2h  ; + 240 points à Serpentard.
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