« Vous tous, En ma qualité de maître de maison, je vous convie à une réception dans mon manoir pour éclaircir les récents évènements. Merci de nous honorer de votre présence le dimanche 9 janvier à partir de 14h.
Votre hôte et ami. »
« Tu crois qu'ils vont venir ? » demanda le premier homme assis sur un large canapé. Il se trouvait dans un bureau et s'adressait à un second homme se trouvant près d'une fenêtre. « Je sais qu'ils ont des doutes et je sais que si on n'avait rien fait, ils seraient venus me demander pourquoi les gens s'évertuaient à enfoncer le couteau dans la plaie. » Il soupira et relâcha le rideau qu'il tenait entre ses doigts. « C'était pas malin de ta part d'apparaître comme ça aussi. » Celui qui était assis esquissa un sourire mesquin. Ouais, c'était peut-être pas malin, mais il avait bien aimé voir le visage des gens se figer lorsqu'ils le reconnaissaient. Il se leva et rejoignit l'autre homme près de la fenêtre. Il posa une main chaleureuse sur son épaule. « Maintenant, ils sauront la vérité et je pense que Caldwell va répandre très vite la nouvelle. Je peux te parier que demain ma tête fera la une de la Gazette, Sévan. » Le susnommé fronça les sourcils. « Tu vas t'en prendre plein la gueule quand même. » Gabriel se mit à rire. Il était prêt à recevoir les foudres de la résistance, des insultes aussi et pourquoi pas des coups. Si son plan avait semblé être une bonne idée, ni lui, ni Sévan n'avaient prévu que la situation se dégrade à ce point. Il devait simplement revenir pour l'anniversaire de la première année de règne de Caldwell au Ministère et l'assassiner. C'était tout. Il n'avait jamais été question de deux cavaliers de l'Apocalypse. Jamais.
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Treize heures cinquante. Sévan quitta son bureau en y laissant Gabriel et se dirigea vers le salon du manoir. Lorsqu'il poussa la porte, il sentit les regards se tourner vers lui. Ils étaient déjà un certain nombre à attendre le chef de la résistance, Sévan Blackadder. Tous des résidents de St James pour le moment. En avisant la grosse horloge, le brun sortit sa baguette d'une poche de son pantalon et rétrécit la barrière anti-transplanage puis ouvrit le réseau de cheminée pour permettre aux résistants de l'extérieur de venir jusque dans le manoir sans se faire repérer. Il salua ses camarades d'un signe de tête sans décrocher un mot. Il savait que les prochaines heures allaient être houleuses. Nerveusement, il massa ses mains, jetant des coups d’œil réguliers à l'horloge. Treize heures cinquante-cinq. Il entendit les premiers plop en direction du hall d'entrée. Il vit deux personnes bouger pour accueillir les arrivants. Treize heures cinquante-sept. Mains dans les poches, il se dirigea vers une fenêtre. Il n'entendit pas le brouhaha qui commençait à s'installer dans le salon. Plusieurs membres de la résistance commençaient à faire des suppositions sur la raison de leur présence ici. Treize heures cinquante-neuf. La cheminée évacua à plusieurs reprises de la cendre, d'autres avaient choisi ce moyen. Les invités continuaient d'arriver et Sévan ne bronchait toujours pas. Comment allait-il pouvoir introduire tout ça ? Avant d'y penser davantage, son estomac se noua en entendant l'horloge sonner quatorze heures et qu'il entendit enfin le bruit qu'il s'évertuait à ignorer depuis dix minutes : les discussions. C'était l'heure.
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Et c'est à vous ! Comme précisé dans le post général, il n'y a pas d'ordre. L'event sera bloqué quand il y aura intervention du pnj ou de Sévan. Vous pouvez poster de 200 mots minimum à 1 000 mots maximum, n'oubliez pas d'inscrire le nombre à la fin de vos réponses comme d'habitude. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un mp à Dante.
— vous postez en moins de 2h, vos points sont multipliés par 12. — vous postez en moins de 12h, vos points sont multipliés par 6. — vous potez en moins de 24h, vos points sont multipliés par 2.
Pour les heures c'est par rapport au message de votre vdd, pas du message d'origine.
Dernière édition par Hogwarts Chronicles le Jeu 2 Jan - 12:18, édité 1 fois
D. Alexis Hoover
WANTED admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 28/04/2011⚡ Missives : 1533⚡ Fizwizbiz : 2585⚡ Âge du personnage : vingt ans⚡ Nature du sang : née-moldue officiellement, mais elle a été adoptée à la naissance, donc rien n'est sûr.
Je finis de me maquiller dans la salle de bain de Saint James, et Siane débarque et me pique un crayon noir. « Vilaiiiiiine. » Je crie en reprenant l'élaboration de mon trait d'eye-liner, un sourire aux lèvres. Une réception à Saint James, autant dire que ça n'était jamais arrivé. Bien sûr, il y avait les réunions régulières, et il y avait les quelques obsèques que nous avions eu à célébrer... Mais jamais je n'avais entendu parler d'une réception depuis que j'étais arrivée ici, en juin dernier. Bizarrement, nous étions tous un peu excités à l'idée de faire un truc du genre. C'était peut-être le mot réception qui nous mettait l'eau à la bouche mais franchement, ça semblait carrément intéressant. Enfin moi, en tous cas, ça éveillait ma curiosité. Après avoir mangé, j'ai donc décidé de me faire belle, parce que à chaque fois que j'avais eu une réception à faire, ça avait eu une tonalité joyeuse. Je sors de la salle de bain en nouant mes cheveux. « Alexis dépêche-toi il est tard tu vas être en retard. » fait Azriël d'un air moqueur. Je lui frappe l'épaule et dévale les escaliers. Bon, certes, je suis en avance. Et alors ? Mieux vaut être en avance qu'en retard, et puis toute cette histoire est franchement excitante ouais. Pour nous qui nous traînons comme des loques depuis un petit moment à Saint James, une réception, c'est comme un bal de Noël. Il n'y a pas beaucoup de monde dans le salon pour l'instant, j'aperçois Isaac qui tr ace nerveusement des ronds avec son doigt sur le bras du fauteuil dans lequel il est assis. Bon, bah... Plus qu'à attendre. Je m'adosse à côté de la cheminée, mais je ne reste pas longtemps toute seule. Drago descend à son tour les escaliers et vient se placer à côté de moi. « Bon quand est-ce que ça commence ? » Je fais en regardant l'horloge du fond de la salle. Encore dix minutes.
C'est ce moment que choisit Sévan pour faire son apparition. Mais étrangement, il a le visage grave et c'est silencieux qu'il met les choses en place pour faciliter l'arrivée des résistants extérieurs. Siane nous rejoint, tandis que certains de nos camarades se matérialisent un peu partout dans la salle ou sortent de la cheminée, à ma gauche. Il n'y a pas de table de préparée, rien. C'est assez étrange tout ça. « Vous croyez que Sévan va nous faire un strip-tease ? » Je demande en rigolant, les bras croisés devant ma poitrine. Tout à coup, Dante se matérialise à quelques mètres de nous. J'ai presque un choc : Cela fait des mois que je ne l'ai pas vue, elle a un peu changée. Je croyais que je n'aurais plus l'occasion de la revoir avant un moment. Son allure un peu nonchalante me fait sourire. Elle me rappelle ma période à Poudlard. Je m'avance vers elle et la surprends : « Hey... » Peut-être n'a-t-elle pas envie de me voir. Peut-être n'a-t-elle pas envie de parler, mais je tente ma chance. Puis l'horloge sonne quatorze heures, un peu trop vite à mon goût : j'aurais eu envie d'échanger un peu avec elle avant que tout ça commence. C'est parti pour le spectacle.
545 mots en moins de deux heures ; + 360 points à la résistance.
Skylar avait reçu l'invitation avec la plus grande des surprises. Alors comme ça maintenant, Sévan Blackadder se lançait dans une carrière d'organisateur d'événement ? Une réception au manoir Saint James, un dimanche après-midi ? Il n'y avait pas d'autre information que le lieu et la date. Mais l'écriture semblait reproduite, il avait du envoyer cette invitation à tous les résistants, ou du moins à une bonne partie d'entre eux. Dés qu'elle avait reçu la lettre, Skylar était allée voir son collègue Seth, qu'elle avait trouvé avec le même papier entre les doigts. Ils avaient donc résolu d'y aller ensemble, parce qu'ils partaient du même endroit. Et ils avaient croisé le chemin de Caesar, et avaient compris dans son regard qu'il était lui aussi invité. Skylar trouvait qu'il y avait quelque chose de louche dans cette histoire. Inviter tous les résistants au même endroit un même jour, c'était très risqué, et si Sévan prenait ce risque, c'était soit qu'il était définitivement un idiot comme elle l'avait depuis longtemps supposé, soit qu'il y avait quelque chose de très grave ou important à mettre en lumière. Bien sûr, elle avait vérifié avec de nombreux sortilèges que cette invitation n'était pas un piège tendu par les mangemorts, mais elle devait se rendre à l'évidence : il n'y avait aucune mauvaise intention là-dedans, ils étaient juste invités à Saint James dimanche.
Après le déjeuner à la table de Poudlard, Skylar prétexta une visite à un vieux mage expert en sortilèges qu'elle rêvait de voir depuis des années. Personne ne remettait jamais sa parole en doute, bien entendu. C'est la tête haute et l'allure raide qu'elle commença à traverser la Grande Salle. « Daley, je vous ai vu, débarrassez-vous immédiatement de ce magazine. Cinq points en moins pour Serdaigle. » Oui, elle avait beau être directrice de cette maison, elle n'hésitait pas à enlever des points quand des petits idiots faisaient n'importe quoi, comme feuilleter des magazines à tendance un peu érotique en pleine Grande Salle un dimanche midi. Quelques cris de protestation s'élevèrent de la table et elle se contenta d'un sourire froid à ses élèves en continuant son chemin. Elle vit Julian se lever, toujours un morceau de pain dans la bouche. Leurs regards se croisèrent. Il était temps d'y aller, il l'avait sûrement compris en la voyant quitter la table des professeurs. Elle alla attraper un manteau et un sac dans ses appartements et c'est avec Seth et Caesar qu'elle fit le chemin qui séparait l'école du premier endroit où le transplanage était possible. En l'espace de quelques secondes, elle était au manoir Saint James, entourée de nombreux résistants. Nathan Hayter était là, au fond, et elle le salua d'un signe de tête sincère. Il était l'un des seuls qu'elle estimait réellement, ici. Il y avait beaucoup de jeunes dans cette pièce, et Skylar se demanda comment tant de morveux sans expériences pouvaient être utiles. Julian transplana juste à côté d'elle. Les réunions de la résistance étaient le seul endroit où ils pouvaient montrer qu'ils se connaissaient plus que ce qui aurait été normalement autorisé. « N'aies pas l'air si joyeux, on est pas là pour se marrer, mini-Blackadder. On dirait qu'on vient de t'annoncer le retour d'Etherington. »
539 mots en moins de deux heures + 360 points à la résistance.
Harry Potter
THE WANTED Like the wind
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 22/05/2013⚡ Missives : 924⚡ Fizwizbiz : 1065⚡ Âge du personnage : cent ? ah non, bientôt vingt ans, seulement.⚡ Nature du sang : pur sang-mêlé.
Un message de ralliement dénué de signature. Harry fit tourner entre ses doigts le morceau de parchemin sur lequel s’étirait le mystérieux communiqué. Toute annonce de réunion s’accompagnait habituellement d’un ordre du jour, mais il était cette fois question d’une « réception » et il ne savait pas quoi en penser. Il n’y avait aucune explication, simplement un aspect « officiel » quelque peu troublant – même les habitants du Manoir avaient eu droit à une invitation formelle alors que l’information aurait pu être transmise par le biais du bouche à oreille. Sans doute avait-elle été adressée à l’identique à chaque membre de la Résistance… cette seule idée rendait le brun terriblement nerveux. Il était parti dans la précipitation en laissant le monde sorcier constater sa disparition, et il était revenu de la même manière : en toute discrétion. La perspective de se retrouver entouré de tant de monde dans un espace clos était désagréable. Pire : il valait mieux pour lui éviter d’y penser avec trop d’attention; il se sentait déjà au bord de la crise d’angoisse. L’envie de rester cloîtré dans sa chambre le traversa, accompagnée de la certitude que personne ne remarquerait son absence. Mais il se secoua aussitôt, lassé lui-même de son apathie et de la lâcheté horripilante qui transparaissait de ses réflexions instinctives.
Ce fut la mine sombre pourtant qu’il enfila une robe de sorcier par-dessus une chemise moldue et un pantalon à pince, sobre; il pouvait forcer l’initiative mais pas feindre la bonne humeur. De toute façon, comme il le constata rapidement, il avait une tête de déterré, faute de repos et de tranquillité d’esprit… interloqué face à ce reflet qu’il avait évité depuis des jours, il adressa une ébauche de sourire à son miroir, mais la grimace qui en résulta creusa ses joues pâles de façon disgracieuse et il en déduisit que ceux qu’il croiserait dans les prochaines heures ne se porteraient pas plus mal s’il leur épargnait ce rictus. Il rejoignit le salon une dizaine de minutes avant l’heure, soucieux de se fondre dans le décor et d’éviter ainsi d’attirer les regards en arrivant dans une pièce bondée de monde. Le voilà qui se manifestait de nouveau : le malaise. Harry fit glisser son index dans son col en une vaine tentative de le desserrer, chercha brièvement du regard un visage non seulement familier, mais rassurant – celui de Krays, enfin… Podmore. Ou celui de Siane. Sans succès; il ne lui en fallut pas plus pour abandonner rapidement toute tentative de socialisation. Adossé à un pilier au fond de la salle, il passa une main lasse sur son visage et se replia instinctivement sur lui-même alors que les nouveaux arrivants envahissaient peu à peu les lieux; ses yeux dérivèrent jusqu’à ses propres pieds et y restèrent rivés, indifférents à l’animation qui régnait autour de lui.
471 mots ; réponse en moins de 2h (résistance) + 240 points à la résistance.
Merci de nous honorer de votre présence le dimanche 9 janvier à partir de 14h. Perplexe, il avait tourné et retourné le parchemin entre ses doigts calleux durant de longues minutes, comme si ça pouvait l’aider à débusquer entre les fibres séchées les tenants et aboutissants de cette convocation déguisée. L’idée d’aller voir Skylar l’avait à peine effleurée que la jeune femme était venue dans son bureau. Ils en discuté, pesé le pour et le contre, baguette entre les doigts et sorts de vérifications sur le bout de la langue. Blackadder convoquait tout le monde, d’accord. Pourquoi ? Seth ne faisait pas partie des premiers cercles de la Résistance. Cela signifiait que tous les lambdas du mouvement seraient aussi conviés. Quelle raison était assez importante pour réunir au même endroit tout ce qui se faisait de contestataire en Grande-Bretagne ? Mystère.
La seule façon de savoir était sans doute de s’y rendre. Tout simplement. Il passa la journée dans ses appartements, rangeant ceci et cela, préparant un sac. Il avait dit à Nausicaa qu’il allait passer la nuit dans leur appartement, à Londres, parce qu’il passait une partie du week-end avec un ami. C’était son alibi passe-partout et passe-tout-le-temps. Il en usait et en abusait dès qu’il avait besoin de s’éloigner de Poudlard. Que ce soit pour les missions ou pour Maureen. Ou simplement pour se perdre.
A l’heure convenue, il frappa à la porte de Skylar et c’est en sa compagnie qu’il traversa le parc de l’école. Vite rejoints par Podmore, ils s’enfoncèrent dans la forêt afin de transplaner. Au crac de la magie de transport, répondit le crac plaintif du vieux plancher. Le jeune Blackadder de Serdaigle discutait avec sa collègue et Podmore … et bien, Podmore, il s’en foutait pas mal de toute façon. Alors, Seth rangea sa baguette dans sa sur-robe noire et pénétra plus avant dans le manoir, rejoignant le salon. Distraitement, sa main vint frotter l’angle de sa mâchoire. Il aurait peut-être dû se raser. Bah, qu’importe. Réception, disait l’invitation. Convocation, avait-il lu. Alors la chemise et le jean qui se voyaient sous sa sur-robe de sorcier devraient suffire.
Certaines connaissances à lui étaient déjà là, aussi alla-t-il les saluer, serrer une main, taper une bise et échanger deux mots. Puis, peu enclin à sociabiliser trop longtemps, il alla se caler dans un coin isolé et fourra ses mains dans les poches de son jean. La foule commençait à s’épaissir, et Seth n’était jamais très à l’aise au milieu de tant de monde. Appuyé contre le mur, près d’une fenêtre, il attendit patiemment que Blackadder se décide à commencer.
444 mots (postés en moins de 2h) + 240 points à la résistance.
Dernière édition par Seth T. Doherty le Dim 23 Juin - 12:38, édité 1 fois
Drago Malefoy
WANTED admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 20/02/2011⚡ Missives : 642⚡ Fizwizbiz : 1113⚡ Âge du personnage : il va sur ses vingt ans.⚡ Nature du sang : pur.
Une réception. Non, mais Sévan aurait pu trouver mieux comme excuse ou bien un truc un peu plus discret qu'une réception. Drago n'avait pas vraiment envie de se retrouver écrasé dans un coin du salon avec des gens qu'il n'avait pas vu depuis des lustres et qu'il n'avait pas spécialement envie de voir. Il s'était montré bougon à table ce qui avait déclenché une dispute puisque Potter s'était moqué et que le blond avait riposté. Une fois encore, ils avaient été punis comme des gamins et une fois encore, Drago avait failli éclater le nez du survivant. Les autres étaient las de leurs disputes l'ancien Serpentard le savait, mais c'était comme titiller un dragon qui dort c'était risqué. Se préparant dans sa chambre, il se demandait qu'elle était le but de tout ceci. Réunir tout le monde à St James pour quoi ? Taire les affreuses rumeurs qui rendaient tristes la plupart des membres ? Il avait vu Alexis sortir plusieurs fois de table, furieuse qu'on puisse évoquer son mentor. Drago avait failli leur en mettre une dans la figure. Alexis était la joie de St James, la voir malheureuse, en colère ou triste l'affectait.
Le blond enfila rapidement un pull et se dirigea vers le salon. L'ancienne Serdaigle s'y trouvait déjà. Il lui sourit tout en lui faisant un signe de la tête avant de la rejoindre. « Bon quand est-ce que ça commence ? » Sévan avait marqué quatorze heures et vu son attitude un peu absente, le blond savait qu'il ne bougerait pas tant que l'horloge n'aura pas sonné. Il allait ouvrir la bouche lorsqu'il vit Potter entrer dans le salon. Oui encore mieux ! Être enfermé dans une salle avec plein de gens et Potter. Ô joie. Il préféra se taire ravalant la réplique acerbe qui était montée dans sa gorge et sourit à Alexis, tout simplement.
Lorsque quatorze heures sonna, les invités arrivèrent petit à petit. Avec Alexis, ils durent s'écarter de la cheminée qui émettait un sifflement en continu annonçant l'arrivée de résistants par ce moyen. Drago guettait les réactions de Sévan, à part sa mâchoire qui se serrait un peu, il en laissait rien transparaître.
368 mots en moins de 12h ; + 120 points à la résistance.
En retard. J'allais être putain d'en retard. Le carton disait bien de se rendre au manoir à quatorze heures. Tapantes. Je n'aurais jamais dû retourner voir Sonny, la première fois en elle-même était déjà une erreur. Les fois d'après, c'était histoire de creuser ma tombe. Il avait fallu que je perde la notion du temps, bien évidemment, pour me permettre d'être autant à la bourre ; à coup sûr, ça ne passerait pas inaperçu. Alexis m'en ferait la remarque plus tard, elle qui à la résistance tant à cœur. Plus que moi, c'est une évidence. Qui d'autre devait venir ? C'était sûrement une petite réunion, pas grand chose d'important. Une mission à planifier, un truc courant. Ils ne m'en voudraient pas. Mais je courrai quand même, je connaissais le chemin par cœur, après avoir transplané au point habituel. Jusqu'à ce que je vois quelques invités – des gens que je n'avais jamais vu. En me faufilant, je remarquai combien les gens étaient nombreux ; aussi nombreux que possible dans un repère secret de la résistance magique. Je vis Alexis, bras croisés sur la poitrine, l'allure fière. Seth, dans un coin. Merde, Seth. La dernière personne que j'avais envie de revoir – vu comme les choses avaient tourné lors de nos retrouvailles, j'aurais été vraiment content que son carton d'invitation se perde dans le courrier, que son hibou se prenne un éclair, une tuile du genre. Au lieu de ça, il était adossé, désinvolte, et j'avais déjà envie de me fondre en lui. J'aurais vraiment dû rester au cimetière avec Sonny – au moins, pas de tentation. Sévan s'est avancé, et c'est sûrement là que ma curiosité a été piquée. Pourquoi on invitait autant de monde pour un petit speech de Sévan ? Certes, il était bon orateur, mais quand même. Il n'était pas aussi bon que ça. Il balayait des yeux la foule, je me rapprochais d'Alexis. « C'est quoi, tout ce cirque ? » je lui glisse. Elle hausse les épaules, feignant la consternation, je crois qu'elle non plus ne comprend pas très bien. Plutôt que de tirer des conclusions, autant attendre la suite. Je jette des regards fréquents vers Seth. Je devrais peut-être aller lui parler, mais plus tard. Évitons l'esclandre en plein discours, même si je préférerais ça qu'écouter un autre sempiternel monologue de Sévan. Et attendons. Il n'y a que ça à faire, maintenant, de toute manière.
401 mots en moins de 2h + 240 points à la résistance.
Dernière édition par Aleksander C. Lindgren le Dim 23 Juin - 15:14, édité 1 fois
Dante Rosewood
SLYTHERIN admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 23/03/2011⚡ Missives : 6226⚡ Fizwizbiz : 5814⚡ Âge du personnage : dix-sept ans.⚡ Nature du sang : pur.
Réunion dimanche à 14h. Elle n'avait pas cessé d'y penser. Elle ignorait si elle était la seule de l'AD à avoir reçu cette lettre. Habituellement, Sévan passait par Granger ou par ceux qui avaient repris l'AD, mais jamais il n'adressait des lettres à des personnes précises. Réunion dimanche à 14h. Dante se demandait pourquoi une telle réunion, pourquoi est-ce que Blackadder avait besoin de convoquer tout le monde si ce n'est pour annoncer encore une mauvaise nouvelle ou quelque chose de plus horrible encore. Peut-être que Caldwell avait fait un génocide quelque part ? Un frisson désagréable parcourut son dos réveillant la grosse marque noire sur son épaule. Elle grimaça et tremblante porta une main à sa malle, elle attrapa une potion anti-douleur qu'elle but d'une traite. Réunion dimanche à 14h. Peut-être que c'était aussi pour clarifier toutes ces rumeurs sur Gabriel. Ces mêmes rumeurs qui lui déchiraient le cœur parce que même sans le vouloir, il se remplissait d'espoir. Dante voulait que Sévan démente ces rumeurs, qu'il leur assure à tous que Gabriel était mort pour qu'elle cesse enfin d'avoir mal et qu'elle fasse son deuil. C'était peut-être pour ça qu'elle avait reçu cette missive. Dans le fond, elle devait dire arrête d'avoir mal, j'vais confirmer qu'il est bel et bien mort, ça calmera tout le monde. La Serpentard repensa aux deux lettres qu'elle avait reçu pendant qu'elle délirait totalement à l'infirmerie. Quelqu'un qui se faisait passer pour Gabriel. C'était cruel dans le fond. Ça faisait mal.
Machinalement, elle enfila sa cape et son écharpe aux couleurs de sa maison et prit la direction des appartements du professeur Podmore. Elle lui avait demandé si elle pouvait emprunter sa cheminée pour se rendre à St James. Il lui avait sorti une blague vaseuse sur le fait qu'elle n'avait pas encore son permis de transplanage et elle lui avait répondu une réplique acerbe pour qu'il se la ferme. Tous les élèves (ou presque) étaient à Pré-au-Lard aujourd'hui, elle n'en croisa que très peu dans les couloirs. Rapidement, elle se faufila dans les appartements de son professeur et entra dans le cheminée. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle vit toute la troupe des résistants de St James. Elle se sentit mal à l'aise soudain. Pourquoi est-ce qu'elle était venue ? Elle sortit rapidement de la cheminée pour se mettre dans un coin, ne voulant parler à personne et ne voulant reconnaître personne. Elle n'aimait pas être là, elle n'aimait pas qu'on la regarde comme la pauvre petite malheureuse. Elle avait juste envie de les insulter copieusement. Calmant les tremblements de ses mains, elle s'assit sur une chaise, retirant son écharpe qu'elle serra contre elle. Elle n'avait plus qu'à attendre.
447 mots en moins de 2h ; + 240 points à Serpentard.
Dernière édition par Dante J. Rosewood le Dim 23 Juin - 13:30, édité 1 fois
D. Alexis Hoover
WANTED admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 28/04/2011⚡ Missives : 1533⚡ Fizwizbiz : 2585⚡ Âge du personnage : vingt ans⚡ Nature du sang : née-moldue officiellement, mais elle a été adoptée à la naissance, donc rien n'est sûr.
Dante n'a pas vraiment l'air d'avoir envie de parler. Son visage est grave, et je suppose que venir ici n'est pas une partie de plaisir pour elle. Après tout, nous sommes tous des amis de Gabriel, nous sommes la résistance, et tout ça pour elle doit avoir un goût amer. Revoir tous ces gens qui lui rappellent l'homme qu'elle a aimé. Je me demande même pourquoi elle est venue. Certes, elle fait partie de l'Armée de Dumbledore mais à bien y réfléchir... Elle n'aime pas trop revoir le groupe que nous formons. Peut-être a-t-elle voulu faire un effort, ou peut-être a-t-elle estimé que l'invitation de Sévan était intéressante pour faire acte de présence. Je préfère qu'elle soit là de toute manière, je suis contente de voir qu'elle est... toujours debout. Je retourne donc près de Drago à côté de la cheminée et croise de nouveau mes bras devant ma poitrine. La salle se remplit et ça fait franchement plaisir : Je vois débarquer des gens que je n'ai pas vu depuis un bail, et j'aperçois Seth devant la fenêtre. Aleksander m'a dit qu'il était allé le voir, mais ne m'a pas dit ce qu'il en était... J'espère que tout va bien entre eux. Duncan descend à son tour et a l'air un peu surpris du nombre de personnes dans la salle. Je ne sais même plus ce qu'on attend, maintenant que Sévan est là. Il prend peut-être un temps de plus pour les retardataires. Mais il font chier, les retardataires, moi je veux savoir ce qui se trame. « C'est quoi, tout ce cirque ? » fit la voix d'Aleksander près de moi. J'hausse les épaules avant de dire : « J'en ai aucune idée, mais c'est une arnaque, j'suis trop dégoûtée, moi je croyais que y'aurait des petits fours, de la bièraubeurre et de la pizza. » Oui, bon. J'ai peut-être interprété les choses de manière un peu trop optimiste : tous ceux qui sont ici ont l'air plutôt soucieux et je me rends compte que j'ai peut-être fait des plans trop lumineux sur la comète.
Une certaine angoisse me prend alors. Peut-être que.. Peut-être que quelqu'un est mort et que c'est assez important pour que nous soyons tous réunis pour l'apprendre ? Je balaie la salle des yeux et fait le compte de tous les résistants que je connais. Il ne manque pas grand-monde, et ceux qui ne sont pas là ont de très bonnes excuses. Je fronce les sourcils, tout à coup soucieuse comme les autres, puis me reprends : pas la peine de se laisser aller à des pensées sombres alors qu'on ne sait même pas ce qui va se passer. Avec un peu de chance, Sévan débarquera déguisé en drag-queen et découvrira une pinata jusqu'alors invisible à nos yeux. Une peu de connerie, c'est trop demander ? Je lisse mon petit top rouge foncé et regarde la nouvelle prof de Poudlard envoyer une remarque acerbe au cousin de Sévan. Elle avait pas l'air commode, celle-là. En signe d'impatience, je baille aux yeux de tous.
509 mots en moins de deux heures + 360 points à la résistance.
Il n’y avait que des miasmes retentissants dehors, le barouf de l’orage s’était étiolé, présage d’un temps sans doute meilleur pour l’après-midi. Son regard dévia de la fenêtre pour se poser sur son bureau, cadavres de cigares écrasés contre céramique de cendrier, entassés les uns sur les autres. Il lâcha un juron en arrachant le de sa bouche cigare entamé ; il n’était pas d’humeur à fumer. « Réception de mes deux, déranger les honnêtes gens un dimanche, faut être marteau. » maugréa-t-il dans sa barbe, boudeur, comme d’habitude. D’ennui, il fit le tour de ses appartements, cherchant une aide quelconque pour ne pas se rendre à la réception, trop flemmard qu’il est. Et puis, une idée fugace traversa son esprit : alcool, il y aurait, à la réception. Ou pas. « Ils ont aucun goût en matière d’alcool. » grommela-t-il, se rappelant que des jeunes seraient conviés à la réception et donc, qui dit jeunes dit… boissons non-alcoolisées. Ce qui n’est franchement pas motivant. Résigné, son regard animé par une nouvelle idée, il se mit à fouiller dans ses affaires pour dénicher une bouteille de rhum ambré-fiévreux. Ses vibrisses s’agitèrent lorsqu’il en trouva une mais le bon sens lui disait de ne pas le boire. Pourquoi ? Parce que ce serait foutrement avilissant de s’y rendre complètement éméché. Sauf qu’il savait très bien qu’il s’y ennuierait… alors, pourquoi ne pas s’ennuyer joyeusement ? Il préféra laisser le hasard décider à sa place. De fait, il ouvrit sa fenêtre et darda un œil méfiant sur le ciel. « Albus. Toi devoir choisir pour moi. Picoler maintenant ou m’ennuyer à mourir là-bas ? Telle est la question, une grimace barra son visage, donne-moi un signe ! » À force de trop regarder le ciel, sans doute les Cieux en avaient eu marre de ses questions sans queue-ni-tête puisqu’au même moment que sa requête fut lâchée que… la bouteille entre ses mains se brisa. « Bah tiens, briser la bouteille, ça c’est fichtrement bon comme signe ! Tu aurais pu m’en envoyer un plus discret, genre sans même casser la bouteille, je sais pas moi… Tu fais chier, Albus, tu fais chier ! » En s’énervant, il ferma brutalement sa fenêtre, laissa les morceaux de verre par terre et décida de se rendre à la réception totalement… sobre. Il enfila au passage une robe aux teintes mordorées mais délavées. Quand il vit son reflet dans un miroir, il décida qu’après la réception, il irait se couper les cheveux. C’était trop long, il ressemblait à un viking fraîchement échappé de son époque vétuste.
Sur le chemin le menant au parc, il croisa des collègues, qu’il salua brièvement, en ravalant un spectre de sourire. En quelques minutes, ses lourds godillots d’hiver traînaient sur le plancher du Manoir St-James. Il scanna la foule, d’un air je-m’en-foutiste, il remarqua un certain nombre d’élèves et sa théorie sur les boissons non-alcoolisées se confirma. Mais il ravala sa mauvaise humeur parce qu’il comptait vaincre l’ennui et s’avança dans la pièce, abandonnant ses collègues. « Bonjour mesdames, salua-t-il avec un sourire enjoué. Et bonjour messieurs », avec l’absence flagrante de sourire. Il vit du coin de l’œil une élève qu’il appréciait, même s’il ne voulait pas l’admettre. Avec son regard de chien de faïence, elle semblait vouloir étrangler les individus qui la regardaient trop intensément. Caesar se demanda ce qui se tramait dans sa caboche. « Eh, ma Mégère Ménopausée favorite. J’espère que tu ne comptes pas assassiner quelqu’un avec ton regard, même moi j’ai peur », s’amusa-t-il avec humour et sourire en se postant à ses côtés. « Qu’est-ce qu’ils ont, tous ces gens, à faire la gueule, franchement… » En regardant plus attentivement, il remarqua plusieurs têtes d’enterrement. Ah, ces jeunes et leur dérèglement hormonal. Dans son temps, les jeunes étaient bien plus joyeux. Même Harry était tout crispé, voulant se fondre dans la foule humaine qui affluait dans le manoir. Caesar lui fit de grands signes avec ses mains, pour lui demander d’approcher, « Eh, Gamin, viens faire la gueule ici ! Gueula-t-il sans aucune discrétion parce qu’un ancêtre n'a pas peur du ridicule. Il tourna son visage vers Dante, toujours clouée sur sa chaise. Tu penses qu’il y a du rhum par ici ? » En attendant qu'ils soient tous fixés sur leur venue dans le manoir.
– 722 mots en moins de 2h + 360 points à la résistance.
Siane Callaghan
WANTED admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 01/04/2011⚡ Missives : 384⚡ Fizwizbiz : 615⚡ Âge du personnage : 20 ans.⚡ Nature du sang : sang mêlée.
Réception au manoir St James. Autant dire que la missive avait intrigué Siane mais elle avait évité de se poser trop de questions. Les petites sauteries étaient rares ici, les seules qui avaient eu lieu dans le salon avaient été improvisées par Alexis et l’ancienne Gryffondor qui essayaient de mettre un peu de vie entre ces vieux murs. Alors que Sévan les invite à une réception était plutôt surprenant. Mais soit, elle n’était pas contre. Vêtue d’une simple robe bleu nuit – qui était à peu près la seule tenue potable qu’elle possédait en dehors de ses nombreux jeans et pulls – la jeune fille se faufila dans la salle de bain d’Alexis afin de se servir allégrement dans sa réserve de maquillage. « Vilaiiiiiine. » entendit-elle son amie s’exclamer et elle esquissa un sourire goguenard. Siane n’était pas du genre à beaucoup se maquiller, mais il lui fallait au moins ça pour ne pas ressembler à un cadavre tant la fatigue se lisait sur son visage. Elle prit néanmoins son temps pour finir de se préparer et consentit après quelques minutes à descendre dans le salon où se trouvaient déjà Alexis et d’autres membres de la Résistance. Elle s’installa sur un accoudoir du fauteuil où Isaac avait décidé de s’asseoir et regarda Harry pénétrer dans la pièce et se mettre un peu à l’écart. Puis Drago arriva à son tour et s’arrêta près d’Alexis. « Vous croyez que Sévan va nous faire un strip-tease ? » demanda-t-elle et Siane ne retint pas un léger ricanement. Elle n’avait aucun mal d’imaginer leur nouveau leader se dénuder devant eux sous l’effet d’une euphorie inexpliquée et inexplicable. Après tout, elle avait fêté nouvel an avec lui, l’année précédente, et elle savait de quoi il était capable. Mais ces retrouvailles dans le salon de St James avaient plus des allures de réunion que de réception et l’ancienne Gryffondor commençait à se demander si on n’allait pas encore leur annoncer de mauvaises nouvelles. Elle croisa alors le regard de Dante et son cœur manqua un léger battement. Elle aussi avait été conviée ? Elle était encore à Poudlard pourtant, alors qu’est-ce que ça signifiait ? Ses yeux inquiets passèrent alors de Skylar à Aleksander, pour s’arrêter sur la silhouette imposante de Podmore qui venait de faire irruption dans la pièce. « Bonjour mesdames. Et bonjour messieurs » fit-il avec sa délicatesse légendaire et Siane ne réprima pas un sourire moqueur. C’était cool, de voir le vieux. Il se dirigea alors vers Dante et échangea quelques paroles douces avec elle avant d’interpeller Harry qui ne cessait pas de tirer une tronche de six pieds de long. L’ancienne Gryffondor décida donc de quitter son perchoir et se rapprocha du petit groupe. « Tu penses qu’il y a du rhum par ici ? » L’entendit-elle demander au Survivant et elle leva les yeux au ciel.
« T’es trop vieux pour ça, Papy, c’est pas bon pour le déchet qui te sert de palpitant, » déclara-t-elle d’un air narquois. Elle voulut saluer Harry et Dante – malgré leurs anciennes querelles, elles avaient fini par ne plus en tenir rigueur – mais Sévan fit son apparition et son air grave coupa toute joie de revoir tous ces gens à Siane. Son visage s’assombrit légèrement. Alors c’était ça, ils n’étaient vraiment là que pour se voir annoncer une mauvaise nouvelle ? L’ancienne Gryffondor retint un juron, ils n’avaient vraiment pas besoin de ça. Surtout pas après ce qui s’était passé pendant les vacances de Noël. « Bon, finalement, le rhum, c’est pas une mauvaise idée. A trois on se tire dans la cave ? » murmura-t-elle d’une voix un peu plus rauque avec un sourire qui masquait difficilement son angoisse.
616 mots en moins de 2h ; + 360 points à la résistance.
Dante Rosewood
SLYTHERIN admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 23/03/2011⚡ Missives : 6226⚡ Fizwizbiz : 5814⚡ Âge du personnage : dix-sept ans.⚡ Nature du sang : pur.
La voix de Caesar résonna à ses oreilles. Toujours autant la classe. Elle ne put s'empêcher de grimacer en le voyant approcher. Elle n'était pas prête pour une énième joute verbale avec le professeur de runes. Peut-être qu'il ne venait pas dans sa direction au final, peut-être qu'il allait s'en prendre à d'autres personnes présentes derrière elle. Mais derrière elle, il n'y avait rien et surtout, il n'y avait personne. « Eh, ma Mégère Ménopausée favorite. J’espère que tu ne comptes pas assassiner quelqu’un avec ton regard, même moi j’ai peur » Non, c'était bien elle qu'il allait voir. Elle leva un regard dans sa direction. Elle ne voulait pas l'avouer, mais elle l'aimait bien. Il ne se comportait jamais comme les autres et l'étonnait un peu plus à chaque fois. Elle sentit peu à peu l'angoisse s'en aller. « Qu’est-ce qu’ils ont, tous ces gens, à faire la gueule, franchement… » Elle esquissa un mouvement, reposant son écharpe sur ses genoux et vit la salle pour la première fois comme elle était. Morne, triste. Personne ne savait pourquoi cette ''réception''. « Eh, Gamin, viens faire la gueule ici ! La voix de Caesar la fit sursauter. Il devait être le seul à mettre un soupçon d'ambiance. Dante ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en avisant les gueules de constipés que chacun tirait. « Tu penses qu’il y a du rhum par ici ? » Elle haussa les épaules. Ouais, un verre de rhum lui ferait le plus grand bien.
« T’es trop vieux pour ça, Papy, c’est pas bon pour le déchet qui te sert de palpitant, » Siane, une ancienne élève de Gryffondor s'était approchée d'eux. Perdue dans cette nouvelle discussion, elle ne vit pas que Sévan avait bougé et que les gens commençaient à s'impatienter. Ses yeux dérivèrent vers l'horloge, elle indiquait quatorze heures trois. « Bon, finalement, le rhum, c’est pas une mauvaise idée. A trois on se tire dans la cave ? » Dans un réflexe purement instinctif, Dante se leva de sa chaise. « Je vous suis. » Fit-elle en souriant légèrement. Même si elle savait que c'était juste une blague, elle aurait tout fait pour partir d'ici.
365 mots en moins de deux heures ; + 240 points à Serpentard.
« Vous tous, En ma qualité de maître de maison, je vous convie à une réception dans mon manoir pour éclaircir les récents évènements. Merci de nous honorer de votre présence le dimanche 9 janvier à partir de 14h.
Votre hôte et ami. »
Jehan relut à nouveau la missive avant de s'allumer une cigarette. Lui ? Convié à une "réception" au manoir St James ? Par Sévan qui plus est. C'était vraiment étrange et inhabituel. Même s'il avait plus ou moins aidé la résistance, il n'en faisait pas vraiment parti. La seule raison pour laquelle il l'avait aidé était uniquement parce que Gabriel lui avait demandé et qu'au temps de Poudlard, il l'appréciait même s'ils avaient perdu contact. Devait-il vraiment y aller ? Après tout, il n'était même pas sûre que ça le concerne au final. Mais la manière dont avait été écrite la missive l'intrigait. "Une réception" et non pas une "convocation" ou une réunion, non. Une "réception". Comme si c'était un évènement mondain et qu'il y avait quelque chose à célébrer. Rien n'était à célébrer : Etherington, le chef de la résistance était mort et Caldwell se faisait un plaisir de s'en vanter à travers tout le pays comme si sa victoire était d'ors et déjà annoncée. Jehan soupira et brûla le petit parchemin avant de se préparer pour cette "réception".
L'avocat arriva peu avant 14h et ses yeux se posèrent directement sur Sévan qui, même de profil, avait l'air soucieux. Il voulut faire un pas vers lui afin de le rassurer, voir même le saluer mais s'arrêta. Il n'avait pas le droit de faire ça et surtout pas face à tous les membres de la résistance. Le jeune auror était maintenant le chef de la résistance et il se devait de ne montrer aucune faiblesse. Et surtout pas, un « ex-amant » un peu trop encombrant. Alors, finalement, il se mit en retrait. Croisant les bras sur sa poitrine et dos au mur, il observa les alentours et les gens qui arrivaient avant de s'allumer une cigarette : il faudrait vraiment qu'il se calme à ce niveau-là d'ailleurs, ses paquets partaient comme des petits pains... Il entendait vaguement les conversations des membres de la résistance et une phrase dite par une jeune femme attira son attention, « Vous croyez que Sévan va nous faire un strip-tease ? ». Jehan ne put s'empêcher de rire en ayant l'image en tête. Sévan entrain de faire un strip-tease devant tous les membres de la résistance et qui aurait fait une missibe rien que pour cela. Un fantasme inavoué ? Remarque, c'est vrai qu'il avait un très bon déhanché... Mais avant qu'il ne puisse retourner dans ses souvenirs, il vit son « amant » se rapprocher, prêt à prendre la parole. L'horloge sonna 14h. Ils allaient enfin savoir la raison de leur venue.
470 mots - en moins de 12h + 240 points à la résistance.
Duncan Gleneagles
THE WANTED Like the wind
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 01/04/2011⚡ Missives : 437⚡ Fizwizbiz : 681⚡ Âge du personnage : 20 ans⚡ Nature du sang : Pur
Cela faisait maintenant plus de deux heures qu’il était allongé sur son lit sans avoir bougé ne serait-ce que d’un centimètre. Une réception à quatorze heure ? Mais pour quelles raisons ? Duncan se motiva finalement pour se lever et ouvrit sa valise pour en sortir une chemise et un pantalon dans un état à peu près correct. D’accord c’était une réception à St James et pas le bal de noël de Poudlard mais tout de même. Il voulait quand même s’habiller un minimum, histoire de faire bonne impression. Il n'allait tout de même pas s'habiller avec un jean déchiqueté et vieux t-shirt.
Sa tenue enfilée il jeta un dernier coup d’œil à sa montre, qui affichait deux heures moins cinq, et sortit de sa chambre. Le brouhaha qui venait du rez de chaussé lui indiqua qu’il y avait déjà pas mal de monde présent. Est ce qu'il était le dernier ? Il pria intérieurement pour que ce ne soit pas le cas. Déjà qu'il avait du mal à se faire accepter. Si en plus il arrivait en retard à un évènement comme celui ci ça passerait très mal. Il descendit rapidement les escaliers et resta un moment surprit quand il vit le nombre de personnes qui avait prit place dans le manoir. Alors la résistance comptait autant de membres dans ses rangs ? Il ne l’aurait pas cru au vu des dernières semaines passées ici. La plupart du temps le bâtiment était vide. Alors comment aurait-il pu croire qu’ils étaient si nombreux ? Il se glissa dans la foule, cherchant un visage familier, et sourit quand il reconnut Jehan de dos. Il s’avança jusqu’à lui et lui posa sa main sur l’épaule avant de prendre la parole. « Alors ? J’ai manqué quelque chose ? Le chauffeur de salle est déjà passé ? » Il regarda à nouveau sa montre. Quatorze heure. On y était. Alors... Qu'est ce qui était si important pour Blackadder pour qu'il les convie tous en même temps ? Ils n'allaient pas tarder à le savoir.
336 mots en plus de 24 heures ; + 30 points à la résistance.
C'était aujourd'hui, n'est ce pas ? Elle avait relu encore et encore le message afin d'incruster définitivement la date dans l'esprit, mais rien n'y faisait, elle ne pouvait s'empêcher de le relire. Le morceau de papier avait quelque chose d’intrigant. Peut-être était-ce simplement du au contenu du message plutôt qu'autre chose, elle n'en savait rien. Elle avait été surprise de recevoir l'invitation. Certes, elle avait rejoint ce camp là, mais jamais depuis qu'elle avait rejoint la résistance elle n'avait reçu d'invitation aussi formelle. Toute la matinée du dimanche, elle n'avait fait qu'y penser. Elle ne savait même pas si James viendrait, elle n'avait pas pu le voir depuis la veille ayant passer la nuit de garde à St mangouste. Évidemment, trop curieuse et intriguée, Petra ne pourrait pas s'empêcher d'y aller, bien qu'elle ne soit pas encore très habituée à faire partie du cercle de la résistance. Essayant tant bien que mal de se concentrer sur son travail, au moins jusqu'à ce que sa garde se termine, Petra passa de chambre en chambre dans son service pour vérifier qu'aucun des patient ne manquait de quoique ce soit. « Mrs Creslaw ! » cria une voix provenant d'une chambre. Instantanément, la médicomage se dirigea d'un pas rapide vers le lit où une vieille dame lui sourit faiblement. Après lui avoir apporté tout ce dont elle avait besoin, Petra ressortit de la chambre, incapable de se reconcentrer, regardant les heures défiler lentement.
13H30. La femme se retira dans les vestiaires pour prendre une douche. L'eau coulant sur son corps, elle ne put s'empêcher de réfléchir au fondement du message. Que se passait-il ? Elle savait que le message avait été envoyé a tout les résistant. C'est du moins ce qu'elle en avait déduis lorsque Connor et James avait reçu le même message. Plop plop. Les dernières gouttes s’écrasèrent sur le sol tandis qu'elle s'essuyait frénétiquement les cheveux. Plop Plop. Dans quelques dizaines de minutes elle aurait la réponse à cet événement qui l'intriguait. La vérité... c'était ce dont elle était le plus dépendante en matière d'idéal. Le mensonge avait prit une part bien trop importante ces derniers temps, un peu trop pour que la femme se laisse entrainer dans un tourbillon de désinvolture. Faire l'autruche face aux évènements qui se juxtaposaient les uns aux autres? Très peu pour elle... Elle avait passé la quasi totalité de sa vie à redouter ce genre de choses, elle avait cru à tort que le monde des sorciers vivrait sereinement après la victoire de celui qu'on appelait le survivant. Aujourd'hui, elle avait simplement choisit le côté qu'elle savait juste, même si elle craignait pour le futur. La passé forgeait l'avenir disait-on souvent, Mais certaines fois elle espérait que tout soit ré-inventé : cette peine qu'on avait put lire dans les yeux de chacun des témoins de la guerre, ce sang qui avait bien trop coulé... Tout cela ne devrait pas avoir à prédire l'avenir, tout cela devrait au contraire être enterré à tout jamais. Après avoir enfilé ses vêtements et séché ses cheveux, Petra transplana à l'endroit le plus proche du Manoir St James. Quelques minutes plus tard, elle était dans le manoir, devant beaucoup de visages qu'elle ne connaissait absolument pas. Cherchant timidement du regard un visage connu elle s'avança parmi les autres résistants déjà présent attendant avec impatience 14h. Finalement, après avoir fait le tour en soupirant, Petra s'adossa à un mur et se fit la plus discrète possible, laissant son esprit vagabonder sur leur présence à tous ici. Elle ne bougeait pas, n'osait même pas lever les yeux vers les autres, écoutant d'une oreille distraite les conversations et le questionnement des autres. Visiblement, elle n'était pas la seule à ne pas comprendre l'objectif essentiel de cette rencontre organisée par Sevan Blackhadder.
624 mots ; + 30 points à la résistance.
Hogwarts Chronicles
PNJ ⚡ the puppet master
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 26/12/2010⚡ Missives : 1844⚡ Fizwizbiz : 3613⚡ Âge du personnage : plus vieux que le monde.⚡ Nature du sang : rouge.
Quatorze heures et déjà autant de monde. Les plus fervents défenseurs de la résistance étaient là, réunis dans cette minuscule pièce. Si les mangemorts avaient décidé d'investir les lieux, il y aurait eu une belle brochette à exécuter. C'était de la folie. Le plan de base d'Etherington était de la folie. Puis un retour aussi bruyant et ses apparitions ''juste pour s'amuser'' comme il disait étaient totalement insensés. Les réactions ne seraient pas positives, il se prendrait probablement des insultes, des coups de la part de ses proches et une profonde colère venant de l'ensemble de la résistance et c'était probablement ce qu'il méritait.
En attendant que le discours de Sévan se fasse, les murmures commençaient à s'élever, chacun demandant aux résidents de St James de quoi il en retournait. Ils ne leurs fournissaient que deux réponses : un hochement de tête négatif ou bien un haussement d'épaules. Personne ne savait et le silence perturbant de leur chef commençait à les rendre nerveux. Ils manquèrent de tous sursauter en entendant le plancher craquer sous les pas de Sévan, il se racla la gorge et en une seconde, le silence s'imposa de lui-même.
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Et c'est à vous ! Comme précisé dans le post général, il n'y a pas d'ordre. L'event sera bloqué quand il y aura intervention du pnj ou de Sévan. Vous pouvez poster de 200 mots minimum à 1 000 mots maximum, n'oubliez pas d'inscrire le nombre à la fin de vos réponses comme d'habitude. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un mp à Dante.
— vous postez en moins de 2h, vos points sont multipliés par 12. — vous postez en moins de 12h, vos points sont multipliés par 6. — vous potez en moins de 24h, vos points sont multipliés par 2.
Pour les heures c'est par rapport au message de votre vdd, pas du message d'origine.
Sévan Blackadder
WANTED admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 03/06/2011⚡ Missives : 295⚡ Fizwizbiz : 605⚡ Âge du personnage : 25 ans.⚡ Nature du sang : sang pur.
Ils allaient très certainement regretter leur stupide idée. Maintenant qu’il se retrouvait face à toutes ces personnes qui n’avaient aucune idée de ce qui les attendait, Sévan angoissait quelque peu. A vrai dire, il maudissait Gabriel et ses plans de malade mental. Bien évidemment il l’avait approuvé à la base mais les longs mois passés à diriger la Résistance l’avaient épuisé. Il n’enviait absolument pas cette place à son mentor et aurait préféré rester dans l’ombre, comme il l’avait toujours fait depuis le début. Etre sur le devant de la scène ce n’était absolument pas son genre. Du coin de l’œil, il aperçut les visages familiers d’Alexis, Siane et Dante. Cette dernière ne semblait pas à l’aise du tout et Sévan se sentit brusquement très mal de savoir que Gabriel était toujours vivant alors qu’elle devait terriblement souffrir de sa disparition. Il détourna le regard et croisa celui de Jehan. Non, pas maintenant. Alors il sortit de l’ombre et se plaça en face de tous les convives qui reportèrent leur attention sur lui, l’air interrogateur ou anxieux. Le silence total se fit peu à peu dans le salon de St James et il sentit immédiatement son cœur se mettre à battre plus vite. Merlin, ce qu’il pouvait haïr les discours. Le jeune homme s’éclaircit la gorge et balaya l’assistance du regard. « Bien, je vous remercie d’avoir tous répondu à l’appel. Vous vous demandez pourquoi je vous ai tous fait venir ici et j’ai l’intention de vous répondre. » Il marqua une pause et passa une main dans ses cheveux, l’air guère assuré. Mais il se recomposa vite un masque et reprit : « Cela fait maintenant plus d’un an que nos vies sont de nouveau menacées par les Mangemorts. Plus d’un an que nous nous cachons et enchaînons les missions dangereuses en espérant qu’un jour, nous gagnerons notre liberté. Ce n’est pas facile, car dans cette lutte, nous perdons des amis, de la famille. Des gens que nous aimons. » Il s’interrompit une nouvelle fois afin de croiser brièvement le regard de certaines personnes dans l’assistance. Comment était-il sensé dire ça, par Merlin ? Foutu Etherington, ce qu’il pouvait le haïr, par moments.
« Notre but est de détruire Roy Caldwell et pour cela, tous les moyens sont bons. Dans cette optique, Gabriel et moi avons décidé de saper sa confiance, son autorité, de le rendre vulnérable aux yeux de ses partisans. Ce que je vais vous apprendre ne va sûrement pas vous plaire et croyez-moi quand je vous dis que je m’excuse sincèrement, » dit-il en passant à nouveau une main dans ses cheveux. « Afin d’ébranler la confiance des gens en Caldwell et la sienne en ses sbires, nous avons laissé croire au Ministre qu’il était débarrassé de Gabriel Etherington et qu’Hadrian Wheland lui avait apporté sa tête. » Il laissa le temps à ses paroles de faire leur chemin dans les esprits des gens qui se trouvaient en face de lui. Bien vite, des yeux s’écarquillèrent et quelques murmures commencèrent à monter dans la pièce. « C’était un mensonge, acheva-t-il et une exclamation s’éleva quelque part à droite du salon. Ces apparitions qui ont eu lieu un peu partout ces derniers jours ne sont pas le fruit de l’imagination de ceux qui les ont vues. Gabriel est bel et bien là, prêt à faire plonger Caldwell en enfer pour ce qu’il fait subir à la population sorcière d’Angleterre, » dit-il en se tournant vers la silhouette qui venait de faire son apparition dans le fond de la pièce.
692 mots en moins de 24h ; + 60 points à la résistance.
Dante Rosewood
SLYTHERIN admin
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 23/03/2011⚡ Missives : 6226⚡ Fizwizbiz : 5814⚡ Âge du personnage : dix-sept ans.⚡ Nature du sang : pur.
Dante s'immobilisa en constatant que le silence avait gagné les lieux. Sévan ne semblait pas à l'aise du tout et ça avait tendance à la rendre encore plus nerveuse. « Bien, je vous remercie d’avoir tous répondu à l’appel. Vous vous demandez pourquoi je vous ai tous fait venir ici et j’ai l’intention de vous répondre. Cela fait maintenant plus d’un an que nos vies sont de nouveau menacées par les Mangemorts. Plus d’un an que nous nous cachons et enchaînons les missions dangereuses en espérant qu’un jour, nous gagnerons notre liberté. Ce n’est pas facile, car dans cette lutte, nous perdons des amis, de la famille. Des gens que nous aimons. » Elle songea à Gabriel, à Terrence, à toutes ces personnes qui avaient perdu la vie au nom d'une liberté qu'ils n'étaient pas prêts d'obtenir. Plus le temps passait plus la jeune fille se rendait compte qu'ils se battaient dans le vide, que des gens perdaient la vie inutilement. Elle eut envie de hurler, de frapper Sévan pour lui rappeler le souvenir douloureux de Gabriel. Il l'énervait. Tous l'énervaient. « Notre but est de détruire Roy Caldwell et pour cela, tous les moyens sont bons. Dans cette optique, Gabriel et moi avons décidé de saper sa confiance, son autorité, de le rendre vulnérable aux yeux de ses partisans. Ce que je vais vous apprendre ne va sûrement pas vous plaire et croyez-moi quand je vous dis que je m’excuse sincèrement, » Dante fronça les sourcils. « Afin d’ébranler la confiance des gens en Caldwell et la sienne en ses sbires, nous avons laissé croire au Ministre qu’il était débarrassé de Gabriel Etherington et qu’Hadrian Wheland lui avait apporté sa tête. C’était un mensonge, Un mensonge ? Un putain de stupide mensonge ? Gabriel lui avait menti, Sévan aussi. Ils lui avaient tous menti. Elle sentit la colère bouillir dans ses veines. Le sale enfoiré. Comment avait-il pu ? Ces apparitions qui ont eu lieu un peu partout ces derniers jours ne sont pas le fruit de l’imagination de ceux qui les ont vues. Gabriel est bel et bien là, prêt à faire plonger Caldwell en enfer pour ce qu’il fait subir à la population sorcière d’Angleterre, » Gabriel, vivant. Son cœur fit une chute vertigineuse dans sa poitrine. Ses mains se mirent à trembler. Dante était partagée entre la colère et le soulagement sans trop savoir de quel côté faire pencher la balance. Elle vit Sévan se tourner vers le fond de la pièce, elle n'y voyait pas grand chose hormis une silhouette mince et assez grande. Le sol se déroba sous ses pieds, ses genoux le rencontrèrent avec joie. Il était en vie. Il avait toujours été en vie. Les lettres qu'elle avait reçu lorsqu'elle était à l'infirmerie n'étaient pas d'un farceur quelconque, elles étaient de lui. Elle eut envie de se redresser, de franchir la foule et de tuer Gabriel de ses propres mains. Il avait joué avec elle pour un plan aussi stupide qu'inconscient. Il avait joué avec les sentiments des gens juste pour ça. Dante laissa passer l'envie, se recomposant un visage neutre. Elle n'allait pas se donner en spectacle devant tout le monde. Gabriel l'avait suffisamment affiché comme ça. Elle allait simplement attendre de se retrouver face à lui pour lui dire le fond de sa pensée. En attendant, il devait régler ses comptes avec les autres.
564 mots en moins de deux heures ; + 360 points à Serpentard.
Gabriel. En vie, en chair et en os. Sévan s'était approché de la scène, toussoté un instant. Il dansait d'un pied sur l'autre, mal à l'aise, la main toujours dans les cheveux. Puis il avait commencé à parler. À expliquer les raisons de notre présence, de notre appartenance à la résistance, et j'étais vraiment convaincu qu'on allait se taper, une nouvelle fois, le sempiternel monologue de motivation. C'est lorsqu'il a commencé à aborder la mort d'Etherington, que la foule s'est penchée en avant, intéressée. Que les conversations et les regards entendus se sont arrêtés net. Beaucoup, moi y compris, avions entendu les rumeurs d'un retour possible, du grand leader de la résistance. Mais personne n'y croyait, personne n'osait y croire. La mort n'était pas quelque chose qu'on pouvait déjouer de la sorte, même dans le monde sorcier. Aussi, lorsque Sévan lâcha la bombe, tout le monde retînt son souffle. « C'était un mensonge. » Il y a eu un cri étouffé, une exclamation de surprise quelque part derrière moi. La silhouette se faisait plus précise maintenant, à côté de Sévan s'approchait un homme bien connu. Gabriel. Je fis un pas en avant, posait ma main sur l'épaule d'Alexis. Si le retour de celui qui s'avérait être mon oncle, me perturbait plus que de nécessaire, je savais que pour d'autres, le coup serait bien plus violent. La trahison, la colère, la rage mêlées au soulagement et au bonheur de retrouver un défunt qu'on avait pleuré. Alexis n'allait pas s'en remettre d'un claquement de doigts. Je crois qu'il y a eu un long silence, ou bien les secondes m'ont paru s'éterniser tant l'instant était crucial. Plus aucun bruit. Je jetai un œil à Dante, me demandant si elle le savait. Probablement pas. Un regard en arrière et je croisais celui de Seth. Il était aussi confus que les autres. J'aurais eu besoin de ses bras autour de moi, à ce moment-là. À la place, je restai à coté d'Alexis, la soutenant de mon mieux. Ma petite sœur. Comment Gabriel pouvait-il faire passer tant de gens dans les étapes du deuil et de la souffrance pour revenir, bon pied bon œil, tranquille pépère ? La résistance et le combat, derrière, qui s'engageait, méritait des sacrifices, fort bien. Mais il y avait des limites. Des frontières à ne pas dépasser. « Quel con » craché-je dans le silence.
394 mots en moins de 2h ; + 240 points à la résistance.
« Bon, finalement, le rhum, c’est pas une mauvaise idée. A trois on se tire dans la cave ? » murmua Siane, son acolyte, la femelle brune dont il oubliait souvent le patronyme. Le rhum et la cave, la tentation était présente dans sa remarque, elle trouva écho parmi les nombreuses envies du vétéran mais Caesar ne se précipita pas dans la cave. Au contraire, il s’immobilisa car son attention était rivée sur l’apparition de Sévan ; l’ancêtre réprima toute envie de s’enfiler de l’alcool. Caesar fronça les sourcils, « Non, plus tard, il va se passer quelque chose, » murmura-t-il aux jeunes à ses côtés. Il se focalisa davantage sur Sévan, le silence se faisant dans la pièce. Apparemment, les autres convives avaient également ressenti que quelque chose ne tournait pas rond dans cette réception. Ce n’était certainement pas pour parler de pluie et beau temps que Sévan faisait cette tête. Non, il avait le faciès de l’homme qui avait une grosse bombe à lâcher. Et Caesar se demanda si cette bombe concernait une tripotée de morts dans leur camp ou une apparition divine en string léopard de Dumbledore leur annonçant que le mal était éradiqué. Il grimaça, décidant de ne plus laisser Dumbledore fouiner dans sa tête ; ça devenait de plus en plus étrange. Et puis, Sévan ouvrit la bouche et Caesar ne fit plus attention au vieux barbu dans sa tête. «…C’était un mensonge, qu’il dit. Mais si cela avait fait mouche dans l’esprit des autres, pour Caesar… ce n’était pas tout à fait ça. Ces apparitions qui ont eu lieu un peu partout ces derniers jours ne sont pas le fruit de l’imagination de ceux qui les ont vues. Gabriel est bel et bien là, prêt à faire plonger Caldwell en enfer pour ce qu’il fait subir à la population sorcière d’Angleterre. » Et l’ancêtre bailla sans discrétion, en rejetant la tresse de ses cheveux hirsutes en arrière. L’information mit du temps à arriver à son cerveau quand il tourna la tête pour voir les yeux écarquillés des autres invités. Mais il suffit d’une nouvelle apparition dans la pièce pour que Caesar comprenne réellement les paroles du jeune Blackadder. Ou qu’il comprenne seulement la moitié de ses dires. Le sourire de Caesar s’agrandit de soulagement, il n’avait pas de véritable raison d’en vouloir à l’ancien Auror. C’était même une idée géniale d’avoir déclaré sa propre mort. Idée brillante, en vérité, dommage que Dumbledore et d’autres n’y avaient pas pensé plus tôt. Caesar se tourna vers son poulain sauveur du monde et chuchota à son oreille, « Bah tiens, un revenant, ‘manquerait plus que Dumbledore sorte de sa tombe pour nous faire youhou. » Mais il reporta son attention sur ledit revenant, attendant qu’il prenne la parole. Ou qu’il ne parle pas, le silence était tout aussi bien ; l’ancêtre s’en talquait les cheveux.
– 478 mots en moins de 2h + 240 points à la résistance.
Where did I go wrong ? I lost a friend, somewhere alone in the bitterness
Au fond de lui, il anticipait ce moment. Même si, il avait assuré à Sévan qu’il était content de les retrouver, que rien ne pourrait entraver sa joie, il se doutait que rien ne serait plus comme avant. Gabriel avait menti, pour le bien de tous, et il le savait, très peu comprendrait pourquoi. Celle dont il craignait le plus les foudres était Dante, bien évidemment. Mais il le fallait. Il fallait qu’il revienne, il fallait que toute cette mascarade cesse, qu’il retourne parmi les vivants, coûte que coûte. Lui-même souffrait de son absence auprès d’eux et son physique s’en ressentait. Aminci, pâle et une barbe de plusieurs semaines – mois ? – avait fini par s’installer sur son menton. Même si pour lui, son acte était juste, pour eux, cela serait incompréhensible, voir même… insensé. Irrationnel. Mais il leur pardonnerait volontiers leur ignorance, leur colère, leur mépris à son égard. Du moment qu’ils étaient heureux, ce qu’il avait fait n’était pas vain. Il ne cherchait pas à les blesser, comme il semblait tous s’obstiner à le penser. Il s’était sacrifié, parce que ça lui était normal, juste. Ils méritaient d’avoir un noël tranquille, un noël en paix, au moins une fois cette année. Même si c’était éphémère, même s’ils avaient du l’enterrer, même si cela était surréaliste. Il ne l’avait pas fait de manière égoïste, ni lâchement. Il l’avait fait en leur nom. Pour eux. Même s’il ne comprenait pas totalement leur incompréhension, il l’acceptait, malgré tout.
Lorsque Sévan lui céda le passage pour qu’il arrive, Gabriel avait craqué toutes les articulations de son corps pour se détendre. Cela ne serait pas simple et encore moins facile. « T’as fait pire Gabriel… Après tout, t’as frôlé la mort, c’est pas comme s’il y avait pire n’est-ce pas. » Il essayait tant bien que mal de se convaincre avant d’entrer dans la pièce. Et lorsque ce fut le cas, enfin, le silence pesant qui s’installa, l’oppressait. Tous ces yeux rivés sur lui, ébahis, sans comprendre pourquoi et comment. Les mots qu’il avait soigneusement préparés ne daignaient pas sortir de sa bouche, comme bloquer dans sa tranchée. Quelque chose le tétanisait sur place, et son regard se posant sur Dante au fond de la salle lui fit admettre l’erreur qu’il avait commise. Il baissa la tête, fautif et désolé, culpabilisant par avance de la dispute qui suivrait la réunion. Quand aux autres, rien ne serait à la hauteur de tout ce qu’il voudrait dire ou ne pas dire. Les mots ne suffiraient pas pour montrer à quel point il était profondément navré par les conséquences même de ses propres actes.
Il racla sa gorge après avoir repris contenance, essayant vainement de faire sortir quelque chose, n’importe quoi. « Je sais que… mon absence et ce que j’ai fait sont impardonnables. Vous blesser était la dernière chose que je voulais. Je voulais vous offrir un noël tranquille. Un noël en paix. Un moment de calme comme vous en aviez connu si peu cette année. Bien que mon acte puisse sembler égoïste, il ne l’est pas, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. » Il se confondait en excuse, par peur qu’ils lui en veuillent, même si l’erreur était faite, c’était déjà trop tard. « J’ai feinté ma mort pour la Résistance. Et j’ai regretté chacun de mes jours loin de vous. Vous tous. Il ne s’est pas passé un jour sans que Sévan ne me donne de vos nouvelles, me fassent des rapports détaillés de ce qu’il se passait ou non. De vos états actuels. Toutes les décisions qu’il a prises en mon absence venaient de moi et de moi seul. » Au diable les représailles, il y avait plus important à faire. Comme ne pas diviser la Résistance avec son retour. Pas maintenant. « Chacun des mots dans mon testament étaient pensés, soigneusement choisis. Je n’ai jamais voulu vous faire de mal. Et si cela a été fait, sachez-le bien, j’en suis profondément désolé. Mais… je comprendrais votre colère et votre haine envers moi. Elles sont amplement justifiées. »Et je les approuve entièrement.
683 mots en moins de deux heures ; + 360 points à la résistance.
What is dead may never die ? the return of the fuckin' hero.
Cette réunion, il l’attendait tout autant qu’il la redoutait ; il était le plus jeune de la Résistance, le petit dernier, le minot qu’il fallait former et à qui il fallait montrer toutes les ficelles. C’était le gamin de toute cette joyeuse bande, et celle qu’il était censée appeler « mère » dans cette presque famille, c’était Skylar. Si froide, si distante, il tentait de ne la considérer que comme sa professeure, son mentor en quelque sorte. Elle se tenait tout près de lui dans l’immense salle du manoir Saint-James, un peu plus et elle lui aurait tenu la main comme si c’était la rentrée des classes et qu’il allait se jeter corps et âme dans la mêlée. Ils avaient quitté Poudlard ensembles, il avait dû s’éclipser très discrètement de la table des Serdaigles lors du repas pour la rejoindre, et ils avaient dû marcher un petit moment pour se rendre à l’endroit le plus près du château d’où ils pouvaient transplaner. Caesar et Seth les avaient accompagnés, et bien que Julian n’ait jamais été le meilleur des élèves en étude des runes, il appréciait Podmore comme on aime, dans une grande famille, l’oncle un peu taré qui vous ramène toujours les pires cadeaux niveau bon goût à Noël.
—————— ͼҨͽ ——————
Une certaine effervescence animait le Manoir, et pour cause : les résistants qui y étaient présents y voyaient une manière d’échapper à leur quasi incarcération. Julian était plus que ravi de tous les revoir, il avait beau se sentir comme un bizu, il n’en restait pas moins membre de cette grande famille. Il se plaisait à observer leurs sourires complices, leurs rires, l’expression si animée de leurs regards. Il reconnaissait quelques anciens élèves de l’école de magie, qui semblaient être maintenant en fuite, compte tenu de leur présence en ces lieux. « N'aies pas l'air si joyeux, on est pas là pour se marrer, mini-Blackadder. On dirait qu'on vient de t'annoncer le retour d'Etherington. » Skylar avait toujours le mot pour tenter de le déstabiliser, pour le faire arrêter de sourire. Mais lui, tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle finisse par sourire, elle. Il s’était fixé cet objectif depuis le jour où ils s’étaient rencontrés, depuis le jour où il avait entrevu la carapace coriace et presque sans faille que la jeune femme avait construite avec les années. Il voulait la voir rire, une bonne fois pour toute. « Sens les bonnes vibes, sista ! Ça ferait sourire un dépressif cette ambiance ! » Il salua de loin Alexis et Siane, avant de continuer « …et tu ne m’as pas l’air dépressive. » dit-il, avant de lui asséner un petit coup de coude tout en affublant le plus colgate de tous ses sourires.
Une sorte de fête battait son plein, même si sur tous les visages se lisait l’interrogation de la suite des évènements. Les doutes se dissipèrent un instant lorsque Sévan fit son apparition, débitant phrases sur phrases, expliquant les tenants et les aboutissants de la profession de résistant ; ce qui fit sourire Julian. « C’était un mensonge, ces apparitions qui ont eu lieu un peu partout ces derniers jours ne sont pas le fruit de l’imagination de ceux qui les ont vues. Gabriel est bel et bien là, prêt à faire plonger Caldwell en enfer pour ce qu’il fait subir à la population sorcière d’Angleterre. » Ces mots eurent l’effet d’un coup de poignard sur l’adolescent, comme une trahison sourde. Puis il finit par apparaitre, dans le fond de la pièce. Celui qui était censé être mort, celui qui avait plongé la Résistance dans le désespoir des mois durant. Un mélange de haine froide, de rancœur et de sentiment d’abandon tiraillait l’esprit du serdaigle. Mais comment pouvait-il en vouloir à Gabriel ? Quel était son pouvoir de lui en vouloir ? Il n’était que le gamin de service, le petiot à qui on donne une barre chocolatée quand il a réussi quelque chose. Un peu comme s’il se devait de gentiment la fermer, mais ça, « la fermer », il n’avait jamais su le faire. Il s’était toujours débrouillé pour ouvertement se foutre du monde, avec ses mots, son visage. Il avait toujours aimé le cynisme du monde, cette bouffonnerie permanente qu’étaient les règles du jeu de la société. Il écouta chacun des mots de l’ancien serpentard, scrutant chacune des expressions de son visage fatigué et pourtant si expressif. Il ne savait pas s’il devait sourire ou pleurer, parler ou se taire, hurler à Gabriel qu’il avait eu l’impression d’être abandonné ou au contraire l’embrasser fougueusement pour tout l’espoir qu’il lui inspirait par ce retour. « Une tête, ça repousse pas comme une queue de lézard ! Comment tu as fait pour berner Caldwell ? Non… concrètement là, je comprends pas. » Il se sentait stupide au moment où il avait prononcé ces mots, comme si c’était le seul détail qui importait. Le seul et unique détail : la tête. Il était le premier à ouvrir la bouche dans l’assemblée… Tous les yeux étaient rivés vers Etherington. Toutes les expressions différaient les unes des autres, et elles passaient en vitesse accélérée sur tous les visages. Les yeux, tantôt brillaient, tantôt suintaient l’amertume. Julian, lui, il était presque heureux… même s’il ne réussissait pas à se débarrasser de cette rancœur, de ce sentiment d’abandon qu’avait été la « mort » de leur chef, de son mentor. Se rapprochant un peu plus de l’autre homme, il désigna sa barbe. « Il faut t’appeler Jésus maintenant ou… ? » Il n’arrivait pas réellement à sourire. Il ne réalisait que très difficilement que Gabriel était de nouveau en vie - bien qu’il n’ait jamais été à proprement parler mort - il ne comprenait tout autant pas pourquoi son cousin leur avait menti, à tous ici présent. Il réfléchissait, ne faisait que cela, tous ces longs mois à ne plus savoir où donner de la tête tant les mangemorts prenaient le pouvoir, tant les libertés s’envolaient, tant les choses tournaient mal où on voyait des morts. Une petite lueur s’allumait peut être, qui sait
○ 1002 mots ; après 24 h + 40 points à Serdaigle. (je me rattrape à mon prochain post, promis. et je ferai le nombre de mots qu'il faut, parce que dépasser la limite que stipule le règlement (même de deux mots!) c'est pas bien èé -meurt- )
Nathan Hayter
THE WANTED Like the wind
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 24/07/2012⚡ Missives : 466⚡ Fizwizbiz : 893⚡ Âge du personnage : 32 ans⚡ Nature du sang : Inconnu mais il pense être de sang mêlé
Un bruit contre sa vitre réveilla violemment Nathan, a tel point qu’il tomba de son canapé pour s’effondrer lourdement sur le sol de son appartement. Il mit quelques secondes à émerger complètement avant de se relever difficilement et de se diriger vers sa fenêtre. La chouette qui l’attendait derrière le verre tenait une lettre qu’il décrocha rapidement avant de congédier l’animal.
Qu’est ce que c’était que ce merdier ? Sévan organisait une réception et il n’était mit au courant qu’au dernier moment ? Est ce que c’était lui ou il était de plus en plus mis de côté ces derniers temps ? Il envoya volé le parchemin avant de se se rasseoir sur son canapé et de s’allumer une clope. Est ce qu’il était vraiment obligé d’y aller ? Après tout, ça ne semblait être qu’une bête réception. Un évènement sans grande importance. Mais dans ce cas, pourquoi est ce que la lettre laissait penser que toute la résistance était conviée ? Il écrasa sa cigarette avant de se rallonger. Tout compte fait il allait y aller. Avec un peu de chance il pourrait se changer les idées et déconner un peu.
L‘auror finit d’enfiler sa chemise et jeta un bref coup d’oeil à sa montre. 13h25. Il avait encore une bonne demie heure avant que la réception ne commence. Autant dire qu’il était largement dans les temps. Il vérifia une dernière fois qu’il n’avait rien oublié avant de transplaner à proximité du manoir. Arrivé à destination, il parcourut rapidement les quelques mètres qui le séparaient du QG et pénétra dans le manoir.
Apparemment il avait vu juste. Toute la résistance était là. Il salua d’un bref signe de tête les quelques personnes présentes qu’il connaissait. Traversant la foule, il se dirigea un peu à l’écart et de s’appuyer dos au mur pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Même s’il était résistant de la première heure, il y avait beaucoup de personnes présentes qu’il ne connaissait pas. Il jeta un dernier coup d’oeil à sa montre et croisa les bras. 14h. On y était.
Nathan écouta sans réagir le discours de Sévan. Du moins jusqu’à ces mots. « C’était un mensonge » Quoi ? Qu’est ce qu’il venait de dire ? C’était pas possible, il n’avait pas bien compris ce que Sévan. Mais lorsqu’il vit Gabriel s’avancer à ses côtés, Nathan su qu’il avait bien entendu.
Il n’écouta même pas les mots que son chef prononça, trop occupé à essayer de calmer les tremblements de sa main droite, signe qu’il commençait à s’énerver. « Mais… je comprendrais votre colère et votre haine envers moi. Elles sont amplement justifiées. » Nathan eut un rire jaune. Qu’il comprenne ou pas sa colère, il n’en avait rien à foutre. Il allait en prendre plein la gueule, c’était tout ce qui comptait pour lui.
Il traversa rapidement la foule, bousculant violemment certains membres de la résistance avant de se retrouver devant Gabriel. Il lui afficha un grand sourire avant de lui mettre une droite assez forte pour le faire tomber au sol. « Espèce d’enfoiré. Il me semblait qu’on était amis, qu’on se faisait confiance. Apparemment j’avais tord... Et tu dis que tu as pensé à nous, que tu t’es inquiété pour nous ? Oh ben dans ce cas c’est bon ! Tout est pardonné ! » Il prit quelques secondes pour reprendre son souffle et se passa une main dans les cheveux pour les remettre en arrière et se calmer. « T’as vraiment baissé dans mon estime Gabriel. Va te faire foutre. » Il ne daigna même pas lui lancer un denier regard et commença à se diriger vers la porte du manoir.
Il le savait qu’il n’aurait pas du venir...
628 mots en moins de 12 heures ; + 180 points à la résistance.
« Sens les bonnes vibes, sista ! Ça ferait sourire un dépressif cette ambiance ! » lâcha Julian, aussi joyeux et loufoque que d'habitude. On aurait presque dit qu'il en avait fait un jeu. « …et tu ne m’as pas l’air dépressive. » Qu'est-ce qu'il attendait, qu'elle se roule par terre de plaisir ? Skylar resta silencieuse, observant toutes les personnes qui débarquaient au manoir Saint James. Elle n'avait pas vu la plupart d'entre eux de sa vie et se demandait comment on pouvait avoir tant de personnes au courant de projets de résistance sans que les choses tournent mal. La plupart des gens ici étaient des adolescents, à peine plus jeunes que Julian, qu'elle estimait déjà n'avoir rien à faire là. Les bras croisés devant sa poitrine, et se contenta d'observer, encore et encore, toutes les silhouettes et les visages qui emplissaient la salle. Le brouhaha se faisait de plus en plus intense. Puis, Sévan se décida enfin à se faire entendre d'un raclement de gorge, et c'est avec un visage dur et impatient que la jeune professeur le toisa. « Bien, je vous remercie d’avoir tous répondu à l’appel. Vous vous demandez pourquoi je vous ai tous fait venir ici et j’ai l’intention de vous répondre. » Encore heureux. Skylar pouvait sentir l'appréhension dans sa voix, et puis de toute manière, il parlait pour ne rien dire, cette phrase n'avait que pour effet d'introduire quelque chose. Elle pouvait le sentir, ce n'était pas le genre de mots qu'on utilisait quand on avait quelque chose de gentil et doux à annoncer. L'ambiance allait très vite changer, quelle que soit la chose qu'il avait à dire. « Cela fait maintenant plus d’un an que nos vies sont de nouveau menacées par les Mangemorts. Plus d’un an que nous nous cachons et enchaînons les missions dangereuses en espérant qu’un jour, nous gagnerons notre liberté. Ce n’est pas facile, car dans cette lutte, nous perdons des amis, de la famille. Des gens que nous aimons. » Et blablabla et blablabla. Décidément, Sévan ne savait pas ce que ça voulait dire, aller droit au but. Il enroulait tout ce qu'il avait à dire de petites belles phrases pompeuses, rien de mieux pour énerver l'américaine qui se contenta de lever les yeux au ciel. Et dire que certains étaient carrément en train de boire ses paroles. « Afin d’ébranler la confiance des gens en Caldwell et la sienne en ses sbires, nous avons laissé croire au Ministre qu’il était débarrassé de Gabriel Etherington et qu’Hadrian Wheland lui avait apporté sa tête. » Enfin une piste intéressante. « C’était un mensonge » La jeune femme laissa un sourire se dessiner sur son visage. Bien sûr, que c'était un mensonge. Elle le savait depuis le début. Ses enquêtes n'avaient mené à rien, sûrement parce que peu de personnes étaient au courant, voire peut-être seulement Sévan, qu'elle ne portait pas vraiment dans son coeur. Ces apparitions qui ont eu lieu un peu partout ces derniers jours ne sont pas le fruit de l’imagination de ceux qui les ont vues. Gabriel est bel et bien là, prêt à faire plonger Caldwell en enfer pour ce qu’il fait subir à la population sorcière d’Angleterre, » Cette fois, elle offrait un sourire radieux à la silhouette au fond de la pièce. Bien sûr, enfin, elle était contente que les choses reprennent leur cours de manière vraiment intéressante. C'était peut-être absurde, mais depuis le début, Skylar avait flairé quelque chose de louche dans cette histoire. Encore une fois, elle ne s'était pas trompé. Maintenant que la mort de Gabriel était parfaitement démentie, elle était emplie d'un sentiment de puissance, et surtout, elle allait pouvoir enfin trouver un réel attrait à la résistance. Si elle était entrée dans le mouvement, c'était uniquement pour lui, son soi-disant défunt ami. S'il revenait, elle aurait vraiment quelqu'un pour qui faire les choses. Gabriel avança doucement pour montrer son visage, dans la lumière, et Skylar ne put cacher sa jubilation. Elle qui pourtant, était toujours un mur parfait, laissa passer un peu de joie et d'amusement. Le leader de la résistance prit la parole, tentant de justifier ses actes. Mais Skylar n'écoutait que d'une oreille distraite. Elle était trop obnubilée par le fait qu'elle avait eu raison, et par les regards des autres résistants qui valaient vraiment le coup d'oeil. « J’ai feinté ma mort pour la Résistance. Et j’ai regretté chacun de mes jours loin de vous. Vous tous. Il ne s’est pas passé un jour sans que Sévan ne me donne de vos nouvelles, me fassent des rapports détaillés de ce qu’il se passait ou non. De vos états actuels. Toutes les décisions qu’il a prises en mon absence venaient de moi et de moi seul. » Alors comme ça, c'était lui qui lui avait assignée cet idiot de Julian Blackadder ? Sérieusement ? Il allait entendre parler d'elle, le faux macchabé. Il continua d'ailleurs son petit discours, et la jeune femme eut presque envie de rire... La situation était absurde, mais elle y avait tellement pensé qu'elle était fière d'elle. Julian fut le premier à briser le silence et Skylar leva les yeux au ciel. Mais elle pouvait lui reconnaitre quelque chose : lui au moins ne faisait pas une tête de dix pieds de long. Au moins, il réagissait. Il tenta même une petite blague qui passa inaperçue dans l'incrédulité ambiante. Skylar aurait pu faire semblant de rire, mais quand un rire monta dans sa gorge, c'était réel. Bon, ce n'était pas Julian qui la faisait rire, mais la situation. C'est alors que Nathan Hayter traversa la foule pour fondre sur Gabriel, lui faisant comprendre combien il était énervé, lui assénant un coup de poing qui fit chanceler le brun. Décidément, les gens ne savaient pas se retenir. « Eh, on se calme Hayter. » fit-elle. Puis elle se dirigea vers un Etherington chancelant pour l'aider à se relever, puisque visiblement, personne n'était prêt à le faire, pas même Sévan.
1000 mots en plus de 24 heures ; + 40 points à la résistance.
Tout était aller très vite. Elle n'avait pas du attendre très longtemps pour sentir l’atmosphère de la pièce monter d'un cran et les esprits s’échauffer. Au fond de la pièce, près de la porte, Petra observait ce beau monde réagir lorsque l'apparition de Sévan Blackhadder leur révélant une vérité des plus surprenante vint à eux. Elle écoutait attentivement, comprenait chacune des paroles qui s'échappaient de sa bouche mais pourtant quelque chose clocha dans son esprit cartésien « comment ? ». Elle avait entendu parlé de toute ces rumeurs concernant les apparitions de Gabriel un peu partout à Londres... mais de là à apprendre ensuite cet aveu concernant la vie de celui-ci, elle en fut quelque peu surprise, ébahie.... ébranlée. « Comment ? » se répéta la médicomage dans sa tête en fronçant les sourcils, à la fois rassurée mais aussi incrédule de cette nouvelle. Elle ne s'en était pas douté un seul instant. Après tout ce qui se passait dans le monde des sorciers, elle avait juste prit ces rumeurs pour un des effets de la folie qui frappait sans crier gare. C'est alors qu'elle observa, le souffle coupé, celui dont tous avait cru la mort arriver doucement pour prendre la parole. « Comment ? » encore une fois, cette voix qui s'intensifiait dans sa tête, lui proposant même de hurler ce simple mot qui changerait toute sa vision. Certes un mensonge était un mensonge... Mais une tête coupée ne repousse pas jusqu'à preuve du contraire, et Etherington n'était pas un phœnix... même s'il semblait renaître de ses cendres à cet instant précis. La tension était palpable... elle pouvait le sentir, elle redoutait même qu'une violente dispute se déclenche. Un mensonge pour la victoire d'un combat ? C'était le prix à payer pour ébranler Caldwell. Elle comprit. Elle n'eut pas besoin d'écouter les supplications du soit disant macchabée pour comprendre le plan, pour lui en donner tout son sens. Il avait frapper fort, il ferait très mal. Les paroles de Gabriel furent accueillit de diverses façon. Certains tentaient sans doute de remettre leurs esprits en place, d'autres, tout comme elle, se posait des questions quant aux détails concernant cette affaire. Évidemment, elle ne fut pas plus surprise que ça de voir un homme traverser la foule pour donner un coup de poing dans le visage de leur chef. Petra fronça les sourcils, elle n'aimait pas la violence, elle n'aimait pas voir des hommes se battre, surtout avec toute ces choses horribles qui se passaient dehors. Personne ici n'avait besoin de ça en plus. Ne pouvant rester de marbre, Petra laissa tomber un instant sa timidité. Puisque personne n'osait prendre la parole et que les esprits semblaient embrumait, il ne fallait pas laisser les difficultés de communications s’accroître. Observant l'homme repartir quelque peu énervé et passé à quelques centimètre d'elle pour rejoindre la porte, instantanément et par soucis de vouloir améliorer cette situation, elle l'interpella en murmurant presque « Ne partez pas...restez... ». Elle ne s'attendait pas à être écouté par un parfait inconnu, mais elle ne serait pas elle si elle n'avait pas tenté de calmer les choses. « Je crois que... » commença-t-elle d'une voix timide, tremblante presque discrète. Elle respira profondément «... Nous n'avons pas tous la même vie, nous ne nous connaissons pas tous entre nous pourtant nous sommes tous ici pour poursuivre le même dessein. Lorsque chacun de nous s'est engagé, nous savions quels étaient les risques et qu'il y aurait des sacrifices à faire... » elle lança un regard a l’intéressé qui se remettait de son coup et poursuivra, les joues écarlates, détestant parler en public. « enfin... tout ce que je veux dire... c'est que... Tout ce qu'il a fait... n'était pas dans le but de nous faire du mal, mais au contraire... pour nous aider à avancer vers notre bataille pour la liberté et ce même si les moyens engendrés n'étaient pas forcément des plus agréable... enfin... c'est ce que je crois. » sur ces paroles, Petra se tut et baissa les yeux en se collant doucement dans le coin dans lequel elle s'était mise. Elle n'avait jamais été très douée pour prendre la parole. Même si elle n'était pas le genre de femme à vouloir toujours en faire trop et s'afficher, elle n'était pas non plus du genre à laisser les autres se cracher au visage en perdant de vues les objectifs primordiaux. Choquée de son retour, elle l 'était, beaucoup, énormément. Elle attendait d'ailleurs des réponses aux questions qu'elle se posait, elle était sûre qu'il les donnerait, mais elle voulait par dessus tout éviter une dispute, des coups ou des cris. Evidemment... elle comprenait tout de même les réactions. Elle-même n'était pas une amie proche de ce Gabriel, ni de la famille, mais elle imaginait facilement ce que pouvait ressentir ceux qui lui avait fait confiance comme étant de la famille, ceux qui s'étaient attristés de sa mort, ceux qui en avaient souffert plus que tout. Leur réactions étaient légitime... Pourtant, il ne fallait pas se laissait emporté, il fallait continuer de se battre chaque jour. "Comment?" demanda t-elle d'une voix timide pour ne plus avoir à se faire remarquer.
829 mots en moins de deux heures ; + 360 points à la résistance.