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 — INTRIGUE 4 : sujet commun

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Hogwarts Chronicles
PNJ ⚡ the puppet master
Hogwarts Chronicles
Portus
Hominum revelio
⚡ Registration : 26/12/2010
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⚡ Fizwizbiz : 3613
⚡ Âge du personnage : plus vieux que le monde.
⚡ Nature du sang : rouge.
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MessageSujet: — INTRIGUE 4 : sujet commun   — INTRIGUE 4 : sujet commun EmptyMer 11 Juin - 9:54
POUDLARD ; sujet commun

Troisième tour.

Tous écoutèrent l’appel du Maître. Tous arrêtèrent leur torture mentale en même temps laissant un infime espoir de s’en sortir. La tête levée vers le ciel, les enfants écoutaient. C’était toujours impossible de sortir, mais on avait suffisamment le temps pour se remettre de nos émotions. Quelque part, ça faisait du bien de se dire qu’on pouvait respirer un peu. Ça ne dura que quelques minutes et puis…

Et puis les enfants reportèrent leur attention sur les sorciers. Faibles petites créatures qui ne pouvaient leur échapper. Ils s’amusaient bien, mais les choses sérieuses allaient commencer. Les sélections devaient débuter, mais pour cela, ils avaient besoin de se retrouver au même endroit et puiser suffisamment de magie pour mettre en place l’illusion. Un. Les enfants claquèrent des doigts une première fois et tous les sorciers tombèrent inanimés sur le sol. Deux. Leurs yeux devinrent blancs et un rayon magique frappa chaque corps au sol. Trois. Tous disparurent au second claquement de doigts. Quatre. Les enfants firent face aux autres sorciers, ceux qui n’étaient pas concernés et en un sourire, disparurent à leur tour. Un peu partout, les pièces se débloquèrent. Fleury&Bott était désormais désert, pareil pour le Chaudron Baveur. Tandis qu’à Poudlard, c’était autre chose. Les élèves et professeur qui étaient en train de déjeuner dans la Grande Salle tombèrent la tête la première dans leurs assiettes au même moment où les enfants ainsi que tous les sorciers apparurent.

Ils entassèrent les corps et firent une ronde autour. Le temps de la sélection avait commencé. Ils savaient que parmi les sorciers se trouvaient des marqués, mais ça allait être l’occasion pour le Maître de savoir qui allait pouvoir résister et qui allait mourir aujourd’hui. Pour les autres, il allait tester la résistance à la souffrance et le degré de magie tout ça en créant une illusion. Cette illusion serait en tout point parfaite : un labyrinthe, une ambiance oppressante et il allait mettre chaque sorcier face à sa plus grande peur. Game on.

Les conditions.


Comme toujours, le minimum de mots est de 200 et le maximum de 1000.

Plus de petits groupes, vous êtes tous dans la Grande Salle désormais, mais chacun doit se débattre avec ses propres peurs dans le labyrinthe créé par Mort. Pour cette intervention, vous vous réveillez seul(e) dans cet endroit plus qu'étrange. Le labyrinthe ressemble un peu à celui du 4 avec un mélange d'Alice aux pays des merveilles version bien glauque. Vos peurs ne se manifestent pas encore, vous pouvez commencer à essayer de chercher vos camarades ou essayer de trouver une sortie.

Les enfants ne sont pas présents dans le labyrinthe, mais vous pouvez tout de même les entendre rire ou chanter. Vos réponses vont traiter de l'aspect psychologique dans lequel se trouve votre personnage.

Le troisième tour dure environ deux semaines. Il est fortement recommandé de poster plusieurs fois dans le même tour histoire de rendre l'intrigue beaucoup plus intéressante.

Il n'y a pas d'ordre pour l'intrigue, vous postez quand vous en avez envie. Pour rendre le rp plus amusant, nous avons décidé de faire un nouveau barème.

— vous postez en 2h, vos points sont multipliés par 14.
— vous postez en 4h, vos points sont multipliés par 12.
— vous postez en 6h, vos points sont multipliés par 10.
— vous postez en 8h, vos points sont multipliés par 8.
— vous postez en 10h, vos points sont multipliés par 6.
— vous postez en 12h, vos points sont multipliés par 4.
— vous postez en 14h, vos points sont multipliés par 2.
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“ A labyrinth is a symbolic journey . . .
› Les Autres & O. Adalind Mallone


La Grande Salle. Un des endroits préférés de la Serpentard gourmande au possible. En plus, la pièce était grand – évidemment – spacieuse, et son plafond fascinait toujours Adalind lorsqu'elle n'était pas trop occupée à dévorer les mets les plus exquis que les Elfes de Maison préparaient en bas dans les cuisines. Les cuisines aussi, elle connaissait bien, pour y avoir fait de nombreuses escapades avec Piotr, et les autres parfois.
Mais pour le moment, elle s'occupait de son assiette, un peu à l'écart des autres élèves de sa maison. En effet, les Serpentard n'étaient pas ceux parmi lesquels elle avait le plus d'amis, à part Laserian, mais qui ne voulait pas se montrer avec elle devant les autres. La jeune sorcière posa seulement sa fourchette pour boire une gorgée d'eau à son verre puis se remis à déguster son poulet aux goûts un peu sucré et parfumé des différents miel dans lesquels les Elfes l'avaient fait cuir. Un peu d'herbes, et c'était parfait. Les plats qui montaient des cuisines l'étaient d'ailleurs toujours, et elle ne se souvenait pas avoir jamais mal mangé à Poudlard.
À côté de son poulet, des potatoes et quelques légumes avec de la sauce, bien qu'elle s'obstinait à plonger les pommes de terre frites dans la glace au lait qui reposait – et fondait – près de son assiette, ignorant les regards dégoûtés des autres élèves. Elle ne savait pas bien si ces regards étaient destinés à ses habitudes alimentaires originales ou au fait qu'elle était Née-Moldue. Sûrement les deux.
Mais ça n'avait pas d'importance.

C'est d'ailleurs au moment de glisser une potatoes recouverte de glace dans sa bouche que le vide remplaça l'image des sorciers, des murs de la Grande Salle et de son plafond mais aussi les sons des conversations, le goût de la frite sur sa langue et même la sensation chaude entre ses doigts. Sa tête tomba avec fracas dans son assiette, écrasant le poulet et les légumes, sa main soudain flasque renversant sa glace.

Quand enfin elle revint à elle, Adalind ne réalisa pas tout de suite ce qui n'allait pas. Comme un automatisme, ses lèvres, sa langue bougèrent pour avaler le morceau de potatoes qui lui trainait toujours dans la bouche. Mais l'atmosphère humide et silencieuse la fit ouvrir les yeux. Seulement alors elle s'était rendu compte qu'ils s'étaient fermés. Sa joue, plutôt que de partager l'assiette avec les succulents aliments, rencontrait la structure entre pâtée et granulats de la terre humide. Ses narines n'appréciaient plus du tout le fumet velouté de son poulet non plus.
Elle se redressant en position assise, essuyant le côté de son visage et regarda autour d'elle. Les fesses sur la terre, entourée de haies à hauteur démesurée. C'était quoi ce bordel ? Elle était seule. Personne. Même un Pro-Mangemort l'aurait sûrement rassurée. Elle aimait bien la solitude des fois, mais dans ce genre d'endroit... Torchant sa main sur son pantalon, elle attrapa ensuite sa baguette et se mit debout. Les haies semblèrent monter encore plus... Chouette.
« Lumos, murmura-t-elle en se faisant un peu de lumière. Y a quelqu'un ? cria-t-elle plus fort. C'est pas drôle comme blague !! Si je vous trouve je vous change en limace ! »
Pas de réponse. Elle fit un pas, puis deux. Un rire. Des gloussements. Elle stoppa net. Ce qu'elle détestait les gamins... ! Elle resserra un peu ses doigts autour de sa baguette et avala nerveusement sa salive.
« Je le sens paaaas.... »

› 580 mots. Réponse en moins d'1h + 420 points à Serpentard.
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May-Linh S. Eberhart
SLYTHERIN
cunning folks lay here
May-Linh S. Eberhart
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Les paupières de May-Linh frémirent, et ses sourcils se froncèrent, alors que peu à peu elle reprenait conscience. Un rire enfantin résonna au loin. Elle devait être chez elle, dans son lit. Elle devait n'avoir que cinq ou six ans, et son frère avait dû parvenir à attirer l'attention de leur père, d'une façon ou d'une autre, en profitant du sommeil de sa jumelle. Ravi, Stan riait aux éclats. Lorsqu'elle descendrait prendre son petit déjeuner, Ehren reporterait toute son attention sur sa fille, oublierait Stan, et May-Linh aurait brisé ce moment privilégié entre père et fils. Allongée sur le dos, elle ne bougea pas, même quand le matelas lui sembla aussi dur que le sol, et que ses doigts grattèrent autre chose que le tissu doux de son drap. Le rire de Stan avait une intonation familière, et qui lui fit davantage froncer les sourcils. C'était son rire cruel, celui qu'il avait lorsqu'il faisait le mal. L'impression d'être allongée sur une surface dure, froide et légèrement humide se renforça, à mesure que May-Linh réalisait qu'elle n'était pas chez elle, qu'elle n'avait pas six ans, et que les souvenirs revenaient.

Hermione.
Hailey.
Les enfants.

Le plafond de la bibliothèque avait disparu, et ce n'est pas de la pierre qu'elle sentait sous ses doigts, mais de la terre, qu'elle avait gratté dans son inconscience. May-Linh se redressa, le dos douloureux, et prit le temps de vérifier qu'elle n'était pas blessée. Elle se souvenait de la porte fermée de la bibliothèque, des apparitions spectrales des enfants, de leurs sourires démoniaques et de la lueur mortelle dans leurs yeux. Elle se souvenait du danger.
Pourtant, elle ne se trouvait plus dans le château, à en juger par les hauts murs qui l'entouraient. Derrière elle, un mur dont elle ne voyait pas le sommet, et sur sa droite ainsi que sur sa gauche, même chose. Le couloir dans lequel elle avait atterri, sans savoir comment, rejoignait un carrefour, à quelques mètres. En se remettant sur ses pieds, May entendit à nouveau ce rire, étouffé mais clairement menaçant, et elle fit volte-face, cherchant d'où venait ce bruit inquiétant. La semi-obscurité qui régnait l'empêchait de distinguer autre chose que les murs, et elle ne savait même plus s'il y avait un plafond au dessus d'elle, ou bien le ciel. Était-elle seulement encore au château ? La jeune fille posa sa main droite sur le mur, testant sa surface, sa texture. Froid, dur. Solide. Avec lenteur, May récupéra sa baguette, qu'elle serra entre les doigts de sa main gauche. Elle ne parvenait pas à déterminer avec certitude s'il y avait quelqu'un qui l'observait, mais la sensation de ne pas être seule lui hérissait les cheveux. Elle se sentait... en danger. A nouveau. Respire. Calme toi. May prit une profonde inspiration, laissant l'angoisse qui lui étreignait la poitrine refluer, puis relâcha son souffle. Elle avait peur, mais elle ne laisserait pas cette peur la paralyser. Elle ne pouvait plus compter que sur elle-même. Réfléchis. Si elle se trouvait ici, il y avait fort à parier qu'Hermione, Hailey, et tous ceux qui s'étaient retrouvés piégés devaient l'être également. Il fallait dabord qu'elle retrouve quelqu'un. Il fallait qu'elle bouge. Son regard se posa sur le mur, suivant sa surface aussi loin que ses yeux le lui permettaient, et finalement, elle s'en écarta. « Bombarda Maxima ! » récita-t-elle en pointant sa baguette. L'explosion retentit, faisant vibrer ses tympans et soulevant de la poussière. En baissant le bras avec lequel elle s'était protégée le visage, May s'attendit à trouver un trou dans le mur.

Il n'en fut rien.

Son sort avait bien fonctionné, il avait jaillit de sa baguette pour s'écraser contre le mur, qui était toujours là, intact. Sa magie était inefficace. « Merde. » jura-t-elle à mi-voix. Elle avait escompté marché tout droit, en passant directement à travers le mur, car une vilaine pensée, particulièrement désagréable, lui avait effleuré l'esprit, et elle avait espéré ne pas la voir confirmée. La poussière retombait, le mur ne bougerait visiblement pas, elle n'avait plus qu'à rejoindre le carrefour qu'elle pouvait apercevoir, et prier Merlin de s'être trompée.
Ses chaussures ne faisaient pas un bruit sur la terre, ce qu'elle apprécia. La main droite toujours sur le mur, qu'elle suivait à pas mesuré, et sa baguette toujours dans la main gauche, May arriva au carrefour. Devant elle, le couloir se poursuivait, sans qu'elle puisse cette fois savoir jusqu'où. Sur sa gauche, elle voyait un second couloir, apparemment infini lui aussi. Et sur sa droite, deux marches qui descendaient, et un troisième couloir qui débouchait sur un nouveau carrefour. « Merde. » répéta-t-elle à nouveau, oubliant ses bonnes manières. Elle était dans un labyrinthe. Un foutu labyrinthe.

782 mots en 1h ; + 420 points à Serpentard
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don't touch me



intrigue quatre


Ron mangeait. Il aimait bien manger, ce n'était pas nouveau. Bien sûr, à l'heure du repas, on n'en attend pas moins d'une personne, qu'elle se nourrisse et, au mieux, finisse son assiette. Pour le rouquin, ce n'était jamais un problème. Il dévorait, littéralement, sa cuisse de poulet, quand il croisa le regard amusé de quelques élèves. Certes, il était désormais professeur, et de ce fait, se devait de respecter certains codes. D'être plus discipliné, plus éduqué également. Il ne s'agirait pas de perdre son autorité face aux étudiants. Ron reposa le poulet, et prit les couverts pour finir son assiette. À force de sport, à force de vol, il était fatigué, et affamé. Il jeta un œil dans la salle, cherchant Hermione du regard. Il ne la trouva pas. Ses paupières s'alourdirent. Il voulut se lever, mais tomba, tête la première, dans son assiette. La cuisse de poulet à la main.

C'est un chant qui le réveilla. Une comptine, bien connue, qu'une voix d'enfant récitait à tue-tête. La tonalité, les intonations, cette voix était fantomatique. Autrement dit, flippante. Ron se tint la tête entre les mains, il avait une énorme bosse sur le front, et une douleur lancinante au niveau du dos. Plusieurs fois, il cligna des yeux, s'attendant à voir autour de lui une foule de professeurs et d'élèves , inquiets ou amusés de sa chute. Quelque chose, pourtant, au fond de lui, lui souffla que ce ne serait pas le cas. Qu'il était ailleurs, et que de mauvaises choses allaient se produire. Appelez ça du pessimisme, ou de l'instinct après sept années à Poudlard où le rouquin enchainait les galères aux côtés d'Harry et Hermione, mais quelque chose n'allait pas. Et cette fois, il était tout seul, dans ce bourbier. The itsy bitsy spider climbed up the waterspout. La voix venait de nulle part, et de partout à la fois. Ron tenta de crier, mais un simple gémissement sortit d'entre ses lèvres. Il se leva, difficilement, et s'approcha du mur. Qui n'en était pas un, sinon une simple haie, solide, robuste, impénétrable. « Par la barbe de Merlin, c'est quoi ce bazar ? » grogna-t-il. Il leva les yeux au ciel, mais ça ne l'aida pas plus que ça. Ron sortit sa baguette. Un petit sortilège d'incendio, et ces haies partiraient en fumée. Pas vrai ? Le jet de lumière vint frapper l'obstacle, mais il n'y eut aucun dégât, d'aucune sorte. Pas même une petite trace noirâtre de brûlure. Rien. Il tourna la tête à droite, et vit un couloir qu'il décida de prendre. Ron le savait : ça ne mènerait à rien. Ce genre de choses ne menait jamais à rien, et il avait la poisse pour encore toute une vie. Quand le monde sorcier allait mal, c'était lui qui se retrouvait dans les situations les plus incongrues. Coincé dans un couloir. Une bifurcation lui permettait d'aller à droite, ou à gauche. Après quelques secondes d'hésitation, il se lança, pour finalement finir sur une impasse. « EHO ? Y A QUELQU'UN ? » s’époumona-t-il. Sans réponse, sans résultat. Il fit demi-tour, accélérant le pas. Down came the rain and washed the spider out. Ta gueule, le nain. Cette voix lui devenait insupportable. Ron trottinait, tournant au gré de ses envies, d'un côté ou de l'autre, gardant la main droite sur le mur droit. Une technique que Hermione lui avait un jour appris, comme si ça allait lui être utile – finalement, il s'avérait que oui. Il faudra qu'il la remercie lorsqu'il sortira de là. Out came the sun and dried up all the rain. Désormais, Ron courrait. Il voulait sortir. Diable, il le voulait plus que tout. Ses pas résonnaient sur le sol, claquant la terre, et tout se ressemblait tant qu'il n'avait pas l'impression d'avancer, ni même de bouger. Était-ce un rêve ? Bien sûr que non. Un cauchemar. Le genre de frayeur éveillée qui lui collait toujours aux basques. And the itsy bitsy spider climbed up the spout again. Autour était flou. Ron traçait, à perdre haleine. Jusqu'à trébucher, jusqu'à se prendre un mur en plein visage. Face contre terre, il retournait au pays des rêves. Des cauchemars.


Code by Fremione.

693 mots en moins de deux heures ; + 420 points aux neutres.

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Judikaël Lawford
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Judikaël Lawford
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trapped in your own mind

Judikaël ouvre les yeux. Son corps est gelé et il réalise alors qu'il est étalé sur le sol, la joue posée sur le tapis humide de l'herbe. Une odeur rance assaille immédiatement ses narines et il se redresse, la tête lourde. Une immense haie se dresse en face de lui. Mal taillée, les arbres qui la composent sont noirs et tordus et le jeune homme réalise alors que tout est pourri, rongé par une maladie obscure. Les doigts tremblants, il tend la main vers la haie, ne comprenant pas comment il peut se trouver dans un tel endroit. Avec un cri rauque, il s'écarte brusquement en croyant apercevoir deux yeux jaunes luire entre les branches de la haie sombre. Son cœur bat la chamade et une fine pellicule de sueur recouvre son corps. Le sol était glacé, mais l'air ambiant au contraire est chaud, étouffant. Comme s'il se trouvait dans une forêt tropicale dont l'air nauséabond serait pollué par la pourriture des arbres et un nombre incalculable de maladies. L'odeur est insoutenable, pour un nez aussi sensible que le sien et Judikaël plaque une main sur sa bouche. Ce n'est pas le moment de se montrer faible. Cet endroit est dangereux, il le sent jusqu'au plus profond de ses entrailles. Il fait si chaud et pourtant, il a froid.
Un grondement rauque retentit alors à quelques mètres et Judikaël fait volte-face, pour se retrouver face à une silhouette familière. Son cœur cesse de battre pendant quelques secondes. « Cours, » souffle la voix perfide de Bellatrix à ses oreilles. Non, non, non, pas encore. Le grondement s'intensifie et se rapproche, alors il cesse de réfléchir, et se met à courir. Plus vite que jamais, jusqu'à ce que son cœur n'explose, il fonce dans les couloirs étroits formés par les haies sombres qui l'entourent. Il entend les lourdes pattes du monstre fouler la terre pourrie à une vitesse folle et bien vite, le Serpentard se rend compte qu'il n'est pas seul. Le rire fou de Bellatrix résonne à ses oreilles mais Judikaël ne s'arrête pas de courir, il ne peut pas s'arrêter maintenant, s'il le fait, il sait ce qu'il adviendra.

Les crocs déchireront ses chairs, les griffes s'enfonceront dans ses flancs, le poison se répandra dans ses veines, pour le rendre comme eux. Et la douleur, insoutenable, la peur, terrible. Il ne peut pas revivre ça, il n'en est pas capable. Il court si vite, dans une obscurité si dense, qu'il ne voit pas l'épais mur de végétation qui se dresse face à lui. Il se le prend de plein fouet et les branches lacèrent son visage. Judikaël se retourne, le cœur au bord des lèvres, incapable de reprendre son souffle. Alors il les voit, les yeux jaunes qui le fixent, affamés. « Non, pitié... Declan... Declan, s'il te plaît... » Mais son grand-frère ne viendra pas. Pas cette fois-ci, Judikaël le sait. Il est seul. Alors il plonge sa main dans sa poche et en sort sa baguette, qu'il pointe sur l'un des monstres. Greyback peut-être, oui, ça doit être lui, l'énorme loup à la gueule ouverte. Ils se rapprochent encore et le Serpentard n'a plus d'autre choix, la formule maudite s'échappe d'entre ses lèvres et le rayon vert quitte sa baguette pour foncer vers le monstre. Le sort frappe le loup de plein fouet et Judikaël le regarde s'effondrer. Les autres monstres disparaissent, comme s'ils n'avaient jamais été là. A la place du loup-garou, un corps humain apparaît et le Serpentard sent son cœur s'arrêter. Non. Oh, non. Les jambes tremblantes, le jeune homme se rapproche tandis qu'un nuage s'écarte, laissant apparaître la lune ronde et lumineuse qui éclaire la silhouette allongée sur le sol, inerte.
Ses genoux ne le supportent plus et Judikaël s'effondre à côté du corps pâle et immobile d'Orion, ses doigts tremblants agrippent ses épaules, ses ongles s'enfoncent dans la chair du Serdaigle.« J'voulais pas... Orion j'voulais pas... » Les larmes perlent aux coins de ses yeux, il n'a plus de forces, il n'a plus rien.

673 mots en moins de 2h• + 420 points à Serpentard
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Piotr E. Newgate
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Piotr E. Newgate
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Et c'est comme ça que j'ai fini par faire tourner les serviettes !

Le Gyffondor termina son récit fort passionnant sur la dernière concertation digne d'un G8 dans les vestiaires de son équipe de Quidditch, narrant avec passion la façon dont, à moitié nu aux côtés de ses coéquipiers dans l'optique de se ruer à la douche peu de temps après, il s'était retrouvé totalement nu pour faire tourner ses serviettes de bain dans les airs provoquant des éclats de rire et des hurlements choqués de la part de certains. Non seulement cette histoire manquait cruellement de sérieux mais en plus, une élève de cinquième année l'arrêta sur le fait qu'il avait besoin de plusieurs serviettes remettant en question sa virilité et sa capacité à se sécher avec un seul morceau de tissu cotonneux. A cette attaque fourbe, il arqua un sourcil, prit une pose de penseur en mode je suis persuadé d'avoir planté ma fourchette dans ma patate dauphine que je vais aussitôt lever à mes lèvres pour m'empresser de la dévorer, bien vite transformée en vide intersidéral au moment où je tente d'avaler la prisonnière de ces dents de fourchette. Mais pour faire genre il s'est rien passé, Piotr mâcha dans le vide ne tarissant pas d'éloge sur la cuisson parfaite de son plat essentiellement composé de patates et de viandes. Bah ouais parce qu'apparemment les garçons ça mange que des patates et des viandes selon Rose alors il lui jette un regard complice et cette fois prête attention au contenu de son plat avant de viser et attaquer un ingrédient opaque. Bref, revenons-en à cette histoire de serviettes car oui, l'imbécile qui a passé le test d'entrée dans l'équipe de Quidditch en pyjama a une technique secrète lorsqu'il prend sa douche et l'explication se ramène, traînante, alors qu'il rame à trouver autre chose à dire que ouais j'ai besoin d'une serviette pour mes pieds, une pour mon corps d'athlète et une pour ma chevelure soyeuse. Mais le brun n'en aura pas le temps puisqu'en deux temps trois mouvement, un vent de folie secoue la grande-salle plongeant tout le monde dans ses assiettes.

Vas-y j'avais pas fini mon explication ! On va me prendre pour une chochotte maintenant ...

Une protestation s'élève en même temps qu'un poing revanchard entre les murs buissonneux qui entourent le Gryffondor alors qu'il se retrouve là, allongé de tout son long sur un sol inconnu. Mayday mayday les patates étaient empoisonnées, Roger Tango Deltaplane, répondez-moi si vous m'entendez ! Il se redresse, pas même surpris de se retrouver dans un autre endroit que la grande-salle et ouvre l'oeil et l'oreille. Bon ... vois le côté positif des choses Piotr, au moins là en pleine nature, tu auras le temps de réfléchir à une explication rationnelle et une excuse du genre c'était les serviettes de Deirdre que tu avais gentiment proposé de nettoyer à la main ... Ouais mais ça marche pas non plus, quel homme viril fait encore sa lessive à la main ? Ouais non ça va pas en fait ...
Pas même les rires pervers d'enfants ne le dérangent alors qu'il avance droit devant,claquant lascivement des mains en rythme avec sa marche.

528 mots
+ posté en moins de 2h
; + 420 points à Gryffondor


Dernière édition par Piotr E. Newgate le Mer 11 Juin - 14:35, édité 1 fois
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Andréas Montgomery
WIZARD
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Andréas Montgomery
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⚡ Âge du personnage : trente-quatre ans.
⚡ Nature du sang : né-moldu.
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En voyant les enfants lever la tête vers le plafond du Chaudron Baveur, Andréas s’était dit que c’était enfin terminé. Probablement qu’ils allaient disparaître emportant avec eux ce froid mordant et les laissant s’occuper du cadavre au sol en appelant les Aurors ou la brigade. Il allait se tourner vers le dénommé Marc, mais tout d’un coup, plus rien allait. Il sentait ses membres s’engourdir. Il voulut ouvrir la bouche pour parler, mais il n’y arrivait pas. C’était comme si on avait pris contrôle de son corps. Sa vision se brouilla et il se sentit tomber sur le sol. L’inconscience le guettait et il tenta de lutter vainement. Il vit le corps de la jeune élève de Poudlard s’effondrer juste à côté d’eux. D’un côté ça le rassura un peu, il avait peur d’avoir eu un malaise en plein milieu de ce bordel. Apparemment ça semblait venir des enfants, encore une fois et Andréas n’avait pas envie de laisser son corps à la merci de ces fantômes. Qui sait ce qu’ils allaient faire d’eux ? Où est-ce qu’ils allaient aller ? Allaient-ils mourir ? Il tenta de ramper sur le sol, mais son bras tomba mollement sur le plancher en bois. Ses yeux se fermèrent et ce fut le blackout total.

Andréas se sentait comme dans du coton. Un coton oppressant et dérangeant. Ses yeux s’activèrent derrière ses paupières et il sentit une douleur lui électriser le bras. Avait-il fait un mauvais rêve et par réflexe il aurait tapé contre le mur ? Il ouvrit les yeux difficilement et mit quelques secondes pour se repérer. Un rire lui glaça le sang. Un enfant. Les enfants ! L’homme se redressa d’un coup et chercha des yeux les gens du bar. Il remarqua enfin qu’il n’était plus dans le Chaudron Baveur. « Qu’est-ce que… » Le sol, c’était des dalles grises, quelques-unes étaient fissurées par le temps tandis que d’autres arboraient une jolie mousse verte. Les murs quant à eux donnaient l’impression d’être d’immenses haies qui étaient tellement hautes qu’il était impossible de voir le ciel. Andréas sortit sa baguette. « Lumos ! » Une petite lumière s’éclaira au bout de sa baguette. Il se redressa en s’appuyant sur son bras douloureux et manqua de s’écrouler. Il s’aperçut enfin qu’il saignait au niveau du poignet et comprit d’où ça venait lorsqu’il vit l’énorme écharde qu’il avait dans la peau. C’était probablement quand il avait voulu bouger son bras. Il l’enleva avec précaution tout en grimaçant de douleur et se redressa après avoir compressé la plaie avec un bout de son sous-pull arraché à la va vite. Il s’approcha un peu plus des murs et en les touchant, il comprit que ce n’était pas une simple tapisserie en mode haie, mais véritablement des plantes. Le rire qu’il avait entendu en se réveillant retentit de nouveau. Andréas décida de le suivre.

Il arriva à un croisement. « Eho ! Y a quelqu’un ? » Appela-t-il. Il tendit l’oreille dans l’espoir d’obtenir une réponse, mais le silence régnait en maître. C’était oppressant. Il n’avait aucune trace des autres et ça l’inquiétait un peu. Il espérait qu’ils allaient bien.

523 mots en moins de deux heures ; + 420 points aux neutres
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Dante Rosewood
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Dante Rosewood
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⚡ Âge du personnage : dix-sept ans.
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Elle entendait la voix de sa cousine très lointaine. Elle n’était que douleur. Elle avait l’impression que son corps était parcouru par des dizaines de courant électrique qui lui meurtrissait les muscles au fur et à mesure qu’ils passaient. Ça faisait tellement mal. Et puis soudain, la douleur cessa. Tout cessa. Etait-elle morte ? Ou était-elle en train de mourir ? Quoi que ce soit, elle ne ressentait plus aucune douleur juste le néant et l’inconscience qui arrivaient à grand pas.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux à nouveau, elle ne se trouvait plus dans les toilettes des filles. Il n’y avait pas Abbey, ni la petite de Gryffondor. Elle était seule dans un endroit inconnu et bien sombre. Elle entendait les murmures des enfants sans comprendre un traitre mot de ce qu’ils disaient et ça la perturbait. Elle se mit en position assise tout en sortant sa baguette de sa poche et elle réfléchit. Elle remit de l’ordre dans ses idées tout en analysant la situation. Les enfants enlevés il y a des mois de ça étaient de retour en une version bien plus glauque et morbide d’eux-mêmes. La Marque commençait à devenir bien trop douloureuse. Elle était quasiment sûre qu’ils n’étaient pas de retour que pour elle, ailleurs dans le château ou pire dans toute l’île ils devaient terroriser d’autres personnes. Définitivement, ce n’était pas bon signe. Peu importe ce que c’était, ça n’était pas bon pour qui que ce soit. La première fois qu’ils avaient fait face à cette chose qui leur avait posé la marque, des fantômes étaient devenus les tortionnaires. Là, des enfants, mais dans quel but ? Qu’allaient-ils affronter cette fois-ci ?

Dante se redressa en entendant un bruit derrière elle. Elle chancela légèrement et dut se rattraper au mur. Elle poussa un cri de surprise en sentant sa main s’enfoncer à l’intérieur. Ses doigts entrèrent en contact avec une branche. La jeune fille leva les yeux. « Oh my… » Elle retira son bras aussi vite que possible de peur de se faire aspirer par… cette immense haie. Son attention fut attirée par le bruit qui l’avait fait se lever quelques secondes auparavant. Elle plissa les yeux dans l’espoir d’apercevoir quelque chose dans la pénombre et crut faire une crise cardiaque en voyant le bout d’une chaussure rouge immense. Sans réfléchir, elle se mit à courir. Peut-être que son imagination lui jouait des tours, mais elle était presque sûre qu’il y avait un clown là-dedans et elle n’avait pas envie de lui faire face. Au croisement, elle tourna à droite et continua de courir sans un regard en arrière. Peut-être qu’elle allait tomber sur quelqu’un d’autre. Elle espérait au plus profond d’elle qu’Abbey allait bien.

450 mots en moins de 4h ; + 240 points à Serpentard.
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L’instant d’avant elle tenait un enfant dans les bras, essayant de le rassurer comme elle pouvait. Le visage ensanglanté, elle avait essayé de convaincre le professeur Kincaid que tout ce qu’il voyait n’était qu’illusion.  Et l’élève de Poufsouffle qui était là pour l’aider avait mis le feu à la boutique. C’était tout ce qui s’était passé puis tout était devenu sombre. L’instant d’après, Alice se réveillait avec un horrible mal de crâne. Elle porta une main à son visage en sentant sa peau comme si elle était plus lourde que d’habitude. Elle gratta légèrement avant de regarder ses doigts de nouveau. Du sang. Ce même sang qui tâchait ses vêtements. Le sien donc. Elle n’avait aucune idée d’où est-ce qu’elle pouvait se trouver. Elle n’était plus à l’intérieur de Fleury&Bott et pire encore, elle était seule. Irrémédiablement seule. Elle tendit l’oreille dans l’espoir d’entendre du bruit ou quelqu’un appeler, mais rien si ce n’est le silence. Un silence tellement oppressant qu’il en devenait bruyant. Alice se redressa et prit sa baguette. Il était temps pour elle d’explorer les lieux. Elle utilisa le lumos pour voir où elle allait. Elle comprit au bout de quelques secondes où elle se trouvait, probablement l’influence du livre que sa grand-mère lui lisait sans cesse quand elle était petite. Elle était dans un foutu labyrinthe qui allait probablement la rendre aussi folle que la Alice de Carroll. Elle soupira, qu’est-ce que ces choses essayaient de faire au juste ? Et où pouvait bien se trouver les autres ? Elle espérait que rien de grave ne leur était arrivé.

Elle les entendit lorsqu’elle arriva au tout premier croisement du labyrinthe. Les rires. Ils étaient aussi sinistres que quand elle les avait entendus la première fois. Ça lui donnait froid dans le dos. Les lèvres pincées, elle prit le chemin qui allait tout droit dans l’espoir de trouver quelqu’un sur sa route. Pourtant, plus elle avançait plus elle se rendait compte que la seule chose qui semblait régner en maître ici étaient ces enfants. Pas le moindre appel à l’aide, juste des rires ou des chants. Alice détestait ça, elle commençait à se sentir vraiment mal. Elle accéléra le rythme puis finit par se mettre à courir, baguette en avant pour voir où elle allait. Elle sentait qu’elle devait continuer dans cette direction. Comment ? Simplement parce que les murmures dans sa tête devenaient de plus en plus fort à mesure qu’elle progressait. Peut-être que la sortie n’était pas loin.

413 mots en moins de 6h ; + 200 points à la résistance.
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— INTRIGUE 4 : sujet commun Tumblr_mx371medSv1srq1awo5_250Abbey tenait encore sa cousine dans ses bras, elle avait l’air d’aller si mal. La jeune femme ne savait comment faire pour la soulager, impuissante. Elle en était encore sur cette pensée lorsque, alors qu’il n’y avait eu aucun signe avant coureur, elle perdit connaissance. Plus rien, plus de petite fille malfaisante, plus de douleur, plus de cris. Le noir, juste le noir, inconsciente bienfaisante.
Abbey ne savait pas depuis combien de temps elle était restée dans les vapes, reprenant doucement connaissance. Elle porta sa main à sa tête, celle-ci la lancinant doucement. Elle avait du chuter assez durement cette fois-ci. La première chose qui frappa la jeune femme, ce fut l’absence de bruit. Pas un son, elle n’entendait plus Dante, ni la petite gryffondor qui était avec eux. Et c’est sur cette pensée qu’elle ouvrit les yeux brusquement. Plus de toilettes des filles, plus de petite fille, plus de Dante.

Se redressant péniblement en posant ses deux mains sur le sol, elle se mit à regretter le carrelage des toilettes de Mimi Geignarde, il aurait été frais, presque doux en comparaison du sol cahoteux, des petits gravillons marquant les paumes de la jeune femme. De plus, les toilettes présentaient un autre avantage, elle en connaissait la sortie. Portant son regard autour d’elle, tout ce qu’elle pu apercevoir fut des haies d’une hauteur assez importante. Des haies, toujours des haies.

Abbey se leva doucement, avant de marcher en regardant autour d’elle. « Il y a quelqu’un ? » Dante... Abbey-Lee se faisait du soucis pour sa cousine qui, la dernière fois qu’elle l’avait, il y a quelques minutes à peine, n’était pas au meilleur de sa forme. Accélérant un peu le pas, elle arrêta de se faire du soucis pour Dante, s’en faisant pour elle alors qu’un rire répondait à sa question. Un rire d’enfant, malsain et effrayant. Depuis quelque minutes, Abbey avait apprit à craindre ce son, celui-ci ne présageant rien de bon. Portant sa main à sa baguette, elle l’a brandit devant elle. « Lumos ! » La lumière générée par magie ne lui apporta pas beaucoup plus d’espoir. Elle avait beau avancer, à chaque embranchement se trouvait encore des allées de haies, encore ces foutues allées ! Elle se trouvait dans un foutu labyrinthe ! Et même si l’idée de rester sur place en attendant que cela se passe était tentante, elle devait trouver la sortie au plus vite, ne voulant pas être plus que possible le jouet de ces spectres de gamins. Alors elle accéléra encore le pas, continuant toujours tout droit, ne jamais tourner sauf en cas de nécessité, mais toujours suivre la même direction. Car elle ne resterait plus terrée dans un coin en attendant que ça se passe.


455 mots, en moins de 2h + 280 points à Serpentard


Dernière édition par Abbey-Lee Kniteburry le Jeu 12 Juin - 12:04, édité 2 fois
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“ A labyrinth is a symbolic journey . . .
› Les Autres & O. Adalind Mallone


Adalind avançait doucement dans le dédale sombre. Parfois le sol de pierre laissait place à des dalles, parfois ce n'était qu'un amas de racines... Dans ces cas là, la jeune sorcière accélérait le pas, de peur que les appendices végétaux ne l'attrapent et l'engloutissent.
Depuis un moment déjà, elle sentait de fines gouttes de transpiration glisser le long de sa colonne vertébrale et dévaler sa peau jusqu'entre ses reins. Elle tentait cependant de toujours garder sa main gauche le long de la paroi de ce côté. Mais sans jamais la toucher, on sait jamais avec les trucs magiques. Adalind se souvenait vaguement avoir lu quelque part qu'il fallait choisir un côté et toujours s'y tenir... en revanche, elle ne savait pas si ça fonctionnait dans les labyrinthes magiques, mais elle l'espérait.
Hormis les rires et les chants enfantins qui lui parvenaient, elle avait parfois l'impression d'entre autre chose, un bruissement, des bruits de pas, quelque chose, derrière ou à côté d'elle mais à chaque fois qu'elle regardait : rien.
Promenons-nous dans les bois.. ~ le duvet de petits cheveux sur la nuque d'Adalind se hérissa et elle accéléra un peu la cadence, la respiration saccadée par l'angoisse. Et si jamais elle ne trouvait la sortie ? Non, elle ne pouvait pas penser à ça... Penser à quoi alors ? Qui avait fait ça ? Elle n'avait aucune chance de savoir. Pourquoi ? Encore moins...
Dépitée, elle s'arrêta un instant. Mais les bruissements et les chuchotements reprirent. Oh oui elle est là... Elle n'a pas vu... Elle ne sait pas... Un frisson violent parcourut tout le corps de la Serpentard et elle se mit à courir. Les marmonnements aux s sifflants et aux syllabes trainantes la poursuivant. Elle ne ralentit que pour se rendre compte qu'elle avait arrêté de contrôler la paroi sur sa gauche.
« Merde !  » lâcha-t-elle bruyamment.
Les murs semblèrent bouger évoluer, elle en entendait les raclements et les grincements. Quelque chose... Ses pensées n'étaient déjà plus très claires. Si ? Elle ne savait pas trop. Bon, tant pis, recommencer. La paroi sur sa gauche, tout ça.
«  Y a quelqu'un ?  demanda-t-elle encore à la cantonade. Enfin... Quelqu'un de gentil qui me veut du bien ?  » précisa-t-elle tout de même. Mais seuls d'autres rires et bruits de petits pas qui courraient lui répondirent.
Ralentissant encore, elle changea sa baguette de main et essuyant la sueur de sa paume droite sur son pantalon avant de repasser le petit bout de bois qui lui semblait si négligeable entre les bons doigts.
Elle ne sait pas... Il est là... Elle ne voit pas mais lui voit. Voit tout... Le dernier son sembla s'étirer dans l'air et les murs ou les haies, enfin ce qui l'enfermait, sembla soudain se rapprocher dans son dos, la forçant à se remettre à courir.
Elle ne savait pas si la peur la faisait voir ou entendre des choses, ou ressentir ou bien si c'était bel et bien ce qui se passait. Mais, franchement, Adalind n'avait juste pas envie de vérifier.
À manger.... Sortir … ooooh... Ca continuait toujours... La sorcière se serait bien bouché les oreilles mais elle aurait alors eu les mains occupées...
« Silencio !   tenta-t-elle en jetant un sort devant elle. Silencio ! Silencio !  » répéta-t-elle en pointant de tous côtés. Des rires enfantins lui répondirent encore. Loup, y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? Adalind gémit et tenta d'avancer d'avantage, essayant de ne pas oublier de longer son mur. Parfois il y avait de l'écho, parfois elle avait l'impression que les sons lui venaient de loin comme s'ils devaient passer à travers un oreiller. « Je prends mon fusil ! J'arrive ! Me voilà ! » Elle étouffait là-dedans.
« SILENCIO ! » hurla-t-elle cette fois, son sort jaillissant de sa baguette pour ne toucher qu'un mur, loin.
Sauvons nous ! achevèrent les voix chantantes des gamins.

› 652 mots. Réponse en moins de 12h + 420 points à Serpentard
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— INTRIGUE 4 : sujet commun Tumblr_n0ia4lw97a1rb4mroo1_250La journée avait débuté de façon on ne peut plus normale, je m’étais levée, habillée, puis était arrivée l’heure d’aller en cours.  J’étais maintenant tranquillement assise à la table de Serdaigle, une bouchée de poulet encore dans la bouche alors que j’observais mes camarades. Tout semblait normal, certains riaient entre eux, d’autre comme moi se tenaient un peu à l’écart, se concentrant sur leur repas. Ce dernier était d’ailleurs savoureux, comme d’habitude. Avalant la chaire que j’avais encore dans la bouche, je décalais mon assiette de la main droite, ne voulant pas mettre ma manche dans la sauce alors que je tendais la main pour saisir mon gobelet de jus de citrouille. Car ce repas avait beau être délicieux, il ne manquait pas de me donner soif pour autant. Mes doigts à peine avait-il glissé sur la surface de mon gobelet que tout ce fit noir. La lumière ne venait pas de s’éteindre, non, je me sentis glisser vers l’inconscience, comme lorsque vous êtes sagement allongés dans votre lit et que vous vous sentez emportés par le sommeil. La sensation était la même.

La première chose qui me revint fut la sensation de n’avoir pas la table contre ma joue. Non, mon visage était à l’air libre, et il faisait frais. Ouvrant les yeux, je ne vit pas le plafond enchanté de la grande salle. J’étais dehors. Fronçant les sourcils alors que je me demandais comment j’avais bien pu atterrir là. Me redressant en position assise, et en profitais pour observer mon environnement le plus immédiat. Je n’étais pas dans le parc du château comme je l’avais espéré pendant quelques secondes. Non, je ne connaissais pas cet endroit, et je devais bien avouer que cela ne me plu guère, n’étant pas en terrain familier.

Je me relevais donc, époussetant ma robe de sorcière devenue poussiéreuse. Ring Around a Rosey... Je me retournais vivement, attrapant ma baguette qui était alors sagement dans ma poche. Les voix enfantines ne semblaient venir d’aucun endroit en particulier, et j’avais beau regarder autour de moi, je ne vis personne. « Lumos » Et la lumière diffusée par mon sort de m’apprit rien de plus, j’étais seule, dans une allée bordée par de hautes haies. Avançant un peu, cherchant n’importe quoi de familier. A pocket full of posies...Je n’aimais pas ça, cette comptine me donnait la chaire de poule, et comme si cela ne suffisait pas, je me retrouvais à un carrefour. Ashes, ashes... Je pris à droite. A quoi pouvait bien me servir ma baguette contre une simple comptine, dont je ne pouvais voir les chanteurs ?! A droite, toujours à droite. Et alors que la peur commençait a faire son office, je ne pouvais m’empêcher de me demander si cela était une mauvaise farce, étais-je seule ici ? « Il y a quelqu’un ?? » Nulle réponse, si ce n’est la fin de cette satanée chanson. We all fall down.


486 mots en moins de 2heures + 280 points à Serdaigle


Dernière édition par Evony C. Peters le Jeu 12 Juin - 12:02, édité 1 fois
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Cameron L. Powell
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Cameron L. Powell
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Avec un sourire en coin, Cameron salua les deux filles de sa classe, qui se levèrent et quittèrent la Grande Salle. Elles avaient le mérite de ne pas être obnubilées par le maquillage-les garçons-leurs cheveux (pas forcément dans cet ordre), et Cameron s'entendaient bien avec elles. Si elle ne recherchait pas vraiment la compagnie de ses camarades, elle appréciait néanmoins de pouvoir discuter et plaisanter en toute légèreté. Ici, les orphelines passaient presque inaperçues, alors qu'à l'Institut de Sorcières de Salem, Cameron avait fait figure de rareté, et s'attirait souvent de la compassion, chose qu'elle ne supportait pas. Oui, elle avait perdue ses parents, mais elle était encore en vie. Elle était en bonne santé, elle s'en sortait dans ses études. On pouvait la plaindre, mais pas la prendre en pitié.
Son attention se reporta sur son assiette, encore à moitié pleine, et elle planta les dents de sa fourchette dans un bout de saucisse. Peut-être pourrait-elle sortir profiter des dernières lueurs du jour, avant de se pencher sur ses devoirs. La nuit tombait rapidement, comme elle pouvait le constater en coulant un regard vers l'une des hautes fenêtres de la Grande Salle. Peut-être que Joshua serait partant pour aller se promener avec elle, et alors...

...et alors elle reprit conscience. Alors que son esprit analysait à peine qu'elle était à terre, son instinct prit aussitôt le dessus, l'intimant de contrôler sa respiration et de rester immobile, simulant toujours l'inconscience, afin de prendre le temps d'analyser cette curieuse situation. Un rire léger résonna, puis le silence revint. Lourd. Inquiétant. Cameron constata rapidement qu'elle n'était pas blessée, mais surtout, elle comprit qu'elle ne se trouvait plus dans la Grande Salle. Il n'y avait plus de bruits de conversations, plus d’entre-chocs de couverts. Les yeux fermés, elle passa en revue ce dont elle pouvait se rendre compte. Elle était allongée sur une surface dure et froide, légèrement humide, et une odeur lui chatouillait les narines. Une odeur végétale, la même que celle qui régnait dans la forêt. Sous la peau tendre de ses doigts, elle pouvait sentir qu'il y avait de la mousse, et de la pierre, rugueuse. Pourtant, elle n'avait pas l'impression d'être dehors. Elle tendit l'oreille, laissant de longues minutes s'écouler, mais ne parvint pas à entendre le moindre son qu'un animal aurait pu produire. Rien de naturel. Cameron ouvrit les yeux, sachant déjà que son regard ne rencontrerait pas la frondaison des arbres, et encore moins le ciel. Au lieu de ça, elle ne vit que du noir, et de hautes haies.
Avec des gestes lents et mesurés, l'adolescente ramena les jambes vers elle, pour se retrouver en position accroupie, prête à bondir à la moindre menace. Devant elle, il n'y avait qu'un long chemin bordé de haies immenses, dont elle ne voyait pas le sommet, et derrière elle, même chose. Un léger chuchotis retentit, et Cameron se tendit, prête à courir. Mais rien ne vint. Le danger, quel qu'il soit, semblait prendre son temps avant de se faire connaître. Les yeux clairs de la jeune fille se plissèrent. Elle ignorait où elle se trouvait, ni où étaient passés tous les élèves présents dans la Grande Salle. Elle n'avait même aucune idée du temps qui avait pu s'écouler entre le moment où elle avait perdu connaissance, et celui où elle s'était réveillée. Des heures ? Des jours ? Ou seulement quelques minutes ? Du regard elle fouilla le sol, à la recherche du moindre indice. La pierre ne laissait malheureusement aucune possibilité d'empreintes, et la mousse qui la recouvrait n'était même pas arrachée. Rien pour lui donner une indication sur le chemin qu'avait pris celui, ou celle, qui l'avait amenée ici. Sa main glissa vers sa botte, d'où elle tira un minuscule couteau à cran d'arrêt, qu'elle déplia avec agilité, et elle découpa une petite branche de la haie qui la surplombait afin de l'examiner. Sa bouche s'entrouvrit de perplexité. Elle ne connaissait pas ce type de buisson. Une sève teinté de rouge s'en écoulait, et elle rejeta rapidement le bout de bois. Même sans son instinct formidablement développé, elle aurait su qu'il ne fallait pas trop s'approcher de ces haies. Elle dégaina alors sa baguette, gardant son couteau dans son autre main. Un frisson secoua les feuilles des murs. Aux aguets, Cameron ne tenta même pas d'utiliser la magie. Au lieu de ça, elle choisit de prendre le couloir de droite, se fiant à son instinct.

738 mots en moins de deux heures ; + 420 points à Gryffondor
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Allison Steadworthy
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Allison Steadworthy
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Recroquevillée en position fœtale, Allison mit du temps à se réveiller. Elle faisait un cauchemar, dont elle peinait à se défaire, emprisonnée par les peurs de son subconscient. Elle rêvait d'enfants au large sourire et aux dents pointues, qui voulaient la dévorer vivante. Le front recouvert d'une fine pellicule de sueur, elle sursauta et ouvrit grand les yeux. Pendant un court, très court moment, elle se rassura en se disant qu'il ne s'agissait que d'un mauvais rêve. Un cauchemar parmi tant d'autres. Elle posa la main sur sa poitrine, sentant son cœur battre la chamade, puis ralentir progressivement, et elle lâcha un profond soupir de soulagement. Rien qu'un mauvais rêve.
Puis elle réalisa qu'elle n'était pas dans son lit, qu'elle n'était pas non plus en pyjama mais toute habillée, encore vêtue de sa lourde cape d'hiver, et surtout, qu'elle était seule. Il lui revint alors en mémoire cette terrible scène, sur le Chemin de Traverse. Le bar, les portes closes, les cris et la peur. Les enfants. Allison étouffa un hoquet d'angoisse. Ce n'était pas un cauchemar. C'était la réalité. Elle sursauta à nouveau en faisant courir son regard autour d'elle. D'immenses haies la dominaient, si proches qu'une feuille lui chatouillait l'oreille, et elle s'en écarta précipitamment. Allongée dans un espace réduit, et assez sombre, l'adolescente sentit la panique enfler dans sa poitrine. « Il y a quelqu'un.. ? » bredouilla-t-elle d'une voix cassée. Seul le silence lui répondit. « Il y a quelqu'un ? » hurla-t-elle plus fort. Un éclat de rire retentit, la faisant sursauter et se tourner en tout sens pour en trouver la provenance. « Qui est là ? Il y a quelqu'un ? » Un désagréable chuchotis s'éleva, et Allison se recroquevilla. Avant de parvenir à comprendre ce que cette voix enfantine disait, elle se leva d'un bond, et se mit à courir tout droit, sans regarder où elle allait. Elle voulait juste fuir cet endroit obscur, et cette voix.

Finalement, les haies s'écartèrent, dessinant un couloir plus large et moins angoissant, où la lumière, d'où qu'elle puisse provenir, passait suffisamment. Haletante, mais rassurée malgré les haies toujours présentes, Allison s'arrêta pour retrouver son souffle, et reprendre ses esprits. Elle avait couru tout droit, sans pouvoir tourner ni à droite, ni à gauche. Le sol de terre lui laissait penser qu'elle était dehors, mais elle ne parvenait même pas à voir le ciel. En sortant sa baguette, la jeune fille reprit son chemin, s'éloignant du couloir étroit et sombre pour poursuivre son chemin dans celui plus ouvert et lumineux. Elle marcha jusqu'à un carrefour, où elle s'immobilisa, tendue. Petit à petit, il lui semblait comprendre où elle se trouvait.
Elle n'était qu'en deuxième année lorsque la Coupe des Trois Sorciers avait eu lieu à Poudlard. Elle avait été présente lors de la troisième tâche, pendant laquelle Harry Potter, Cedric Diggory, Viktor Krum et Fleur Delacour s'étaient enfoncés dans un immense labyrinthe, formé de haies semblables à celles qui l'encerclaient. Allison n'avait pas oublié. « Oh non... » souffla-t-elle en sentant l'angoisse revenir. Un regard derrière elle, puis sur les deux couloirs qui s'ouvraient devant elle, et elle eut la conviction qu'elle était, à son tour, enfermée dans un labyrinthe. « Oh non, non, non... » gémit-elle. La peur menaçait de la submerger, et elle fit un effort colossal pour ne pas céder, pour ne pas pleurer. Les mains tremblantes et la gorge serrée, elle se défit de sa cape, qu'elle jeta au sol, et déboutonna le col de sa chemise, défaisant au passage sa cravate. Il lui fallut quelques minutes pour retrouver un semblant de calme et chasser cette impression d'étouffement, et lorsque ce fut fait, elle pointa sa baguette sur un mur, au hasard. « Diffindo. » La haie ne bougea pas d'un millimètre sous l'effet du sortilège de découpe, qu'Allison maîtrisait pourtant. Perplexe, la jeune fille hésita une fraction de seconde. « Confringo ! » L'explosion ne retentit que faiblement, sans faire frémir la moindre feuille. Le doute s'empara d'Allison, qui poursuivit néanmoins. « Reducto ! Incendio ! » Mais les sortilèges, qui fusaient de sa baguette, rebondissaient simplement sur le mur de haie, sans faire le moindre dégât, et Allison baissa le bras, les larmes au bords des yeux. Sa magie ne fonctionnait pas.

En ramassant sa cape, la jeune Gryffondor ne sut quoi faire. Debout, les bras ballants, au milieu du carrefour, son regard courant de droite à gauche sans savoir quel chemin prendre, elle eut envie de ne plus bouger. De rester immobile en attendant qu'on vienne l'aider. Qu'on vienne la sauver. Luttant toujours contre ses larmes, Allison ferma les yeux, respira à fond et tourna sur elle-même, plusieurs fois. Lorsqu'elle s'arrêta, ce fut pour foncer vers le chemin devant lequel elle se trouvait, sans trop réfléchir et sans s'attarder. Derrière elle, un rire retentit.

805 mots en 4h ; + 360 points à Gryffondor
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› Munin Kincaid & les autres
Alice l’avait ramené à la réalité. Il ne savait pas comment. Peut-être était-ce parce que sa voix ressemblait elle aussi à celle de Calla. Celle qui avait toujours su l’ancrer à la réalité, à le ramener sur terre pour y vivre un rêve éveillé plutôt que s’enfermer dans ses cauchemars. En voyant la jeune interne de Ste Mangouste devant lui, il eut une pensée des plus égoïstes dans ce moment de terreur : il aurait voulu l’avoir à côté de lui pour arrêter de vivre ainsi. Qu’elle soit un substitut à ce qu’il avait perdu. Mais il savait très bien qu’il ne pouvait pas lui demander ça. Et il se sentait terriblement coupable et mal de l’avoir seulement pensé. Qu’est-ce qu’il lui arrivait donc ? Etait-il si bas au fond du gouffre qu’il commençait à ne plus se ressembler ? Ou était-ce les enfants ? Oui, ça devait être ça. Il se reconcentrait sur Alice quand il sentit une odeur de chaud, de brûlé. Il avisa bientôt les flammes… avant que tout ne devienne noir.

Le professeur de divination se réveilla autre part. Ses paupières s’ouvrirent sur une pénombre épaisse. Et un silence. Un silence de mort. Il n’avait pas besoin de plisser des yeux, d’attendre que sa vue s’ajuste au manque de lumière, pour qu’il sache qu’il n’était plus dans la librairie. Un mauvais pressentiment l’envahit une nouvelle fois. Ce n’était pas étonnant. Il savait que les enfants étaient encore là. Il n’avait pas besoin de les voir, de les entendre pour le savoir. Il se leva péniblement, tout son corps encore douloureux des coups qu’il s’était pris. Au moins, le spectre, l’hallucination de Calla n’était plus là. Il posa la main contre le « mur » le plus proche et se rendit compte que ce n’en était pas un. Il eut un flash brutal d’une paire d’yeux opalescents, ensorcelés, d’un visage taillé à la serpe, bourru. Viktor Krum. C’était sa mémoire, la mémoire liée à ses visions qu’il n’oubliait jamais, jamais vraiment. Ainsi, alors qu’il reçut cet indice, même s’il n’avait jamais réellement assisté à la scène pour de vrai, Munin sut qu’il se trouvait dans un labyrinthe. Il poussa un soupir et se laissa retomber le long du mur d’herbe. Gémissement douloureux quand ses fesses touchèrent le sol. Ça ne servait à rien de courir comme un dératé dans ces couloirs obscurs. Il était sûr que les enfants feraient le nécessaire pour les empêcher de sortir. Il resta alors là et ferma les yeux, cherchant à se reposer, à calmer son esprit qui ne pouvait s’empêcher de divaguer encore. CALM. YOUR. MIND. Il se força à inspirer et expirer régulièrement, profondément et il finit par calmer les palpitations affolées de son cœur. I’d rather live in my dream than suffering in your nightmare.

Pourtant, on ne lui laissa pas tant de répit que ça. Le mur contre lequel il s’était appuyé commença à se mettre en mouvement et le professeur ouvrit les yeux brusquement avant de se relever tout aussi vite. Par réflexe, il envoya un sort sur le mur végétal mais il l’absorba comme si de rien n’était. Il poussa un rugissement à la fois de rage et de douleur. Et il se mit à avancer péniblement, sa baguette dressée, sans pour autant l’allumer d’un lumos. Finalement, se dit-il, peut-être qu’il pourrait essayer de retrouver Alice, et Louis. Il ne savait pas où il avait atterri, mais avec un peu de chance — ou de malchance — les deux autres étaient arrivés là aussi… A mesure qu’il avançait, il sentait la peur envahir peu à peu son cœur à nouveau. Et il se mit à se répéter, en boucle : I’d rather live in my dream than suffering in your nightmare.


› 623 mots, trop tard. + 30 points aux neutres 
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Duncan Gleneagles
THE WANTED
Like the wind
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— INTRIGUE 4 : sujet commun Tumblr_n43xidaLZo1tt5psgo8_250La tension avait recommencé à monter dans la salle, mais Duncan n’y prêtait pas attention, trop attristé -ou peut être choqué- par la réaction d’Alexis. Est ce qu’elle était sérieuse ? Elle comptait vraiment partir ? Les laisser comme ça ? Non, elle n’en avait pas le droit. Elle ne pouvait pas faire ça…

Il restait là, immobile, réfléchissant à la meilleure chose à faire. Est ce qu’il devait aller la voir ? Essayer de la raisonner ? Ou devait-il rester là sans rien faire ou dire ? Il ne savait absolument pas ce qu’il devait faire…
Un bref mouvement qu’il aperçu du coin de l’oeil attira son attention et il se retourna rapidement pour voir de quoi il s’agissait. Ne voyant rien, il haussa les épaules et balaya une nouvelle fois l’assemblée du regard. Qu’est ce qu’ils étaient censés faire maintenant ? Continuer à s’entre-déchirer comme ils le faisaient depuis le début de cette réunion ? Ca ne rimait à rien… Ils étaient pire qu’une bande de gamins.

Un nouveau mouvement -toujours à la périphérie de son champ de vision- attira à nouveau son attention. Il le suivit et s’arrêta sur… Un gosse ?

Qu’est ce qu’un gosse foutait ici ? Mais surtout qui était-il ? Il restait interdit, les yeux rivé sur le gamin, sans prêter attention aux membres de la résistance. D’ailleurs personne d’autre ne le voyait où quoi ? L’ancien Serdaigle observa un moment ses voisins mais ne comprenais pas. Aucune des personnes présentes ne semblait avoir remarqué sa présence. Est ce qu’il recommençait à avoir des hallucinations ? Non, c’était impossible. Il était complètement clean maintenant, il n’y avait aucune raison pour qu’il recommence à délirer…

Il reporta son attention sur le gamin, qui continuait de le fixer avec ses yeux complètement vides. Qu’est ce que c’était que ce délire ?
Enfin, le gosse fit un mouvement. Il leva lentement son bras, alors que Duncan continuait de l’observer sans réagir. Le claquement de doigt retentit bruyamment et le jeune homme s’effondra lourdement sur le sol, inanimé.

Un rire enfantin le réveilla et Duncan rouvrit lentement les yeux, les membres engourdis par son “sommeil”. Il prit quelques secondes pour se relever en grommelant et resta immobile en observant l’endroit où il se trouvait.
« Qu’est ce que c’est que ce délire ? » Ok… Ressaisis toi Duncan. Réfléchis, observe. Son cerveau tournait à cent à l’heure pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Il y a encore un instant il était à St James, entouré par les autres résistants et maintenant il se retrouvait dans un…Putain de labyrinthe ? Soit c’était un putain de bad-trip soit quelqu’un lui faisait une très mauvaise blague.
Il se passa sa main dans ses cheveux et reprit calmement sa respiration. Ok… Reste calme, tout va bien. Ca n’est jamais qu’un labyrinthe pas vrai ? Qu’est ce qu’il pourrait t’arriver de mal ?

Il commença à déambuler au milieu des haies, cherchant à se repérer, mais ne parvenait pas à savoir où il en était. Il avait vraiment l’impression de tourner en rond. Au détour d’un énième virage il laissa un profond soupire lui échapper et s’appuya le dos contre la haie.
Ok… Là il commençait à en avoir marre.
Puis une idée lui vint soudainement. S’il lançait un sort en l’air, peut être que quelqu’un le verrait et pourrait lui “répondre” ? Parce que non, il ne pouvait pas être seul ici, il ne voulait pas être seul.

Un léger sourire sur le visage, heureux d’enfin pouvoir faire quelque chose, il chercha sa baguette dans sa poche et resta un long moment immobile et silencieux quand ses doigts se refermèrent sur… Son zippo...
Bien, bien. Pour la première fois de sa vie, il avait oublié sa baguette. Il ferma les yeux et revit exactement sa baguette posée sur une chaise à côté de son lit.
Il se laissa glisser le long de la haie pour finir assit et replia ses jambes avant de prendre son visage dans ses mains.
Bien joué Duncan… Vraiment bien joué...

Il releva la tête vers le ciel et hurla à s’en déchirer ses poumons. « Est ce que c’est une putain de blague ?! »

684 mots ; + 30 points à la résistance.
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Intervention du pnj

Un petit détour.

Pour la suite de l'intrigue, merci de vous rendre ici et de suivre les instructions Noeils brillants (aa

Les conditions.


Comme toujours, le minimum de mots est de 200 et le maximum de 1000.

Plus de petits groupes, vous êtes tous dans la Grande Salle désormais, mais chacun doit se débattre avec ses propres peurs dans le labyrinthe créé par Mort. Pour cette intervention, vous vous réveillez seul(e) dans cet endroit plus qu'étrange. Le labyrinthe ressemble un peu à celui du 4 avec un mélange d'Alice aux pays des merveilles version bien glauque. Vos peurs ne se manifestent pas encore, vous pouvez commencer à essayer de chercher vos camarades ou essayer de trouver une sortie.

Les enfants ne sont pas présents dans le labyrinthe, mais vous pouvez tout de même les entendre rire ou chanter. Vos réponses vont traiter de l'aspect psychologique dans lequel se trouve votre personnage.

Le troisième tour dure environ deux semaines. Il est fortement recommandé de poster plusieurs fois dans le même tour histoire de rendre l'intrigue beaucoup plus intéressante.

Il n'y a pas d'ordre pour l'intrigue, vous postez quand vous en avez envie. Pour rendre le rp plus amusant, nous avons décidé de faire un nouveau barème.

— vous postez en 2h, vos points sont multipliés par 14.
— vous postez en 4h, vos points sont multipliés par 12.
— vous postez en 6h, vos points sont multipliés par 10.
— vous postez en 8h, vos points sont multipliés par 8.
— vous postez en 10h, vos points sont multipliés par 6.
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— vous postez en 14h, vos points sont multipliés par 2.
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“ A labyrinth is a symbolic journey . . .
› Les Autres & O. Adalind Mallone


L'atmosphère était pesante. Et commençait à le devenir trop pour Adalind. Elle n'aimait pas ça. Le Lumos de sa baguette ne l'aidait pas tellement, elle trébuchait souvent et ses sens lui jouaient des tours. Souvent, elle s'imaginait entendre des bruits de pas derrière elle, plus ou moins rapides : de la démarche lente se calquant sur la sienne à la petite course effrénée de jambes plus ou moins longues. Et les rires, et les voix, toujours. Toujours et encore. Elle ne le supportait plus.
Elle avançait à tâtons entre les murs changeant du labyrinthe. C'était un peu comme se taper une épreuve du Tournois des Trois Sorciers... sauf qu'elle n'était pas du tout sûre que ce soit son truc. Certes, elle aurait pu avoir la gloire et tout si elle s'en sortait, mais en même temps, elle avait pas envie de crever là. Et en plus ce n'était pas – aujourd'hui – le Tournois. Sa seule récompense serait de sortir de là vivante, elle le savait.

Avec un soupir, elle fit une pause dans sa marche, frôlant toujours la paroi de gauche. En levant les yeux, elle ne percevait rien de spécial. Est-ce que c'était le ciel et son infinité qui s'élevait au-dessus de sa tête ou bien y avait-il un toit qui l'abritait et faisait de l'endroit un espace encore plus confiné que ce qu'elle pensait ?
Elle leva sa baguette, jetant un sort vers le haut pour dessiner une trainée lumineuse au-dessus de sa tête. Peut être que quelqu'un le verrait, peut être pas. C'était pas sympa de se faire enfermer dans un tel truc sans qu'on vous file les règles. Mais vu l'ambiance, ça n'était même pas venu à l'idée des organisateurs de rendre le plus confortable possible l'évolution dans le labyrinthe.
« Ah quelle blague ! soupira-t-elle. Elle tentait d'ignorer les comptines qui se chantaient encore plus ou moins loin. Comment je sors de là moi.. ? J'ai faim... »
C'est qu'elle n'avait pas fini son repas avant d'arriver ici, et elle est plutôt une grosse mangeuse. Malgré l'angoisse qui lui tordait l'estomac, son corps voulait à manger. Au moins elle aurait quelque chose en plus de la bile si elle devait être amenée à vomir. Ce qu'elle ne souhaitait pas. Elle était pas du genre à vomir à la base mais quand elle le faisait...
Et personne pour lui tenir les cheveux...

Son esprit vagabondait quand elle se rendit compte que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas bougé. Observant autour d'elle un instant pour être sûre qu'elle était toujours seule et sans danger – enfin autant que possible – elle se remit en route, longeant sa fidèle paroi de gauche.
La jeune sorcière avait à peine mis un pied devant l'autre qu'à nouveau il lui semblait entendre des bruits de pas. Elle avait abandonné l'idée de se retourner à chaque fois, persuadée qu'elle ne verrait rien et se faisant à l'idée que c'était peut être finalement l'acoustique du labyrinthe qui faisait que ses propres pas partaient en écho et revenaient jusqu'à ses oreilles. Enfin, quand ils allaient à la même vitesse qu'elle. Mais là encore, elle ne savait pas si il n'y avait pas un processus magique qui pouvait déformer et transformer l'écho.
À vrai dire, elle ne savait rien du tout. Peut être même qu'elle pourrait se retrouver en face d'un monstre ou d'une bestiole dangereuse qui ne serait en fait qu'un autre élève déguisé par la magie du lieu. Peut être même qu'elle-même ressemblerait à une bestiole dégueu aux yeux de l'autre...
Il fallait vraiment qu'elle arrête de se perdre dans ses pensées comme ça, c'était le meilleur moyen de se faire avoir.

Alors elle continuait à avancer, faisant attention de garder la paroi sur sa gauche pas trop loin mais pas trop près non plus, de peur qu'il en sorte quelque chose, et évitant de trop trébucher sur ce qui pouvait rendre le sol inégal. Parfois, elle se surprenait à chantonner les comptines avec les voix d'enfants alors elle se foutait des claques mentales tout en continuant son chemin. Mais le reste de son cerveau qui n'était pas occupé à la faire marcher la baguette levée ne pouvait pas s'empêcher de vagabonder lui et de trouver des passes-temps.
Adalind perdait peu à peu la notion du temps, ne sachant pas depuis combien de temps elle marchait contre ce mur à sa gauche. Il lui semblait qu'elle resterait là pour toujours...
Elle en ressentait presque l'envie folle qu'il lui arrive quelque chose à un détour. Mais à chaque tournant, le labyrinthe continuait immuablement de la même manière que les mètres, ou les kilomètres, qu'elle avait déjà parcourus.  

› 774 mots. Réponse en moins de 1h + 420 points à Serpentard
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Piotr E. Newgate
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Sur la place du marchééééééé il y avait une statuuuuue et maintenant qu'elle y est pluuuuus c'est Pioupiou qui montre son ...

Une voix de ténor s'élevait entre les murs buissons du labyrinthe pour couvrir la voix des salles gosses qui s'amusaient avec les nerfs de leurs prisonniers. Franchement, quelle idée de foutre une telle ambiance dans une merveille de la nature au sein de laquelle on aurait pu faire un cache-cache géant suivi d'une soirée mousse ! Mais bon, ne nous faisons pas trop d'idée et continuons à avancer ! Cela faisait à peu près vingt minutes que je errai, tendais l'oreille à la recherche d'une voix familière s'élevant elle aussi du couloir végétal d'à côté pour se mêler à mon solo impressionnant mais seules les vois des mioches me répondaient. Fais attention à ton lacet ... ce serait dommage que tu  tombes ... Parfois elles me donnaient des indications comme celle-ci bien qu'en baissant le regard en direction de mes panards, rien ne clochait. En plus je n'avais pas de lacets, je les avais enlevés avant de descendre dans la grand-salle puisque je n'avais réussi ni à les lacer, ni à les rentrer convenablement dans la chaussure, les caler sous la paume de mes pieds pour être tranquille puisqu'ils m'avaient alors chatouillés à chaque pas. Qu'il était dur de porter des chaussures avec lacets de nos jours ... Alors, au lieu d'être bien chaussé, je me retrouvais parfois à nager dans mes vêtements de pieds.

Loup y es-tu que fais-tu m'entends tu ?

MON JEU PREFERE ! Attends moi petite fille, j'arrive !

Et je me lançais à la suite de la voix qui provenais du sentier que je suivais me disant qu'Adalind aurait elle aussi été partante pour jouer ... d'ailleurs si je pouvais la trouver ça m'arrangerait ! Et puis en pensant à ça ... où étaient donc passés tous les autres ? Alors, entre chants enfantins, d'autres un peu moins appropriés et blagues foireuses de la part des esprits malins, je choisissais de prêter attention aux voix. Qui sait, elles s'avèreraient provenir d'être peut-être un peu moins menaçants qu'ils n'en avaient l'air lorsqu'on les trouve ! J'espérais qu'on allait vraiment jouer au loup parce qu'à ce rythme, tourner en rond dans un labyrinthe était loin de me plaire. De plus, je tâchais de ne pas paniquer ce qui était relativement facile tant que je ne voyait aucun fantôme ni ne sentait ma marque ... d'ailleurs, cette marque, s'était-elle endormie ?

+ 411 mots
+ rp en moins de 2h ; + 280 points à Gryffondor

EDIT : Je m'étais trompée et avait posté à la suite du lancer de dé ... boulet que je suis alors n'hésitez pas à supprimer mon message dans l'autre topic vénérable Staff  yeux brillants 
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May-Linh S. Eberhart
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May-Linh S. Eberhart
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Le regard clair de May-Linh étincelait d'une froide colère, mêlée à un soupçon d'angoisse face à cette situation. Ce labyrinthe était magique, à n'en pas douter, puisque résistants à tous les sortilèges qu'elle avait pu essayer. Cependant, elle avait également la sensation qu'il était, en quelque sorte... vivant. Ce murmure, qu'elle entendait parfois, ce rire enfantin et proprement terrifiant. Et surtout, cette haie, sortie de nulle part, et qui lui bloquait le passage, alors que quelques minutes plus tôt, la voie était libre et à la place des haies immenses, il y avait des murs de pierre. En l'espace d'un clignement de paupières, le labyrinthe s'était transformé. Et May-Linh devait à présent rebrousser chemin. Alors qu'elle avait marché pendant ce qui lui semblait des heures, en gardant toujours la même main posée sur le mur, son plan pour trouver la sortie tombait à l'eau, et pas qu'un peu. Elle ne connaissait malheureusement pas d'autres moyens pour sortir d'un labyrinthe.
Désabusée, May se frotta le visage avec ses mains. Elle commençait à fatiguer. L'apparition inexpliquée des enfants fantômes, l'angoisse, cet isolement en plein cœur d'un labyrinthe et ces heures de marche commençaient à lui peser. D'un geste rageur, elle tira sur le nœud de sa cravate et se détourna du mur végétal qui lui barrait le passage. Inutile de perdre son temps à fixer des feuilles, elle n'avait plus qu'à trouver un autre moyen d'avance. Ignorant la douleur qui commençait à poindre dans la plante de ses pieds, elle se remit en marche.

Les murs de pierre avaient eu le mérite d'être familiers. May vivait entourée de murs de pierre depuis sa naissance ; curieusement, les sorciers appréciaient de vivre dans de telles demeures. Mais ces hautes haies lui inspiraient bien plus d'inquiétude. Un léger frémissement dans les branches lui fit accélérer le pas, ses doigts se contractant autour de sa baguette. Le fait de ne rien entendre d'autre qu'un rire, de temps à autre, lui laissait penser que les sons étaient volontairement étouffés entre les murs. Pour ce qu'elle en savait, elle avait très bien pu croiser un tas de monde sans avoir entendu quoi que ce soit, car elle doutait sérieusement être seule dans ce labyrinthe. Il devait y avoir au moins Hermione et Hailey, et très probablement, d'autres élèves et professeurs, pris au piège sans avoir compris ce qui leur arrivait.
Un nouveau frémissement, parfaitement audible, la fit se retourner, et elle brandit sa baguette, prête à lancer un sort de stupéfixion à tout ce qui s'approcherait d'elle. Sorciers, créatures magiques, ou peu importe. Mais à part les immuables haies qui s'étendaient sur des kilomètres derrière elle, il n'y avait rien. Secouées par une brise que May-Linh ne sentait pas, les murs de feuilles remuèrent, comme d'immenses vagues vertes, avant de subitement se refermer. Le couloir disparaissait !

Sans attendre de savoir ce qu'il se passerait si elle était prise au piège entre les murs, May bondit en avant et se mit à courir, fuyant le couloir qui se rétrécissait rapidement, l'obligeant à accélérer. Après un tournant, elle fut subitement forcée de stopper net, la semelle de ses chaussures dérapant sur le sol qui, lui aussi, avait disparu. A la place, un immense trou, béant, sombre et dont elle ne voyait pas le fond. Impossible de sauter par dessus, impossible de le contourner, impossible de revenir en arrière. Les murs se refermaient, inexorablement. May-Linh n'hésita qu'une fraction de seconde, et sauta.

L'obscurité l'engloutit. Une longue chute, rapide et terrifiante, mais May ne cria pas. Le souffle coupé, elle eut l'impression, désagréable, que son cœur lui remontait dans la gorge, et que cette chute, qui lui semblait interminable, allait déboucher sur sa mort. Elle allait s'écraser. Elle allait mourir.
Et la chute fut soudainement freinée alors que May se trouvait à une dizaine de centimètres à peine du sol. Elle atterrit de façon brutale, se cognant le menton sur la pierre. Il lui fallut quelques minutes pour que les battements de son cœur ralentissent, et qu'elle cesse de trembler. Elle avait survécu. Quelque chose avait stoppé sa chute, lui évitant une mort certaine. Était-ce un vilain tour de la part du créateur de ce labyrinthe ? Voir même, un tour du labyrinthe lui-même... ? May-Linh ne savait plus en quoi se fier. Chancelante, elle se redressa, et essuya des gouttes de sang qui perlaient de son menton écorché. « Oh non... » gémit-elle en levant les yeux. Elle avait, peut-être naïvement, cru que cette chute l'avait amenée hors du labyrinthe, qu'elle avait, sans le savoir, trouvé la sortie et que le choix de sauter, ou de se faire écraser par les murs de feuilles, était le moyen d'être libre. Elle avait eu tort. Les immenses haies étaient toujours là. A genoux, May-Linh déglutit avec difficultés. Avec un effort, elle se remit sur pieds, et s'empêcha de céder à la panique. Les jambes lourdes, elle reprit sa marche.

818 mots en deux heures ; + 420 points à Serpentard
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Duncan Gleneagles
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— INTRIGUE 4 : sujet commun Tumblr_n43xidaLZo1tt5psgo8_250Combien de temps est ce qu’il était resté assis ? Il n’en savait rien. Il n’avait aucune notion du temps dans ce labyrinthe à  la con.
Ayant enfin repris son calme, il se releva difficilement et se décida enfin à se remettre en route. Gardant une main appuyée contre la haie, il marchait lentement, essayant d’être le plus discret possible. Il ne savait pas ce que pouvait contenir ce labyrinthe, dans le doute, il valait mieux ne pas attirer l’attention. Bifurquant systématiquement à droite -une astuce qu’il avait lu dans un livre pour essayer de se repérer- il continua tranquillement sa marche sans croiser âme qui vive.

Empruntant un énième couloir, il s’arrêta pour observer les alentours. De combien de mètres est ce qu’il avait progressé ? Il l’ignorait complètement. Qu’est ce qui lui disait qu’il ne faisait pas que tourner en rond ?
Sentant encore une fois sa colère et son stress remonter, il sorti une cigarette de son paquet et l’alluma avant d’en tirer une profonde latte. Ok, ce n’était peut être pas une très bonne idée, mais au moins ça lui permettrait de se calmer un peu. La nicotine salvatrice se fraya un chemin jusqu’à ses poumons et il poussa un soupire de soulagement en recrachant la fumée.
Bien… C’est bon, t’es calmé maintenant, essayons de voir ce que tu peux faire. Mais rien ne lui venait, pas la moindre idée. Si au moins il avait eu sa baguette il aurait pu tenter quelque chose, mais là… A la rigueur il aurait pu essayer de faire cramer cette haie avec son zippo mais il se doutait bien que ce serait pas aussi simple.

Tirant un dernière latte sur sa cigarette, il la laissa tomber au sol et l’écrasa sous son talon avant de se remettre en route.
« Bon… On va positiver hein ! Visiblement il n’y a personne dans cette saloperie de labyrinthe, donc contente toi d’avancer. On va bien finir par trouver une sortie ! »
Il se remit donc en route, d’un pas plus rapide. Il n’y avait aucune raison d’être discret, si d’autres personnes étaient présentes il les aurait déjà entendue. Non ?

L’ancien Serdaigle avait reprit sa route depuis un long moment lorsqu’un bruit se fit entendre à quelques mètres devant lui. Il s’arrêta net et prit quelques secondes pour écouter calmement. Est ce que c’était quelqu’un ? Ou quelque chose ?
Il se dirigea calmement vers l’angle du couloir et jeta un bref coup d’oeil dans la direction d’où provenait les bruits.
La silhouette se tenait à quelques mètres devant lui. Elle semblait humaine -du moins de là où il était- et accroupie, comme si elle était de reprendre son souffle ou d’observer quelque chose au sol.

Enfin il croisait quelqu’un ! Mais la question était : est ce qu’il était amical ? Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir…
Il emprunta donc le nouveau couloir pour s’approcher de la silhouette. Arrivé juste derrière elle, il se pencha à ses côtés avant de poser sa main sur son épaule. « Eh ! Ca va ? » Visiblement il s’agissait d’un homme, d’à peu près sa taille, mais Duncan ne parvenait pas à voir son visage à cause de sa capuche.  
Il resta un moment silencieux, observant son vis à vis qui ne réagissait pas, qui faisait comme s’il ne le voyait pas. Est ce qu’il se rendait compte de sa présence au moins ?
Perdant peu à peu patience, Duncan secoua doucement l’inconnu avant de reprendre la parole. « Qu’est ce qu’il t’arrive ? T’as besoin d’aide ? »

L’inconnu se décida enfin à réagir et tourna son visage vers Duncan qui tomba en arrière au moins au moment où ses yeux se posèrent sur son visage. « C… C’est… Non, c’est pas possible ! » L’inconnu se releva lentement et lança un sourire au jeune homme.
Duncan était complètement paralysé. Comment c’était possible ? Comment est ce que cet homme pouvait être… Lui ? C’était son portrait craché, mis à part qu’il portait une tenue de mangemort. Mais pourquoi ? Qu’est ce que c’était que ce délire ?


A la vue de son double, des flashback revinrent presque immédiatement en tête à Duncan. Des images qu’il n’aurait jamais voulu revoir. Des images d’Amy, de ses parents, des horreurs qu’il avait commises… Sentant sa respiration s’accélérer et des nausées lui venir, il essaya de calmer sa respiration et se releva le plus rapidement possible.
Son double ne faisait toujours rien, se contentant de l’observer silencieusement avec un sourire au visage.

L’ancien Serdaigle fini par reprendre complètement ses esprits et repoussa violemment son double avant de prendre la fuite en courant.
Cette fois, plus question de réfléchir à la marche à suivre ou de s’arrêter pour observer les couloirs qui se présentaient. Il fallait courir, juste courir.

787 mots en moins de deux heures ; + 420 points à la résistance
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Cameron L. Powell
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Les haies semblaient s'étirer presque à l'infini, avec pour seul changement dans ce décor vert et peu éclairé, un couloir adjacent et parfois même, un carrefour. Cameron se fiait toujours à son instinct, choisissant des chemins qui lui semblaient les moins dangereux, mais en vérité, il était impossible de déterminer avec certitude où le danger se trouvait. Tout se ressemblait. Elle aurait très bien pu foncer dans un piège, qu'elle ne s'en serait pas rendue compte. Parfois, elle s'immobilisait pour tendre l'oreille, les yeux fermés pour se concentrer, mais il n'y avait plus aucun son. C'est à peine si elle pouvait entendre le raclement de ses bottes contre la pierre quand elle marchait. Cameron se savait discrète, elle avait appris à ne pas faire de bruits en marchant, une qualité indispensable lorsqu'elle partait camper, et qu'il lui fallait attraper son diner, mais jamais elle n'était parvenue à être aussi silencieuse. Cet endroit étouffait bigrement bien les sons. Et c'était une très mauvaise chose. Si quelque chose arrivait, elle ne l'entendrait même pas approcher. Jamais la jeune fille n'avait été confrontée à pareille situation. Elle avait beau avoir grandie auprès d'un père survivaliste, adepte des scénarios catastrophes et qui avait tout fait pour l'y préparer, pour la première fois, elle ignorait quelle était la meilleure attitude à adopter. Malgré le peu de lumière, Cameron se refusa à utiliser sa baguette pour s'éclairer. Ce serait comme porter une cible en plein milieu du front. Petit à petit, son instinct la laissa tranquille, et elle se détendit imperceptiblement. Le danger s'éloignait, peut-être vers une meilleure cible.

Parvenue à un énième carrefour, Cameron leva les yeux au ciel. Elle ne parvenait pas à distinguer la moindre étoile, et encore moins le plafond magique qui faisait la fierté de Poudlard. Soit elle avait été téléportée dans cet endroit, soit ce labyrinthe avait complètement pris la place de la Grande Salle. Perturbée par toutes les questions sans réponses qui flottaient dans son esprit, l'adolescente prit quelques minutes pour réfléchir. Elle n'avait pour l'instant pas utilisé la magie, s'y refusant obstinément, préférant ses habitudes de fille de moldus. Sans les étoiles, elle ne pouvait pas se diriger. Sans le moindre son, elle ne saurait jamais s'il y avait quelqu'un d'autre pris au piège avec elle.
Son regard se posa sur sa baguette, qu'elle tenait aussi fermement que son couteau. Il serait facile d'utiliser un sortilège pour se diriger. Elle savait dans quelle direction la Grande Salle était tournée, les immenses fenêtres étant toujours illuminées par le soleil levant. Si, effectivement, elle était toujours dans la Grande Salle, il lui suffirait de partir en direction du Nord-Ouest, pour (et c'était toujours une supposition) réussir à sortir du labyrinthe.

Mais à l'instant où elle posait la baguette à plat, sur sa main, son instinct revint en force. Elle ne pouvait se fier à la magie. Elle ne pouvait pas faire de magie. Lentement, avec un sentiment de regret mêlé à l'impression curieuse de faire le bon choix, elle rangea sa baguette dans sa poche. Cameron prit ensuite une profonde inspiration, et sans savoir si elle avançait dans la bonne direction, frustrée par son incapacité à se diriger, elle se remit à marcher.

533 mots en moins de 6 heures ; + 300 points à Gryffondor
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Laserian Newgate
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Humidité, terre, senteur de feuilles mortes, de gazon et de cèdre. Pourquoi y avait-il de la boue et  de la haie dans la salle d’étude? Laserian ouvrit ses yeux subitement. Il ne se trouvait pas au sixième étage, endroit où il était supposé se trouver, mais bien étendu sur le sol humide la tête appuyée sur un tas de feuilles. Le serpentard se redressa en grimaçant. Son crane lui faisait un mal de chien. Machinalement, il se toucha les tempes comme pour faire arrêter la douleur. Encore cette maudite douleur qui revenait sans cesse. C’était pire à ce moment-là. Son cerveau voulait tout simplement quitter sa tête. Il devait se ressaisir et tenter de savoir où il se trouvait. Mettre la souffrance de côter  et s’activer. Le jeune Newgate regarda autour de lui. Tout était noir. Il sentait une masse imposante autour de lui, sans toutefois pouvoir l’identifier. L’atmosphère était lourde, calme et silencieuse. Trop silencieuse. Cela n’annonçait rien de bon. Que faisait-il dans cet endroit sombre? Était-il seulement encore dans le château? Peut-être se trouvait-il dans la forêt Interdite? Lase passa une main dans son visage pour enlever le mélange d’eau et de terre qui s’était incrusté dans sa peau et se leva finalement. Il épousseta ses vêtements et c’est là qu’il les entendit. Les enfants! Ces foutus enfants! Lase se rappela leurs traits fantomatiques et leurs ricanements lugubres. Il se rappelait leur avoir crier dessus et avoir lancer un objet sur l’un d’eux sans les faire réagir. Laserian porta sa main à sa poche pour y prendre sa baguette, mais elle n’y était pas. Il taponna son corps et ses jambes frénétiquement pour trouver sa baguette, mais elle ne se trouvait pas sur lui. Énervé, il se lança sur ses genoux et la chercha frénétiquement à l’aide de ses mains. Ses yeux s’étaient habitués à la noirceur, mais il n’arrivait pas à distinguer quoi que ce soit. Son cœur s’emballa lorsque ses doigts touchèrent un bout de bois, mais ce n’était que ça. Une simple branche morte. Lase commença légèrement à paniquer. Sa baguette était introuvable. Il n’avait plus aucun moyen de se défendre! Et qui sait ce qui pouvait se retrouver derrière ce mur de haie qu’il imaginait très très haut..Où est cette satanée baguette!!? Laserian s’avança à l’aveugle dans le noir et ce qui devait arriver, arriva. Un CRAC se fit entendre. Son cœur s’arrêta. Il l’avait trouvé. Il se pencha pour la ramasser dans un soupir. Dans l’obscurité, il pouvait clairement distinguer deux de bois dont l’un pendant dans le vide. Il serra les dents. C’était pas possible! Pourquoi lui?! C’était quoi cette merde! On ne pouvait tout simplement être tranquille dans cette école à la con? Il fallait toujours qu’un truc se passe! Vivement qu’il termine ses études et qu’il s’en aille loin. Avant cela, il devait sortir de là. Baguette ou non. Il fourra l’objet brisé dans sa poche. Peut-être qu’il pourrait la réparer plus tard.

Le jeune serpentard se sentait nu et sans défense. Les voix continuaient de résonner et sa tête avait envie d’exploser. Il avait juste envie de rester là en boule et attendre qu’on le trouve. Sans lumière et sans baguette, cela ne servait à rien de s’aventurer plus loin. Une nouvelle voix s’ajouta à celle des enfants. Une voix qu’il ne supportait pas et qui le faisait grincer des dents chaque fois qu’il l’entendait par son ton et surtout par les inepties qui étaient dites. "La ferme Piotr!" Murmura-t-il entre ses dents avant de réaliser qu’il n’était pas seul. "Piotr! C’est toi?" Son cœur s’accéléra. C’était probablement la première fois qu’il était heureux d’entendre son frère et qu’il avait hâte de le voir. Il touchait la cèdre pour se guider en tentant de suivre la voix de son frère. "T’es o…AAaaah"

N'y voyant rien, il mit les pieds dans un trou et tomba dans le vide. Lase frappa lourdement le sol, doublant les maux de tête. Il se releva d’un bond, poussé par l’adrénaline. "Piotr? PIPI? T’es encore là?" Le vert n’entendait plus rien. Seulement sa respiration haletante. Il avala difficilement. Le peu d’espoir qu’il avait eu, était déjà disparu. Il était toujours pris entre ces murs de feuilles. Dans le noir. Et un bruissement d’ailes de papillon s’ajouta aux bruits environnants. Le faisant sursauter.

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— INTRIGUE 4 : sujet commun Tumblr_mx371medSv1srq1awo5_250Combien cela faisait il de temps qu’elle courrait ? Une douleur se faisait de plus en plus cuisante sous ses côtes à chaque pas. Son souffle devenait court, et ses poumons semblaient être en feu. Abbey n’avait jamais été une grande sportive, elle ne brillait pas dans cette discipline, étant dans la moyenne. Et aujourd’hui la moyenne n’était pas suffisante. Elle manquait d’endurance, elle le savait bien, mais ne se permettait pas de ralentir.Les rires étaient toujours présents, et elle ne s’autoriserait à s’arrêter que lorsqu’elle pourrait se sentir enfin en sécurité. La sécurité... Elle y aspirait plus que n’importe quoi d’autre en cet instant. Courir, ne pas s’arrêter. Revenir sur ses pas lorsque l’on tombe sur une voie sans issue. Combien de minutes, d’heures s’étaient écoulées ? Elle n’en avait pas la moindre idée, ses jambes rendues douloureuses par cet exercice auquel elles n’étaient pas habituées.
La seule chose à laquelle pensait Abbey était de s’éloigner de ces voix qui riaient. D’elle ? Elle n’avait pas la vanité de le croire. Mais elle en avait peur. Peur de ce que ces enfants pourraient lui faire, alors qu’elle ne pourrait pas même poser la main sur eux. Les sortilèges fonctionnaient-ils sur eux ? Comment se débarrasser de ce qui est déjà mort ? Alors elle fuyait, courant alors que ses jambes ne pouvaient plus qu’à peine la soutenir. Un pas devant l’autre.
Et elle ne vit rien arriver. Comment aurait-elle pu ? Le sol semblait dégagé devant elle, et pourtant, elle chuta. Était-ce du à la fatigue ? Ou bien était-ce un tour de ces satanés enfants ? Elle n’en savait rien. Toujours est-il qu’elle perdit l’équilibre, et qu’alors qu’elle chutait vers le sol, sa cheville se tordit de façon on ne peut moins naturel, donnant naissance à un son fort déplaisant alors qu’un os se brisait. Atterrissant lourdement sur le sol, elle n’avait pu retenir le cri de douleur qui avait franchit la barrière de ses lèvres. Les larmes aux bords des yeux, l’élève de serpentard avait du mal a retrouver son souffle, à cause de sa course, mais aussi parce que la douleur qui irradiait de sa cheville semblait aussi comprimer sa cage thoracique. Refermant ses poings autour de terre humide et de feuilles mortes, elle réprima un cri de rage, avant de se mettre à frapper le sol de ses poings. Elle en avait plus qu’assez. Elle avait peur, était fatiguée, et voulait sortir de là. Mais plus encore, elle était en colère. En colère contre ce foutu labyrinthe, contre ses murs qui ne voulaient la relâcher, contre ces enfants qui ne faisaient que mettre ses nerfs à vif, et contre elle même. Contre ce corps si faible qui ne pouvait pas lui permettre de se mettre à l’abri, contre cette peur qui lui comprimait la poitrine, contre ses larmes qui voulaient se déverser sur sa peau tachée de boue.

Un bruit de branche qui craque. Abbey retient son souffle pendant un instant, de nouveau alerte. Elle craquerait plus tard, elle se roulerait en boule dans un coin sombre où nul ne pourrait la voir et l’attendre, si elle sortait d’ici en un seul morceau. La jeune femme chercha sa baguette, elle lui avait échappé dans sa chute, et reposait à deux mètres de sa tête, dans les feuilles mortes. Serrant la mâchoire, la blonde se mit à ramper doucement vers la seule arme qu’elle avait, ignorant la douleur qui pulsait dans sa jambe droite.



578 mots, trop tard... What a Face + 30 points à Serpentard


Dernière édition par Abbey-Lee Kniteburry le Mar 17 Juin - 20:52, édité 1 fois
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« Lumos. » La pointe de la baguette s'éclaira, diffusant une cercle de lumière qu'Allison accueillit avec soulagement, et sa tension diminua légèrement. Elle avait eu peur du noir, étant enfant. Sa mère laissait toujours un petit globe lumineux dans sa chambre, afin qu'elle ne soit pas effrayée par l'obscurité de la nuit. En grandissant, elle avait vaincue cette peur, et c'était une bonne chose, car en entrant à Poudlard, elle aurait été bien en peine d'expliquer pourquoi il lui fallait de la lumière pour dormir. A présent qu'elle était adolescente, elle se surprenait à craindre, à nouveau, les ombres qui se dessinaient au sol, alors que la lumière était faible. Ou plutôt, à mesure que le brouillard envahissait peu à peu le labyrinthe, lui dissimulant le sol en terre battue. Cette semi-obscurité la rendait encore plus nerveuse qu'elle ne l'était déjà.
Avec un soupir, Allison s'arrêta à un tournant, et dirigea le faisceau lumineux de sa baguette vers le couloir qui partait vers la droite. Il n'y avait rien, si ce n'est les inaltérables haies végétales, infranchissables et dont elle ne voyait ni le sommet, ni la fin. Elle avait l'impression de marcher depuis des heures, et cette solitude forcée, cette ambiance sombre et cet endroit commençaient à vraiment lui peser. Les nerfs à vif, elle se força à avancer, la baguette tendue devant elle.

Les sortilèges qu'elle avait jeté sur la haie n'avaient eu aucun effet, et elle avait craint de ne plus être capable d'utiliser la magie -une crainte récurrente, ces derniers temps. Pourtant, sa baguette brillait nettement, éclairant son chemin sur plusieurs mètres. Distraite de ses angoisses par ce fait, Allison fronça les sourcils, et ralentit. « Periculum. » prononça-t-elle clairement, et un jet d'étincelles d'un beau rouge vif jaillit de sa baguette, scintillant quelques instants avant de disparaître. La magie fonctionnait, et cela la rassura grandement. Elle s'autorisa même un petit sourire. Avec sa manche elle essuya la mince pellicule de sueur de son front, signe qu'elle commençait à fatiguer, après cette marche forcée. La main qui ne tenait pas sa baguette lui servait à tenir son épaisse cape d'hiver, qui lui pesait mais qu'elle ne pouvait se résoudre à abandonner derrière elle. Après tout, elle ne savait pas si la température allait demeurer aussi clémente.

Un craquement devant elle l'immobilisa, et elle balaya les haies avec sa baguette. Au delà du cercle de lumière, elle ne distinguait pas grand chose, mais la distance entre le bord du cercle lumineux et l'endroit où elle se tenait lui laisserait suffisamment de temps pour s'enfuir, le cas échéant. L'envie de rebrousser chemin la tarauda soudainement, et elle hésita. Un second craquement la fit reculer d'un pas, et alors elle le vit.

L'énorme trou. Le sol s'effondrait, morceau par morceau, dans des craquements de plus en plus sonores, et Allison fit un nouveau pas en arrière. Dans un formidable fracas, un pan entier de sol disparut, à quelques centimètres à peine de ses chaussures, et Allison eut un hoquet avant de faire volte-face. Elle sentit le sol se dérober sous ses pieds, et elle tenta vainement de s'accrocher à quelque chose, n'importe quoi, ses doigts raclant la terre qui disparaissait. Dans un hurlement de pure terreur, Allison finit par tomber.
L'obscurité ne lui laissait aucune indication sur le trou dans lequel elle chutait, et de toutes façons, elle était incapable de réfléchir. Son cri finit par mourir dans sa gorge... et elle se redressa dans un sursaut. Secouée par de violents tremblements, Allison mit du temps à réaliser qu'en vérité, elle ne tombait plus. Qu'elle était assise par terre, sur de la mousse. Il n'y avait plus de trou noir et insondable, plus de sol qui s'effondre. La poitrine secouée par les sanglots, la jeune fille ramena ses genoux contre elle, incapable de se relever. Elle n'avait même pas besoin de lever les yeux pour savoir qu'elle était toujours dans le labyrinthe. Et que cette chute n'avait été qu'une farce terrible. Un rire enfantin s'éleva, moqueur et cruel. Pétrifiée, Allison se recroquevilla, et enfouit son visage contre ses genoux.

676 mots en moins de six heures ; + 300 points à Gryffondor
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