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| — INTRIGUE 4 : alice, munin & louis | |
| Hogwarts Chronicles
PNJ ⚡ the puppet master Portus Hominum revelio ⚡ Registration : 26/12/2010 ⚡ Missives : 1844 ⚡ Fizwizbiz : 3613 ⚡ Âge du personnage : plus vieux que le monde. ⚡ Nature du sang : rouge. | | Alice, Munin & Louis L'intro. Il y a quelques temps, le Chemin de Traverse avait été témoin de choses bien étranges. Des fantômes. Dans les rues. Des fantômes qui n'avaient rien de ceux que l'on pouvait retrouver à Poudlard. Des fantômes dangereux qui pouvaient vous emporter. C'était ce qui était arrivé à un pauvre homme que l'on avait retrouvé les yeux grands ouverts et la peau tellement pâle qu'on aurait pu voir à travers. Oui, le Chemin de Traverse - au même titre que Pré-au-Lard - subissait des morts atroces et des événements étranges. En ce jour de mi-février, la rue était bien plus peuplée que d'habitude. Poudlard avait organisé une sortie pour les étudiants qui avaient décidé de rester au sein de l'école pendant les vacances. Quelques élèves déambulaient innocemment dans les rues, leurs écharpes remontées jusqu'au nez : par ce froid, on n'était jamais trop prudent. La mise en situation. Fleury&Bott, le rendez-vous des amoureux des livres. On pouvait trouver tout ce qu'on désirait dans cette librairie suffisait de chercher au bon endroit. Alice Morisson avait un jour de repos et malgré la fatigue qu'elle accumulait à cause de la marque, elle n'allait pas manquer de sortir un peu. Elle se rendit dans son endroit favoris et se laissa aller à la lecture d'un ouvrage sur les créatures mystiques. Un brouhaha attira son attention, des élèves de Poudlard venaient d'entrer dans l'établissement, curieuse, elle se pencha pour essayer de distinguer des têtes connues. Elle reconnut vaguement un jeune homme portant une écharpe jaune et noire. Elle songea à la sienne qui trainait au fond de son placard et elle sourit. Pendant ce temps-là, les étudiants étaient en train de feuilleter les quelques livres tout en discutant assez bruyamment. La porte s'ouvrit de nouveau et laissa entrer un professeur cette fois. Les clients affluaient et quelqu'un bouscula Alice qui lâcha son livre, en le ramassant elle sentit une horrible douleur lui vriller le crâne. Elle entendit quelqu'un hurler et elle mit deux secondes avant de comprendre que c'était elle. Les regards s'étaient tous tournés vers elle quant au même moment, la vitrine de la boutique explosa. Alice, Louis, Munin l'un de vous doit commencer le sujet. Les conditions. • Comme toujours, le minimum de mots est de 200 et le maximum de 1 000. • Si parmi vous, il y a déjà un marqué, vous allez ressentir des choses étranges et ça a commencé dès le matin pour vous. Depuis quelques jours vous vous sentez moins bien et surtout, vous avez sans arrêt des visions d'enfants et ça vous inquiète. • Le premier tour dure jusqu'au 28 avril 2014 inclus. Toute personne n'ayant pas posté aura son personnage éliminé de la course. Il est fortement recommandé de poster plusieurs fois dans le même tour histoire de rendre l'intrigue beaucoup plus intéressante. • Il n'y a pas d'ordre pour l'intrigue, vous postez quand vous en avez envie. Pour rendre le rp plus amusant, nous avons décidé de faire un nouveau barème. — vous postez en 2h, vos points sont multipliés par 14. — vous postez en 4h, vos points sont multipliés par 12. — vous postez en 6h, vos points sont multipliés par 10. — vous postez en 8h, vos points sont multipliés par 8. — vous postez en 10h, vos points sont multipliés par 6. — vous postez en 12h, vos points sont multipliés par 4. — vous postez en 14h, vos points sont multipliés par 2. |
| | | | | Sortir lui faisait du bien. Elle n’avait plus à respirer l’air infect de Ste Mangouste et elle ne supportait plus de rester dans son appartement devenu vide suite au départ d’Autumn, être de nouveau seule lui minait le moral. Elle avait décidé que ce jour de repos, elle le consacrerait à une sortie sur le Chemin de Traverse peu importe la douleur qui lui traversait l’épaule depuis qu’elle était levée. Ça n’allait pas être cette marque qui allait l’empêcher de vivre – enfin techniquement. Lorsqu’elle arriva devant le Chaudron Baveur, elle marqua un temps d’arrêt, transplaner avait été difficile pour une fois et elle avait eu peur de se retrouver sans son bras gauche ou son pied droit. C’était bien la première fois qu’elle se sentait aussi mal après avoir transplané. Elle poussa la porte, salua vaguement le barman et se rendit immédiatement à l’arrière pour se rendre sur le Chemin de Traverse.
Il était étonnamment bien bondé en cette journée. Alice croisa quelques élèves de Poudlard, certains se rappelaient d’elle et vinrent la saluer pendant qu’elle en découvrait d’autres. On lui apprit que l’école avait organisé une sortie avec plusieurs professeurs pour les encadrer, mais ils avaient une journée pour profiter et être hors de l’école. La blonde sourit et poursuivit sa route jusqu’au magasin de Fleury&Bott où elle se perdit dans tous les livres présents sur les étagères. Elle en choisit un sur les créatures mystiques et se plongea dans la lecture jusqu’à ce qu’un brouhaha lui fasse lever la tête. Poudlard encore et toujours, elle se pencha légèrement pour voir les nouveaux arrivants. Il y avait deux ou trois Poufsouffles parmi eux. Elle songea avec nostalgie à son écharpe et sa cravate qu’elle avait toujours en sa possession. On la bouscula avec une telle force qu’elle en lâcha son livre. « Pardon ! » Elle secoua la tête et sourit. « Ce n’est rien. » Répondit-elle en se penchant pour le ramasser. Une sensation de froid envahit son cœur, il se serra et une douleur se réveilla dans son crâne. Une main accrochée à la rambarde de l’escalier et l’autre plaquée contre sa tête, elle ne se rendit pas compte tout de suite qu’elle était en train d’hurler. Elle sentit qu’une main se posait sur son épaule quand la vitrine de la librairie explosa. En redressant la tête, la jeune fille aperçut une petite fille et un petit garçon qui se tenaient la main et qui barraient le passage de l’entrée. Alice sentit la nausée l’envahir, ça s’intensifia lorsque la petite fille leva le regard vers elle et la pointa du doigt.
Merlin… que ça ne recommence pas.
440 mots en moins de deux heures ; + 280 points à la résistance |
| | | | | don’t touch me › Munin Kincaid & Alice I. Morisson & Louis Lawford Son réveil sonna. Munin cligna des yeux dans la pénombre de sa chambre, se demandant pourquoi. Il n’avait pas cours aujourd’hui. Il passa sa main sur son visage dans la vaine tentative d’y chasser les bribes de sommeil. Une douleur sourde pointait dans son crâne. Il ne se souvenait pas avoir fait le moindre cauchemar cette nuit, mais il avait sûrement du en faire, comme toujours. De plus, il ne se sentait pas le moins du monde reposé, alors il n’avait pas du beaucoup dormir. Il tourna lentement la tête vers le réveil qui sonnait toujours sans qu’il ne l’entende vraiment. Son regard se perdit sur la danse incessante des aiguilles jusqu’à ce que ses prunelles ne tombent sur un morceau de parchemin froissé portant son écriture. Il fronça les sourcils et tendit le bras pour s’en emparer. Les élèves ont une sortie au Chemin de Traverse aujourd’hui et tu t’es porté volontaire pour les accompagner. La mémoire lui revint brutalement, comme à chaque fois, et il se laissa retomber contre ses oreillers, le papier voletant un peu plus loin sur les couvertures. Il aurait aimé ne pas être si prévenant, pour une fois. Il ne se sentait pas d’humeur à accompagner une bande de gamins bruyants dans le Londres magique. Mais il y était bien obligé.
Le Chemin de Traverse était bien encombré ce jour-ci et il lui était parfois dur de garder un œil sur les élèves qu’on lui avait confié. La plupart étaient des Poufsouffles, ce qui le rassura un peu. Après tout, il était issu de cette maison et il se doutait que la plupart n’irait pas dans l’allée des Embrumes pour acheter quelqu’un objet maléfique. Bien au contraire, son petit groupe d’élève le guida bien vite jusqu’à la librairie Fleury & Bott. Un vague sourire s’étirait toujours sur ses lèvres quand la porte se referma derrière lui et qu’il remarqua une chevelure blonde, une paire d’yeux clairs. Ses traits se figèrent alors que la sorcière se baissait pour ramasser son livre. Lorsque le hurlement quitta ses lèvres, Munin transplana sans réfléchir à ses côtés et posa une main sur son épaule. — Calla, tout va b… — Mais ses paroles furent happées dans l’explosion de la porte… Porte près de laquelle il se tenait encore un instant plus tôt. Ne s’y trouvait plus que chaos et deux enfants se tenant la main. La petite leva la main vers Calla. Non. Ce n’était pas Calla. Il le savait pourtant. C’était Alice. Alice. Qui ressemblait bien trop à Calla. Pourquoi… ? Pourquoi la gamine la montrait-elle ainsi du doigt ? Un long frisson lui parcourut l’échine, ne prédisant rien de bon… et quand il avait un mauvais pressentiment, il se réalisait bien souvent. — Que se passe-t-il ici ? — demanda-t-il sans vraiment espérer une réponse.
› 465 mots en moins de 6h. + 200 points aux neutres |
| | | | | Le chemin de Traverse. Même si maintenant, cela faisait longtemps que le jeune homme s'était habitué à ces lieux, il y avait toujours une légère nostalgie à y revenir. Quasiment toutes les boutiques parlaient à Louis, Ollivander lui vendant sa première baguette, son premier hibou acheté à Eeylops, les accessoires de Quidditch qu'il achète à chaque passage... Bizarrement, cet endroit devait être celui ou il avait le plus de bon souvenirs. Étant plutôt stressé au départ de Poudlard, il avait complètement oublié tout ce qui se passait à l'école et était arrivé ici plutôt de bonne humeur. Bien sûr, sa présence était au départ pour aider les professeurs à encadrer les élèves pour le temps de la sortie, mais en vérité, il voulait juste s'évader, changer d'horizon, le temps de quelques heures, et respirer. Après avoir traîné entre les magasins et regardé à travers pas mal de vitrines, il décida de s'arrêter chez Fleury&Bott, se disant qu'il fallait quand même profiter de ce voyage pour s'acheter les livres qui l'aideraient à obtenir de meilleures notes pour les prochains cours.
Une fois rentré dans le magasin, il eut un sourire. Il adorait cette odeur de vieux livres, ces gens qui s'agitaient à la recherche du bon livre, d'une antiquité ou tout simplement d'un bouquin pour passer le temps, l'ambiance générale de cette boutique. Lui avait ses repères, ses habitudes, il se dirigea directement vers le fond de la boutique, histoire d'essayer d'avoir un peu de tranquillité, déserrant légèrement son écharpe jaune et noire. En avançant, il entendit des bousculades venant de la boutique, ce qui le fit se retourner, et d'un coup perdre à son tour légèrement l'équilibre. Il se rattrapa sur une bibliothèque en s'appuyant dessus, posant une main sur sa tête. Qu'est ce qu'il se passait ? C'était la quatrième fois au moins que cela lui arrivait sans crier gare, une sensation de malaise soudaine, parfois des visions, des enfants, mais pourquoi? Qu'est ce qu'il pouvait bien lui arriver? Il se retourna pour finalement refaire face à l'entrée de la boutique, et chercha dans la foule quelqu'un qui serait susceptible de l'aider. Il connaissait pas mal des élèves présents, même probablement tous, mais il ne voulait alerter personne pour des simples malaises passagers. Il reconnu dans la foule le professeur Kincaid, et commença à l’appeler : " - Professeur Kincaid ? " ; Sa voix n'avait pas portée beaucoup, il ne l'avait sûrement pas entendu, il réessaya d'appeler : " - Professeur Kincaid ?! " Mais le fait qu'il ne soit pas très bien et le brouhaha constant du magasin couvrait sa voix, il commença à s'approcher en se tenant aux murs et aux étagères, chaque mètre étant plus difficile que le précédent, la nausée qu'il avait s'amplifiant chaque seconde. Il arriva à quelques mètres du professeur et n'eut que le temps d'ouvrir la bouche avant d'être violemment projeté quelques mètres en arrière par une violente explosion.
Cela l'assomma d'abord, puis il se rendit compte que ses oreilles sifflaient pendent qu'il ouvrait les yeux.Il n'arrivait pas à entendre ce qui se disait, des gens criaient, hurlaient, mais impossible de distinguer le moindre mot.. La première chose qu'il vit, c'était une petite fille, qui le regardait, debout, sans bouger. Était-ce encore une de ces hallucinations ? il regarda derrière lui quelques secondes, et se rendit ensuite compte que cette enfant avait disparue, Mais qu'est ce qu'il se passait ?! Louis posa la main sur son crâne et sentit qu'il saignait, le choc ayant dû être violent à la réception. Il se traîna vers le fond pour s'y réfugier, incapable pour l'instant de marcher, et chercha frénétiquement sa baguette dans ses poches, répétant plusieurs fois à cause du choc :
" - - Ma .. Ma baguette... Quelqu'un... Aidez moi.. Ou est ma baguette ?! "
(634 mots, too late ! ) + 30 points à Poufsouffle |
| | | | | Alice se redressa et croisa le regard du professeur Kincaid. C’était lui qui était venu à son secours. Elle se sentait tellement mal qu’elle avait envie de pleurer. Ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas recommencer. Son cœur battait fort contre sa poitrine, machinalement, elle s’accrocha à son ancien professeur. — Que se passe-t-il ici ? — Alice ne voulait pas le croire et pourtant… et pourtant ! « Il faut qu’on sorte d’ici, professeur. On doit sortir d’ici… s’il vous plaît. » Ses yeux étaient anormalement exorbités, elle était terrifiée et toutes les sensations qui l’envahissaient lui donnaient envie de vomir. Elle ne voulait pas que ça recommence, elle ne voulait pas se retrouver en face de ces créatures et ressentir cette même douleur encore et encore. Elle attrapa la main du professeur de divination et l’entraîna à sa suite le tirant à elle avec une force qu’elle ne pensait pas avoir. Ils descendirent les escaliers rapidement se faisant bousculer au passage par quelques clients en panique.
Un homme chauve tenta de sortir par la vitrine où trois bouquins étaient en exposition, mais il fut projeté en arrière par une barrière invisible et alla s’écraser contre une étagère. Elle s’effondra sur lui. L’estomac d’Alice se tordit un peu plus fort. « Il faut rassembler les élèves. Ces… ces choses sont dangereuses, vous devez les protéger d’eux. Ils ne doivent pas… ils ne doivent pas vous toucher ! » Elle était totalement paniquée. Dans la boutique, tout le monde se bousculait. Plusieurs personnes essayaient de partir par tous les moyens. Une femme tenta de transplaner, mais elle atterrit à l’étage de la boutique. Elle hurla dans la confusion. Un autre homme s’avança vers les enfants. « Qu’est-ce que vous voulez ! » Des nouveaux marqués. Alice ne comprenait pas pourquoi, mais elle avait l’impression que ce qui l’avait touché une première fois avait envie d’avoir de nouvelles proies à son tableau de chasse. La blonde entraîna une fois de plus le professeur à sa suite et se fraya un chemin à travers la foule. Elle entra en collision avec un élève de Poudlard. Il saignait à la tête. Malgré la douleur qui lui transperçait le crâne, elle eut un réflexe de future guérisseuse : elle sortit un mouchoir de sa poche et le pressa contre la tête du jeune homme. « Tiens ça contre ton front, ok ? » Autour d’eux ce n’était que bousculade et hurlement. C’était l’horreur.
410 mots ; + 20 points à la résistance
- Spoiler:
Désolée pour le retard ! J'espère que ça vous va. Sachez que vous pouvez voir d'autres enfants dans le magasin, mais pour le moment ils ne peuvent toucher personne
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| | | | | don’t touch me › Munin Kincaid & Alice I. Morisson & Louis Lawford Calla s’accrocha à lui. Non. Pas Calla. Alice. Il devait vraiment arrêter de confondre son ancienne étudiante et sa défunte fiancée. Ce n’était pas très sain. Pourtant, son cœur manqua un battement quand il baissa les yeux vers ce visage qui lui était si familier. Un visage hanté par la peur, l’angoisse. Le professeur pinça les lèvres. — Il faut qu’on sorte d’ici, professeur. On doit sortir d’ici… s’il vous plaît. — Il hocha la tête, l’air grave, et son cœur manqua un nouveau battement lorsqu’il sentit sa main se glisser dans la sienne. C’était si étrange. Elle n’était pas Calla, il le savait, même si son cerveau avait du mal à l’assimiler, son corps encore plus, mais ces gestes semblaient si naturels, si familiers. Il se mordit la langue et se laissa entraîner par la jolie blonde jusqu’en bas des escaliers. Là, c’était la débandade. Nombre de personnes essayaient de sortir par tous les moyens possibles, magiques ou non, mais ils étaient renvoyés dans la librairie aussitôt. — Il faut rassembler les élèves. Ces… ces choses sont dangereuses, vous devez les protéger d’eux. Ils ne doivent pas… ils ne doivent pas vous toucher ! — Il sentait l’urgence, la terreur, dans les propos et l’intonation de la jeune sorcière mais elles n’arrivaient pas à se communiquer à lui. Il y avait comme un vide immense en lui. La seule chose qui l’inquiétait réellement à cet instant était de mettre Calla — Alice — en sécurité.
Son cerveau avait à peine le temps de tout assimiler que la jeune femme l’entraîna encore ailleurs. Ils croisèrent un étudiant de Poufsouffle qui saignait au front et l’inquiétude qu’il ressentait pour sa compagne d’infortune se propagea au jeune homme. Oui, à voir un de ses étudiants mal en point, il se rappela de son devoir. Il était professeur, il se devait de protéger ses étudiants. Pendant qu’Alice donnait un mouchoir au Poufsouffle, Munin sortit sa baguette et se retourna à demi pour ne pas quitter les enfants étranges des yeux. — Louis ? Louis, c’est bien ça ? — Il s’adressait à l’élève sans le regarder. — Peux-tu essayer de regrouper les autres avec Mlle Morisson ? Il va falloir trouver un moyen de sortir d’ici, même si cela semble pour l’instant impossible. — Cette fois-ci, il tourna pourtant la tête vers les deux autres avec un sourire qu’on ne lui avait pas vu depuis des années, des décennies. Un sourire goguenard. — On vante toujours la courage des Gryffondors, l’intelligence des Serdaigles, mais ils oublient toujours les Poufsouffles. Ce ne sont pas les armées de mercenaires qui gagnent les guerres, mais les soldats qui ont une terre, une famille, à défendre. — Ça n’avait peut-être pas beaucoup de sens pour les autres, mais pour lui, ça en avait. Il repoussa gentiment en arrière les deux sorciers pour qu’ils réunissent les autres vers le fond de la boutique, pendant qu’il faisait de nouveau face aux enfans. Ne les laissez pas vous toucher, qu’elle avait dit. Il allait essayer.
› 493 mots en moins de 10h. + 120 points aux neutres |
| | | | | Louis saignait, ses oreilles sifflaient encore, ce qui l'empêchait d'entendre ce qui se passait autour de lui. Il était complètement perdu, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer. Il avait répété ces mots, incapable de s'entendre lui-même les prononcer, afin d'obtenir de l'aide. Il voulais partir, aller loin, totalement paniqué. Il vit une jeune femme qu'il ne connaissait pas s'approcher lui et lui parler, ou du moins elle essaya car Louis ne vit que ses lèvres bouger. lui tendant un tissu. Il se rappela qu'il saignait, il posa donc ce tissu sur sa tête, car c'était sûrement ce qu'elle avait voulu lui dire. Puis le jeune homme regarda autour de lui, et vit les gens courir, crier, s'enfuir, autour de ces filles. Ces très jeunes filles, immobiles, le regard fixe, sans aucune réaction, au milieu de la foule. C'en était presque le plus effrayant. Il resta fixe sur une de ces fillettes avant d'être sorti de sa torpeur en entendant de nouveaux des sons, le premier étant son prénom :
...uis ? Louis, c’est ... ça ? ... essayer de regrouper... Mlle Morisson ? Il va falloir... sortir d’ici, même si cela semble pour l’instant impossible
Ses sens étaient en train de revenir peu à peu mais ses oreilles continuaient de siffler assez fort pour l'empêcher d'entendre pas mal de ce qu'on lui disait, il regarda autour de lui et ramassa sa baguette qui avait volé quelques mètres plus loin, se sentant plus en sécurité avec celle-ci en main, même s'il se sentait incapable de lancer le moindre sort tout de suite. Le professeur de divination s'éloigna, c'est à ce moment là que Louis comprit qu'il lui avait demandé d'aider à protéger les jeunes élèves avec la jeune femme qu'il venait de remarquer à ses cotés, son nom étant sûrement Morisson. Il prit une seconde pour réfléchir, puis s'adressa à elle, la voix légèrement hurlante, ne se rendant pas vraiment compte du volume de sa voix, ses oreilles le faisant encore sacrément souffrir :
" - MORISSON.... IL FAUT... REGROUPER LES ÉLÈVES, OCCUPEZ VOUS DE CEUX QUI ONT L'AIR BLESSÉS, ESSAYEZ DE TROUVER DES SORCIERS ENCORE VALIDES POUR NOUS AIDER A NOUS DÉFENDRE ET À SORTIR D'ICI ! "
Il se toucha encore le front qui continuait de saigner, et commença a chercher autour de lui des élèves encore debout pour les regrouper. Il avait encore les visions de ces jeunes filles, mais se secoua la tête, se disant que cela ne pouvait être réel, évitant de s'en rapprocher si possible, prenant quelques élèves par les bras pour les rapprocher d'Alice et les prévenant au fur et à mesure qu'ils devaient se protéger entre eux pour pouvoir sortir d'ici. Le jeune homme n'était vraiment pas à l'aise, les situations de stress étaient pour lui son pire cauchemar, mais il devait lutter, tenir pour les autres, mais aussi pour lui.
[480 mots, en moins de 2h.] + 280 points à Poufsouffle |
| | | | | don’t touch me › Munin Kincaid & Alice I. Morisson & Louis Lawford Louis avait l’air un peu perdu et son crâne saignait toujours, malgré le mouchoir qui était appuyé contre. Munin le regarda un instant, inquiet pour lui. Il faudrait sûrement lui prodiguer des soins, peut-être des points de suture. Il cligna des yeux. Les sorciers utilisaient-ils des points de suture ? Il ne savait même plus. Ce n’était pas le plus important à cet instant. Le plus important était de tous les mettre en sûreté et s’occuper de ces enfants bizarres. Il se détourna donc de Louis et Alice, leur laissant le soin de trouver un refuge pour les autres. Il s’avança, baguette dressée, vers le couple improbable d’enfants. Il faisait suffisamment confiance à Alice pour s’occuper du reste. Ou était-ce simplement parce qu’elle ressemblait tellement à Calla ? Calla avait toujours été la plus débrouillarde entre eux deux. Même lors de leur première rencontre, elle se trouvait dans la Forêt Interdite pour une quelconque raison alors qu’il n’aspirait qu’à rentrer après avoir récupéré Hel, son chat.
Un peu plus loin, les enfants étaient toujours silencieux, dardant seulement leurs prunelles froides sur ceux qui se trouvaient dans leur champ de vision. Quand Munin s’approcha un peu plus près alors que les autres reculaient pour mettre le plus de distance possible entre eux et les fantômes, ces iris glacés se braquèrent sans vergogne sur lui. Un rictus machiavélique se dessina sur ces visages enfantins, déclenchant un long frisson dans le dos du professeur. Comment allait-il faire pour s’occuper d’eux ? Il avait beau chercher dans sa mémoire, il ne se souvenait pas d’un seul cours de Défense Contre les Forces du Mal qui lui aurait appris à vaincre un fantôme. Ou était-ce encore sa mémoire défaillante ? Non. C’était les choses récentes qu’il avait tendance à oublier. Pas ce qu’il avait appris il y a des années maintenant. Munin ne pouvait détacher son regard des enfants alors qu’ils ouvraient la bouche pour parler. Le son sembla en sortir décalé dans le temps, ou peut-être n’était-ce qu’une impression… car la voix qui sortait d’entre leurs lèvres ne leur appartenait pas. Comme un mauvais doublage à la télévision. — Bonjour Munin. — La voix résonnait dans la librairie, mais c’était bien celle de Calla. Toute couleur déserta le visage du professeur et la main tenant la baguette se mit à trembler. — Pourquoi ne m’as-tu pas sauvée ? Pourquoi ne m’as-tu pas vengée ? — Les lèvres du sorcier remuait mais aucun son ne voulait en sortir. — Tu n’es qu’un imbécile de Sang-de-Bourbe ! Inutile ! Pathétique ! Grotesque ! — Munin recula, buta contre une marche et s’effondra, essayant de mettre encore de la distance entre lui et les fantômes. Sa baguette était toujours dressée mais bien inutile dans sa main tremblante. — POURQUOI N’AS-TU RIEN FAIT POUR M’AIDER ?! LÂCHE ! COUARD ! — La voix tonnait dans le hall de la librairie. — Ta simple existence est un gâchis d’espace et de temps. Tu ne sers à rien. Qu’as-tu seulement accompli dans ta vie, hein ? Tu as juste réussi à me faire tuer ! —
Munin ferma les yeux un instant, essayant de ravaler les larmes qui menaçaient de perler dans ses yeux. Une petite voix, au fond de lui, savait pertinemment que ce n’était pas Calla qui parlait. C’était impossible. Non pas parce que les fantômes n’étaient pas capables de transmettre un message, mais simplement parce qu’elle ne lui aurait jamais parlé comme ça. Un sanglot s’échappa de sa gorge alors qu’il relevait la tête et regarda les petits monstres. — Assez ! ASSEZ ! Tout cela n’est que mensonges ! ASSEZ ! — Le professeur remua sa baguette et un sort fusa de sa baguette sans qu’il ne sache vraiment lequel il avait lancé. La lueur se heurta pourtant à une barrière invisible avant d’atteindre les enfants. — J’en ai assez de vos inepties ! Taisez-vous ! — Il se releva, les cheveux en bataille, sa robe de sorcier de travers, le regard fou, mais les couleurs lui revenaient et la rage, mêlée à la tristesse, s’étalait sur son visage.
› 669 mots.+ 30 points aux neutres |
| | | Hogwarts Chronicles
PNJ ⚡ the puppet master Portus Hominum revelio ⚡ Registration : 26/12/2010 ⚡ Missives : 1844 ⚡ Fizwizbiz : 3613 ⚡ Âge du personnage : plus vieux que le monde. ⚡ Nature du sang : rouge. | | Alice, Munin & Louis Second tour. Ne laissez pas les enfants entrer dans votre tête. Ils peuvent être terriblement dangereux si c’est le cas. Ils peuvent jouer avec vos émotions et explorer vos souvenirs pour toucher là où ça fait mal. Ils peuvent vous inventer des réactions de la part des morts que vous chérissez alors si vous êtes responsables de la mort de ceux-là, la culpabilité arrive et vous avez tendance à dérailler ce qui ne peut que réjouir les enfants. Ne laissez pas les enfants entrer dans votre tête. Parce qu’ils peuvent y lire vos pires craintes et les rendre réelles juste pour s’amuser. Oh bien sûr, ça n’est qu’illusion, mais pour vous ça semble réel. Et d’ailleurs, un client est en train de tester en ce moment même. Vous pouvez le voir assis par terre se balançant d’avant en arrière en pleurant qu’il ne veut pas que les serpents s’enroulent autour de lui. Cet événement provoque une nouvelle cohue et si vous ne finissez pas piétinés au sol, vous avez de grande chance de finir asphyxiés par le mouvement de foule. Il n’y a aucun moyen de sortir. Malgré les nombreuses portes et fenêtres. Malgré la baie vitrée éventrée. Les sorciers à l’extérieur ont compris que quelque chose ne va pas, ils ont prévenu quelques membres du ministère qui passaient par là et depuis cinq bonnes minutes, ils tentent tous les sortilèges de leur côté. Vous vous regardez les uns les autres sans vous entendre. Vous êtes isolés du monde extérieur et vous avez l’impression de devenir cinglés, mais il faut garder la tête froide. Il le faut, sinon ils vont gagner. Ne laissez pas les enfants entrer dans votre tête. À vous de jouer. Les conditions. • Comme toujours, le minimum de mots est de 200 et le maximum de 1 000. • Chers marqués, ça va faire mal pour vous. Les symptômes vous rendent bien faibles tout d'un coup. Les enfants sont là, vous pouvez les voir. Vous pouvez en faire apparaître autant que vous voulez, mais ils ne peuvent pas vous toucher. Pas encore :jule: • Le second tour dure jusqu'au 10 mai 2014 inclus. Toute personne n'ayant pas posté aura son personnage éliminé de la course. Il est fortement recommandé de poster plusieurs fois dans le même tour histoire de rendre l'intrigue beaucoup plus intéressante. • Il n'y a pas d'ordre pour l'intrigue, vous postez quand vous en avez envie. Pour rendre le rp plus amusant, nous avons décidé de faire un nouveau barème. — vous postez en 2h, vos points sont multipliés par 14. — vous postez en 4h, vos points sont multipliés par 12. — vous postez en 6h, vos points sont multipliés par 10. — vous postez en 8h, vos points sont multipliés par 8. — vous postez en 10h, vos points sont multipliés par 6. — vous postez en 12h, vos points sont multipliés par 4. — vous postez en 14h, vos points sont multipliés par 2. |
| | | | | Le jeune garçon qu’elle avait aidé lui aboya des ordres, elle en hocha automatiquement la tête trop prise par le feu de l’action pour dire quoi que ce soit d’autre. Alice s’occupa de rassembler quelques blessés et de retirer les bouts de verre qui s’étaient logés dans leur chair. Elle se revoyait quelques mois plus tôt à Pré-au-Lard baignant dans son sang alors qu’elle avait tenté de venir en aide à Lee Jordan. Machinalement, elle porta une main à sa cicatrice et ne put s’empêcher de ressentir cette vieille douleur. Elle frissonna d’horreur en repensant au massacre de Pré-au-Lard. Ça n’était pas le moment. Vraiment pas. Une élève de Gryffondor lui apporta des bouts de tissu quand elle ne pouvait pas déchirer la robe d’un sorcier pour panser la plaie. Au bout du cinquième sorcier, elle redressa la tête en entendant quelqu’un hurler. On la bouscula et elle put capter quelques bribes de conversation. Des araignées, des araignées partout !, Non, je suis désolée, je ne voulais pas ! Ne me fais pas de mal ou encore Je vais tomber ! La blonde fronça les sourcils en apercevant deux silhouettes un peu plus loin. Ils avaient le masque des mangemorts. Son cœur manqua un battement lorsqu’ils les retirèrent : Alecto et Amycus Carrow. Que faisaient-ils dans la boutique ? Elle ne les avait pas vus avant. Elle était sûre qu’ils n’étaient pas dans la librairie quand elle était entrée et encore plus sûre qu’ils ne s’habilleraient pas avec leurs anciens vêtements.
Alice recula et manqua de tomber sur le Poufsouffle de tout à l’heure. « Tu les vois ? » Autour d’eux c’était l’enfer. L’on tentait de sortir par tous les moyens, les sorts fusaient, ricochaient et finissaient par détruire les étagères ou percutaient violemment les sorciers. C’était l’anarchie, l’horreur. Alice se demandait ce qu’il se passait, pourquoi personne ne semblait voir que les Carrow étaient présents dans le magasin ou pourquoi tout le monde semblait voir des choses qui leur étaient propres. Une migraine scinda le crâne d’Alice en deux. Elle tomba à genoux à côté du Poufsouffle et se prit la tête entre ses deux mains. « Qu’ils arrêtent ! » La marque sur son épaule était devenue glacée et elle avait l’impression qu’elle était en train de s’étendre sur son dos. Elle avait mal. Tellement mal. Elle sursauta en sentant une main se poser sur son épaule, une fois encore en se retournant, elle crut voir sa grand-mère. Cette même grand-mère qu’elle avait vue quelques mois plus tôt aussi avant qu’elle ne soit marquée. Elle la repoussa violemment et se prit un coup de pied au visage. Le coup de pied venait d’un sorcier qui tentait de respirer en se frayant un chemin dans la foule. Il ne l’avait pas vu. Alice sentit sa lèvre et son nez déverser sur elle son sang encore chaud. Elle ne réagit pas tout de suite bien trop occupée à essayer de se redresser tout en évitant le fantôme de sa grand-mère.
501 mots en moins de deux heures ; + 420 points à la résistance.
- Spoiler:
ça peut porter à confusion, mais Alice voit ses propres craintes : les Carrow et sa grand-mère et c'est comme ça pour tout le monde, mais personne ne peut voir ce que l'autre voit (je sais pas si c'est clair xD
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| | | | | don’t touch me › Munin Kincaid & Alice I. Morisson & Louis Lawford Autour de lui, les gens commencèrent à paniquer. Munin repoussa ses mèches sombres trempées de sueur vers l’arrière de son crâne et les regarda s’agiter pendant un instant, son attention détournée des enfants fantômes. Certains étaient prostrés dans les coins, d’autres couraient partout dans la boutique comme s’ils cherchaient à échapper à quelque chose… quelque chose d’autre que les enfants. Il cligna des yeux sans comprendre. Vers l’extérieur, il pouvait entendre des bruits sourds, voir des étincelles de sorts jetés… mais comme le sien, ils n’avaient aucun effet sur les enfants, ni même si la barrière qui semblait les empêcher de sortir, et aux secours d’entrer. La colère qu’il ressentait se dissipa lentement, laissant place à l’incompréhension. Une main se posa sur son épaule et il se retourna, levant la tête vers le sommet des marches au pied desquelles il s’était effondré, comme dans un songe, au ralenti. Il cligna à nouveau des yeux. Un peu plus haut, là, sur l’escalier, se tenait Alice. Elle le regardait avec un joli sourire, les yeux pétillants. Il fronça les sourcils et son cœur se serra. Elle ressemblait tellement à Calla… Pourtant il y avait quelque chose… Quelque chose qui n’était pas normal dans son attitude. Alice était plus… réservée, avec lui, moins ouverte, moins généreuse dans ses sentiments. — Alice… ? Qu’y-a-t… ? — Mais sa voix s’éteignit quand la jolie blonde fronça les sourcils et claqua la langue contre son palais. — Alice ?! Mais c’est qui celle-là ?! — La main déserta son épaule pour venir se poser sur la hanche de la sorcière, miroir de sa jumelle. La voix résonna dans le hall de la librairie comme avant. La même voix. Pas celle d’Alice qui était légèrement différente mais celle de Calla. — Je… je… — A peine partie que tu me remplaces déjà ?! Je comprends mieux pourquoi tu n’as pas fait le moindre geste pour me sauver ! Tu étais déjà las de moi, il te fallait changer d’air, n’est-ce pas ? — Munin n’avait pas eu l’occasion de mettre Calla en colère très souvent, durant leur temps passé ensemble… mais c’était arrivé. Et à cet instant, elle ressemblait tellement à une divinité cruelle et sans merci, qu’il recula, s’aidant de ses mains, les fesses toujours sur le sol.
Mais elle s’avança malgré tout vers lui, l’air menaçante et blessée. — Non, non… De quoi parles-tu ? — Sa voix était faiblarde alors qu’il continuait de reculer. Quelqu’un le bouscula et il se retrouva le nez par terre. — Je me suis trompée. Tu n’étais pas un lâche. Non. Mais un infidèle. Un adultère. — Des larmes commencèrent à rouler sur les roues de Munin. Il se trainait toujours par terre, se prenant des coups à mesure que d’autres clients essayaient de fuir leurs propres cauchemars en lui passant par-dessus. Bientôt, les larmes se teintèrent de rouge alors qu’une plaie était apparue sur son crâne. Un autre sorcier le percuta et le retourna, visage vers le plafond. D’un côté, il avait Calla, toujours aussi effrayante et de l’autre… les enfants. Il s’en était rapproché sans s’en rendre compte alors qu’il essayait d’échapper à Calla, ou à son fantôme. Un éclair de lucidité et il leva sa baguette vers celle qui avait été sa fiancée, son seul amour. — Diffindo ! — L’image se dissipa et, plus loin, le professeur remarqua Alice qui essayait de se relever, le visage ensanglanté. Munin se leva alors avec précipitation et se lança vers elle aussi vite qu’il le pouvait pour aller l’aider. Son corps avait été piétiné et malmené et il était douloureux à tout endroit. Il arrivait à mi-hauteur des marches que le fantôme, l’illusion, de Calla réapparut. — Et voilà que tu rejoins ta maîtresse ! Tu devrais avoir honte ! Je croyais que les Poufsouffles étaient loyaux et honnêtes ! — La silhouette se jeta alors sur lui et un froid pétrifiant s’insinua en lui, lui arrachant un hurlement.
› 646 mots en moins de 8h. + 240 points aux neutres. |
| | | | | C’était en tentant de fuir une énième fois sa grand-mère qu’elle se cogna contre une étagère et qu’elle sentit enfin toute la douleur du coup de pied qu’elle avait reçu en plein visage. Elle essuya son nez douloureux avec sa manche et s’arracha une grimace en sentant qu’il était probablement cassé. Elle allait devoir refaire un tour à Ste Mangouste si on ne lui réparait pas une fois l’enfer fini. En sentant le goût métallique du sang dans sa bouche, elle cracha à plusieurs reprises du liquide rouge sur le sol. On la bouscula une nouvelle fois et une petite fille bien vivante celle-ci glissa sur la flaque de sang sur le sol. Alice la rattrapa avant que ses fesses ne touchent le sol. Il y avait bien assez d’enfants morts pour aujourd’hui, pas besoin qu’ils en rajoutent. Elle la prit dans ses bras tout en la protégeant des coups de coude du mieux qu’elle pouvait. « Chut, calme-toi ! Ça va aller, je te le promets ! » Fit-elle tout en essayant de couvrir les cris qu’elle poussait. Elle était terrorisée et tremblait dans les bras de la blonde. Alice devait avoir une tête à faire peur avec tout ce sang. « Je ne vais pas te faire de mal. » Elle vit que le professeur Kincaid n’était pas bien non plus. Elle ignorait ce qu’il avait pu voir, mais ça semblait lui avoir fait mal. Beaucoup trop mal. Tenez bon. Non loin de lui, elle vit sa grand-mère une nouvelle fois et les Carrow totalement à l’opposé. Elle ferma les yeux à plusieurs reprises tout en se disant qu’elle ne devait pas céder à la panique. La petite fille continuait à s’égosiller finissant de réduire l’audition de la blonde à presque zéro (avec toute l’exagération possible). Alice se fraya un chemin parmi la foule, cherchant toujours à protéger la gamine des coups perdus.
Difficilement, elle arriva à la hauteur du professeur de Poudlard. « Professeur ? Professeur ! Vous m’entendez ? C’est Alice… quoi que vous puissiez voir, ne l’écoutez pas ! Ouvrez les yeux et regardez-moi ! » Elle devait faire tellement peur à voir. Probablement qu’elle en aurait ri si la situation n’était pas si dramatique. Elle détestait ces choses. Elle détestait ce qu’elle voyait. Elle savait que ça n’était que des illusions. Elle savait aussi qu’un épouvantard pouvait sortir le même genre de trucs, mais ces enfants n’avaient rien de ces créatures. C’était même pire que ça.
412 mots ; + 20 points à la résistance. |
| | | | | don’t touch me › Munin Kincaid & Alice I. Morisson & Louis Lawford La douleur était si forte. Munin tomba à genoux sur les marches, de guingois, comme brisé. Le hurlement mourait sur ses lèvres mais retentissait toujours dans son esprit alors que, derrière ses paupières farouchement closes, passaient des images, si vite qu’il avait à peine le temps de les apercevoir. Et pourtant. Il les connaissait ces images. C’était toute son existence avec Calla, en accéléré, jusqu’à l’instant fatidique. Arrivé là, les images passèrent en boucle ce moment atroce de son existence, lui faisant ressentir tout ce qu’il avait ressenti plusieurs années plutôt. Encore et encore. C’était pire que ces six années qu’il avait passées dans le sous-sol de ses parents, à se réveiller, oubliant que Calla était morte pour mieux s’en souvenir trois secondes plus tard quand il ne la trouvait pas à ses côtés, quand sa mémoire lui revenait. Il poussa un gémissement pathétique, prostré à cheval sur deux marches, l’angle lui rentrant dans ses côtes déjà meurtries par le coup. C’était à peine si les hurlements alentours lui parvenaient. Tout était étouffé, comme enfermé dans une bulle de brouillard. Il voulait… il voulait… Que voulait-il ? Il n’en savait rien. Il voulait retourner chez ses parents. Quitter le monde sorcier. Retourner chez les Moldus. Oui, il s’y sentait bien. En sécurité. Ce n’est pas vrai ! hurla une voix dans sa tête, couvrant le film de la mort de Calla qui passait en boucle dans son esprit. A la place, il revécut chaque matin où elle n’était pas à côté de lui. Chaque matin, chaque nuit, chaque réveil où sa mère était là, essayant de le calmer, de l’apaiser… mais il ne devenait tranquille qu’une fois que les sanglots l’avaient épuisés, réduit à dormir à nouveau pour faire des cauchemars. Encore. Mais c’était cet espoir qui le détruisait le plus. L’espoir de voir Calla entortillée dans les draps à côté de lui.
— Professeur ? Professeur ! — Etrangement, dans son esprit perturbé, Munin crut que c’était Calla qui l’appelait, qui le taquinait avec son nouveau statut de professeur. Professeur Kincaid, ça sonne bien non ? Il pouvait presque l’entendre rire… mais non. Un hurlement lui transperça les tympans mais ce n’était pas le sien cette fois. C’était… beaucoup plus jeune. — Vous m’entendez ? C’est Alice… quoi que vous puissiez voir, ne l’écoutez pas ! Ouvrez les yeux et regardez-moi ! — Il ouvrit les yeux et aperçut ce visage, ce visage qu’il avait tant adoré, couvert de sang. Alice… Le nom lui parvint avec la voix de la jeune sorcière. Le hurlement qui l’avait sorti de sa torpeur émanait d’une petite fille — bien vivante celle-là — qu’elle tenait entre ses bras. Le cœur du professeur se serra à l’idée que ça aurait tout aussi bien pu être Calla et leur propre fille, si seulement… Non non ! Il secoua la tête pour se débarrasser de ces idées. Ce n’était pas le moment. Elle était couverte de sang. Il se releva précipitamment, grimaçant à cause des coups qu’il s’était pris à multiples endroits. Instinctivement, il porta la main vers le visage d’Alice et repoussa une mèche maculée de rouge purpurin qui s’était collée à sa joue. Il se mordit la lèvre inférieure en se rendant compte de son geste et laissa retomber son bras le long de son corps. Il avait ouvert les yeux, il la regardait. Quoi faire d’autre maintenant ? — Que se passe-t-il ? Comment arrivent-ils à faire ça ? Ils… Ma… fiancée… Elle… — Sa voix mourut sur ses lèvres. Un peu plus loin, le sosie presque parfait d’Alice trônait sur une étagère renversée, les bras croisés, l’air en colère. — Que peut-on faire pour arrêter tout cela… ? —
› 607 mots en moins de 2h. + 420 points aux neutres. |
| | | | | Malgré qu'il ne comprenait pas la situation, Louis avait essayé d'aider, afin qu'il n'y ait pas de victimes suite à cet enchaînement d’événements qui l'avait lui même surpris. Il fut étonné lui-même d'aboyer sur les personnes autour de lui afin de vociférer des ordres très directs, mais il n'était pas dans son état normal et sentait que son crâne pouvait exploser à tout moment. Sa tête... Il entendait des voix, des voix d'enfants, qui lui parlait, il essayait de les faire partir, de les sortir de sa tête, mais c'était impossible, les voix était de plus en plus nombreuses, et fortes, il se sentait lourd, tombant d'abord sur un genou, puis se retrouvant ensuite directement à terre, se tordant de douleur, une douleur intense qui l'envahissait de plus en plus accentué par ces voix qui commençaient à le rendre fou.
« Tu les vois ? » bien sûr qu'il les voyait, il les entendait, dans sa tête, ils étaient là, à lui parler, à rire et se moquer de lui. Des images lui venaient, maintenant. d'abord sa sœur, qui était devant elle, le visage fermé, les mains jointes. « -Louis... qu'a tu fait? Tu nous as tué... Tu m'a tuée... » Quoi ? Mais elle n'est pas.. Non... C'était impossible. Sa sœur était en vie ! Il le savait. Elle ne pouvait pas être morte, il l'aurait su. Il avait toujours tout su. Il avait fait de l'information sa principale arme, pris des risques, pour savoir. Mais ça... C'était trop gros pour être passé à coté. A moins que... Ou était-elle actuellement ? Il ne le savait pas. Peut-être que ces voix se jouaient de lui. Ou peut-être pas. Il vit ensuite son frère se rapprochant d'elle, posant ses mains sur ses épaules. Il sourit. Un sourire a glacer le sang. Il le regardait, et souriait, sans un mot. Et les rires d'enfants continuaient dans sa tête.. Puis ses parents, ses propres parents qui vinrent à leur tour poser leur mains sur les épaules de son frère et sa sœur, son père hochant la tête de gauche a droite, pour rajouter doucement : « - Tu nous as déçu... Louis... Tu m'a déçu.. mais également ta mère, ton frère, et toute notre famille... Tu a trahi ton sang, tu va désormais vivre dans la honte... Tu n'est plus un Lawford à nos yeux.... TU N'EN A JAMAIS ÉTÉ UN ! » Il fallait qu'ils arrêtent... Ils le manipulait, il en était maintenant sûr, mais il devait les arrêter... les faire disparaître, qu'ils arrêtent de lui montrer ces images. Il attrapa sa baguette, pointa devant lui, et hurla en pointant devant lui sa baguette sur une forme :
" INCENDIO ! "
Une gerbe d'étincelles et de flammes sortit de sa baguette. Il se fichait de qui avait bien pu être devant lui à ce moment là, des dégâts causés, du danger autour de lui et de l'éventuel incendie qu'il allait probablement causer. Il ne voulait qu'une seule chose : retirer ces voix de sa tête et faire disparaître l'image de ses proches devant lui.
(513 mots, trop tard. Comme je disait à Mumu, je n'ai pas reçu les mails notifiant que vous aviez répondu et du coup je ne regardait plus, j'ai répondu ce soir avant la fin du deuxième tour... désolé si ma réponse est courte et mal expliquée :3 ) ; + 30 points à Poufsouffle. |
| | | | | | | | — INTRIGUE 4 : alice, munin & louis | |
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