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 04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple

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EVENT#3 ϟ La haine soulève le peuple

Une semaine s'était passée depuis le passage à l'an 2 000. Les rues de Pré-au-Lard gardaient encore un peu les vestiges de la débauche qui avait envahi le cœur des sorciers pendant ce laps de temps. Ça avait été si court. Des feux d'artifice avaient été tirés depuis la boutique Weasdan, des bouteilles de bièraubeurre traînaient encore au sol ainsi que quelques cotillons. Ils avaient beaucoup ri et beaucoup bu. Des couples s'étaient formés, d'autres s'étaient séparés, des amitiés s'étaient créées toutes se promettant des jours meilleurs. Pré-au-Lard avait été le théâtre d'une pièce que le petit village connaissait déjà, elle avait pour titre L'Espoir.

Perché sur une colline avoisinante se tenait Guerre. Mains enfoncés dans les poches de sa veste, il observait tranquillement le soleil venir incendier les chaumières et réveiller petit à petit les sorciers encore endormis. Il avait ressenti l'allégresse du Nouvel An et souriait à l'avance de la définition qu'il allait donner à cette nouvelle année. Que dis-je, de ce nouveau siècle. Un siècle où lui et ses frères asserviraient les sorciers et les moldus. Un siècle où ils traqueraient les descendants de Merlin pour leur faire payer ce qu'ils avaient subi. En attendant que Mort retrouve ses forces et qu'ils se mettent à la recherche de Vérité et de Famine, Guerre voulait s'amuser un peu pour rappeler que ce n'était pas ce stupide Caldwell qui commandait et que la menace que le mangemort jugeait de "peu sérieuse" l'était totalement. Sortant les mains de ses poches, il se concentra, ses pieds fortement ancrés dans le sol. Il ferma un instant les yeux murmurant des mots dans une langue incompréhensible. La terre bougea légèrement, créant une fissure qui courut jusqu'à Pré-au-Lard. Cette secousse, personne ne pourrait la sentir, mais elle créerait beaucoup de dégâts par la suite.

Au loin, il vit une file d'élèves arriver de l'école de sorcellerie. Il était neuf heures du matin. Les boutiques étaient déjà ouvertes depuis une heure, il n'y avait que quelques lèves-tard qui préféraient rester dans les bras de Morphée. Tant pis, ils risquaient de rater le magnifique spectacle qui envahirait les rues du village d'ici quelques heures. Détruire. Influencer. Souffler un sentiment de haine là où il n'y en avait pas. C'était ce qui caractérisait Guerre. Et lui, lui, il était au milieu de ce combat, des flammes dans les yeux, un sourire aux lèvres. C'était horrible. Il songeait souvent aux mots qu'avaient employé Merlin à son sujet. Oui, il se tenait toujours fièrement là où il avait crée l'anarchie et une fois encore, c'était ce qu'il allait faire. Un petit massacre, ça faisait longtemps.

—————— ▲ ——————


Et c'est à vous ! Comme précisé dans le post général, il n'y a pas d'ordre. L'event sera bloqué quand il y aura intervention du pnj (Philippe ou HC). Vous pouvez poster de 200 mots minimum à 1 000 mots maximum, n'oubliez pas d'inscrire le nombre à la fin de vos réponses comme d'habitude. Vous devez expliquer pourquoi votre personnage se trouve à Pré-au-Lard ce jour-là, pour les élèves c'est assez simple : la sortie hebdomadaire. Pour cette intrigue, autant que vous soyez prévenu, mais votre personnage risque de prendre des coups. Si vous ne voulez pas qu'il souffre ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un mp à Dante.

— vous postez en moins de 2h, vos points sont multipliés par 12.
— vous postez en moins de 12h, vos points sont multipliés par 6.
— vous potez en moins de 24h, vos points sont multipliés par 2.

Pour les heures c'est par rapport au message de votre vdd, pas du message d'origine.
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la haine soulève le peuple



Pansy était injoignable. Sérieusement. Injoignable. Il avait essayé tous les moyens les plus farfelus, idiots, plus ou moins longs mais non, aucune nouvelle de la petite brune alors qu'il lui avait donné rendez-vous ce jour de début d'année, à cet instant, même endroit que d'habitude. Mais elle n'était pas venue. Et Augustus avait vraiment besoin de sa drogue alors il avait parlé à quelqu'un, qui avait parlé à quelqu'un, qui avait parlé à quelqu'un qui avait accepté d'en vendre un peu à un prix exorbitant au jeune homme. C'est ainsi qu'il se retrouva dans une minuscule ruelle de Pré-au-Lard, sombre et glauque à souhait, grelottant dans le froid en maudissant toutes les figures divines du monde moldu et sorcier, espérant simplement que le dealer ne serait pas en retard. Ceci dit, vu son état, il aurait aussi été capable de marcher sur des charbons ardents pour avoir ce qu'il voulait, d'attendre trois mille ans et tout. L'échange parvint rapidement mais pas avec ce qu'il prenait d'habitude, non, juste de l'herbe, tout simplement – autant dire que ça l'énerva plus que de raison, mais qu'il n'en dit rien, se contentant de payer sans moufter sa petite dose (au moins jusqu'à ce que Pansy lui réponde, il pourrait y survivre) – et l'échange s'éclipsa rapidement en enfonçant la tête entre les épaules. Augustus soupira, commençant déjà à se rouler un joint avant de reprendre des rues plus fréquentées – et plus fréquentables. Il faisait vraiment un froid de canard, le vingt-et-unième siècle risquait fortement d'être gelé, morne et plein de sang et de guerre. Le conflit n'était toujours pas terminé et la situation d'Augustus se dégradait de jour en jour, les suspicions autour de lui augmentant entraînant sa consommation de drogues et de calmants avec. Il regarda, au loin, Poudlard qui vomissait un flot presque constant d'élèves. Perdu dans sa contemplation, quelqu'un le bouscula violemment dans l'épaule, manquant de lui faire tomber son pétard à moitié roulé. Quelle journée de merde. Ses doigts fébriles le rattrapèrent juste à temps et cela (heureusement pour son « agresseur ») mais il se redressa quand même avec une sale gueule contrariée. « Hé, faites attention putain ! » s'écria-t-il avec humeur, foudroyant du regard l'inopportun.

370 mots sous deux heures pour les neutres. ; + 240 points.

Spoiler:


Dernière édition par Augustus O. Lynch le Dim 23 Juin - 0:04, édité 1 fois
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Avez-vous déjà eu l'impression d'être la pire version possible de vous-même ? Comme si une boîte de Pandore contenant toutes vos parties secrètes et pleines de haine (votre arrogance, votre rancœur, votre condescendance) s'était ouverte ? Quelqu'un vous blesse et, au lieu de sourire et de passer au dessus, vous les démolissez ? « Salut, c'est Mr Vicieux. » Je suis sûr que vous n'avez aucune idée de ce dont je suis en train de parler.
la haine soulève le peuple
{EVENT}
« Viteeeee, Rose. Dépêche, c’est l’heure. » Et elle trépignait comme une gamine un matin de Noël. Peut-être qu’au fond, c’était comme ça qu’elle le prenait. Après le désastre du Réveillon, Sainte-Mangouste et le retour à Poudlard où elle était assaillie de regards en coin et de questions indiscrètes, Sephora s’enthousiasmait pour des trois fois rien. Un bon repas, un sortilège réussi (le simple fait de pouvoir sentir la magie au bout de ses doigts l’avait tenue en joie pendant deux jours entiers), une jolie rencontre au détour d’un couloir. Elle s’agrippait à tout ce qui pouvait lui apporter trois onces de bonheur, cinq grammes d’insouciance ou quelques poussières de jeunesse. En ces temps de franche pénurie, elle était comme l’alcoolique en cure : elle en était réduite à s’accrocher à des riens qui font tout pour tenir. Droguée à la joie, qu’elle devenait.

Indécente petit garce qui sourit quand le malheur frappe partout, avait-elle entendu dire dans un couloir. Mais elle s’en moquait. C’était son moyen à elle de tenir. S’accrocher à des riens, brandir ses boucliers de papier, ses éclats de joie contre les ténèbres qui lui brûlaient les doigts et l’esprit. Parce qu’il y avait cette douleur qui lui bouffait les entrailles, ces voix qui résonnaient de partout et cette folie latente qui cognait dans son crâne. Et elle se défendait comme elle pouvait en attendant de trouver une solution. La solution, elle cherchait activement avec le soutien et l'aide précise de Rose. Si possible, leurs liens s’étaient encore resserrés à la faveur des confidences qu’elles s’étaient faites. Du Grand Mogol, elles en avaient discuté. Longuement. Sephora avait tout expliqué. L'histoire des cavaliers et des diamants, les pouvoirs hérités par sa famille mais aussi le désespoir de savoir sans pouvoir et la folie prête à les dévorer tout entiers. D'accord, de presque tout. Mais quelque part, ça l’avait un peu libérée. Soulagée. Elle n’en parlait jamais avec son père, pas même avec Kelyan ou Piotr, parce qu’ils étaient trop impliqués. Et même sans le vouloir, elle savait qu'ils la compareraient systématiquement à Elizabeth Crow. Rose, elle, ne savait rien de tout ça. Du suicide, du sang et de la folie (stress post-traumatique, avait dit le psychomage à l’époque). Des promesses de désespoir et de mort d'une mère à sa petite fille apeurée. Et si Sephora parlait des traditions suicidaires, des habitudes psychiatriques des Newgate avec Rose, tout ça restait un risque. Une potentialité qui n’avait pas pris pied dans la réalité. Et pas une réalité dont les contours se dessinaient de jour en jour, enfermant Sephora à l’intérieur de cette infernale coutume.

« Deirdre a dit qu’elle nous rejoindrait peut-être sur place. » Glissa-t-elle lorsqu’elles descendirent le long du chemin vers le village. Elle en sautillait presque, l’impatiente gamine, son contentement lui avait probablement collé un sort de rebond sous les pieds. « C’est chouette, on a plutôt un beau temps pour l’hiver en plus. » On aurait presque dit que la vie était belle. En tous cas, Sephora l’imitait assez bien, avec son sourire qui lui dévorait le visage tout entier et incendiait son regard. « Où veux-tu aller en premier ? »

525 mots (postés sous deux heures) + 360 points pour Poufsouffle.


Dernière édition par Sephora E. Crow le Sam 13 Juil - 10:44, édité 1 fois
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la haine soulève le peuple


04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple Tumblr_mh9dlcd8d31s20ju8o2_250
Je me sens revivre. C'est complètement con mais je vais tellement bien, la douleur mise de côté... J'ai même du mal à y croire. Pourtant, Sephora m'a bien expliqué ce qui m'arrivait. La marque, tout ça... Je devrais être triste, m'inquiéter, me replier sur moi-même, ou être en recherche d'un remède. Eh bien non. Je suis sortie de l'infirmerie il y a trois jours maintenant, et malgré la violence de ma crampe et de mon mal de dos ce jour-là, je vais mieux. C'est même difficile à croire quand on se rappelle à quel point je ne pouvais pas tenir debout. Cette douleur intense va et vient, la douleur supportable elle, est constante. J'espère que les choses vont continuer comme ça et que la douleur ne va pas me reprendre aujourd'hui, je m'en voudrais. Jack m'a formellement interdit de sortir à Pré-au-Lard. Mais je n'en ai fait qu'à ma tête, parce que bon, j'ai comme l'impression qu'il faut que je me fasse pardonner de mon absence au dernier match de Quidditch contre Serdaigle. J'ai besoin de sortir du château, j'ai presque l'impression d'étouffer à Poudlard, quand bien même c'est ma maison depuis désormais huit ans. Je pense que c'est à cause du climat actuel, et du fait que mes douleurs se soient pour la première fois manifestées là-bas. Pré-au-Lard m'apparait comme un petit coin de paradis, j'ai vraiment envie de me balader, de profiter du froid de l'hiver pour reprendre des couleurs. Je pense que ça va nous faire du bien à tous.

Nous sommes en rang pour sortir, comme d'habitude, et à côté de moi, Sephora frissonne quand on arrive dans le froid et que les portes de Poudlard se referment derrière nous.  Devant moi, Rayleigh marche en cadence, et comme nous tous, a délaissé sa robe de sorcier. Je n'arrive pas à croire qu'elle est là, devant nos yeux, alors qu'elle nous a manqué pendant si longtemps. Je suis tellement heureuse rien que de la voir en vivante, ses cheveux blonds secoués par la petite brise qui nous pousse tous à nous recroqueviller dans nos manteaux... Je vais mourir, oui, mais au moins, je ne mourrais pas seule, hein ? J'y pense avec un tel détachement que je me surprends moi-même. Je pense que je ne réalise pas vraiment ce dans quoi je suis coincée. Maintenant que je vais mieux, j'ai juste envie de profiter, oui. « Deirdre a dit qu’elle nous rejoindrait peut-être sur place. » me dit Sephora, et je la regarde, enthousiaste. Je n'ai pas passé de vrai moment avec Deirdre depuis un moment. Je vais être contente de pouvoir la voir pour de bon, aujourd'hui. Alors que nous arrivons dans le village, j'enroule mon bras autour de celui de Sephora. Je suis enthousiaste, j'ai le sourire aux lèvres. J'ai l'impression que ça ne m'est pas arrivé depuis des siècles et je ne pourrais me sentir mieux qu'ici, accrochée à celle qui est devenue ma meilleure amie. « C’est chouette, on a plutôt un beau temps pour l’hiver en plus. » Je lève les yeux vers le ciel. Ouais, carrément qu'on a du beau temps. « Je suis trop contente; c'est fou mais je suis trop contente de pouvoir sortir et passer du temps avec toi. » J'ai l'impression d'avoir encore quatorze ans. « Où veux-tu aller en premier ? » Je réfléchis quelques secondes et tout à coup, l'idée me vient de plein fouet. Il y a un endroit où j'ai envie d'aller, oui. « J'aimerais bien qu'on aille à la boutique Weasley. »» Je lui dis doucement mais avec enthousiasme. « J'ai l'impression que je n'y suis pas retournée depuis... » J'hésite, mais il faut appeler un chat un chat, pas vrai ? « Depuis la guerre. Et je propose que quand Deirdre nous rejoint, on aille aux trois balais entre filles. Ca te va ? »

643 mots en moins de deux heures ; + 360 points pour Poufsouffle.
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Neville Londubat
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Neville Londubat
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« La Haine soulève le peuple »

04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple Tumblr10Près-au-lard n’avait absolument pas changé depuis qu’il avait quitté Poudlard. Toujours cette ambiance chaleureuse, ses petites rues pavées, ses petits magasins biens décorés… A l’époque il trouvait que c’était un lieu réconfortant. Il pouvait y oublier ses problèmes, oublier le naze qu’il était. Désormais il se rendait compte à quel point tout était artificiel. Un seul lieu lui semblait authentique, la taverne de ce bon vieux Abelforth. La Tête de Sanglier était aussi délabré et aussi sale qu’à l’époque. Il se souvenait de la première fois qu’ils étaient venus là. C’était au tout début de l’AD, lorsqu’ils étaient en cinquième année. C’était là qu’il avait commencé à changer. Ce jour-là il était juste passé dire bonjour au vieux tavernier. Ils ne s’étaient pas vus depuis plus d’un an, alors que lors de sa septième année il avait été un allié de taille. Sans lui jamais il n’aurait pu organiser la résistance à l’intérieur de l’école. Il avait bu une bière avec lui, ils avaient un peu papoté, mais Neville s’était rapidement rendu compte qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire. Ils évoquèrent les vieux souvenirs, échangèrent des nouvelles, mais Neville n’était plus le gosse que Abelforth avait connu. Il n’était quasiment plus la même personne. Il l’avait donc quitté assez vite. Dehors l’air était froid, les rues bondées d’élèves. Il n’avait fait que quelques pas à l’extérieur qu’il heurta une jeune fille, une Griffondor d’après les couleurs de son uniforme. Celle-ci lui jeta un regard noir. « Tu peux pas regarder où tu marches ? » . Non loin de là un autre type lâcha un « Hé, faites attention putain ! » à l’intention de quelqu’un. Ce n’était décidément pas facile de marcher dans ces rues sans bousculer des gens.

[290] Posté dans les 2h ; + 240 points à la résistance.

Spoiler:


Dernière édition par Neville Londubat le Dim 23 Juin - 19:56, édité 1 fois
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« La Haine soulève le peuple »


La sortie Hebdomadaire à Prés-au-Lard se déroulait comme d’habitude. Ses amies marchaient devant, elle derrière. Ses amies parlaient de garçon tandis qu’elle écoutait sans rien dire. Les mecs c’était pas franchement son truc. Arya était loin de ressembler aux autres gamines de son âge. Ses centres d’intérêt étaient loin des leurs, et elle était bien plus teigneuse. Si bien que lorsqu’un type la bouscula elle ne se priva pas de lui faire une remarque désagréable. « Tu peux pas regarder où tu marches ? » Crétin, faillit-elle ajouter, mais elle s’abstint. En levant les yeux vers le grand type qui l’avait bousculée elle se rendit compte que son visage lui disait quelque chose. Elle l’avait déjà vu, c’était certain. Il bafouilla un désolé confus, sans vraiment le penser certainement. Son regard fuyant lui ramena alors en mémoire l’image de ce garçon discret, qui avait l’air si peu sûr de lui. Il trainait parfois avec Potter, Ron et l’autre nana qui se donnait de grands airs. « Hey, t’es pas un pote à Ron toi ? » D’après le regard qu’il lui lança elle sut qu’elle avait vu juste. Pourtant il avait changé. Son regard était froid, il avait l’air bien plus sûr de lui, mais une aura inquiétante s’en dégageait également. C’était curieux comme les gens pouvaient changer. La guerre leur avait fait beaucoup de mal à tous. Personne ne s’en était sorti indemne.

[234] Posté dans les 2h. ; + 240 points à Gryffondor.


Dernière édition par Arya Suren Trace le Dim 23 Juin - 20:00, édité 1 fois
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La haine soulève le peuple

Ce matin là Erin s’était levée tôt et s’était hâtée de rejoindre ses camarades de classe car, en effet elle devait se rendre à Pré au Lard. Les élèves sortant ce Week End là attendaient patiemment dans la cours, quelques uns semblaient plus excités que d’autres, et des petits groupes se formaient ici et là. Erin baissa la tête vers son sac et attrapa un des livres qui s’y trouvaient. «  Les Loups Garous » en effet la jeune fille s’intéressait beaucoup à ce sujet et elle s’était mise en tête d’en apprendre un maximum sur les créatures magiques, pour sa culture générale et puis surtout car son demi-frère en était un.  Elle feuilleta les pages du bouquin pendant quelques minutes puis le rangea en voyant la file d’élèves avancer. Elle fit quelques pas et aperçut une crinière brune devant elle, Judikael. Elle hésita quelques secondes, elle n’avait pas vraiment eut de conversation avec le serpentard depuis le soir où ils s’étaient retrouvés dans les cuisines. Là elle lui avait appris qu’elle était sa demi sœur, et depuis ils se voyaient régulièrement mais jamais très longtemps et les conversations entre eux étaient toujours timides. Et puis depuis quelques temps quelque chose n’allait pas il avait l’air en colère et déçut à la fois, c’était peut être sa maudite marque sur l’épaule après tout. Elle se décida enfin à rejoindre le garçon et lui toucha timidement l’épaule. Judikael se retourna et un léger sourire parcourra ses lèvres en voyant le visage d’Erin. C’était sans doute une première venant du jeune homme, c’est vrai il ne semblait jamais vraiment heureux, contrairement à Erin qui malgré tout essayait de garder le sourire et la tête haute. Finalement ils faisaient contraste tous les deux. «  Salut. Je ne savais pas que tu sortais ce Week End. » Il regarda la jeune fille, puis baissa doucement la tête. Il avait l’air mal à l’aise, et les joues de la serdaigle s’empourprèrent sur le champ, oui Erin ne savait vraiment pas y faire avec son demi-frère. Elle serra son sac contre elle, puis regarda droit devant elle, histoire de ne pas montrer qu’elle était gênée. «  Et bien si, j’avais quelques courses à faire… Et toi ? Tu as prévu quelque chose ? » Il avait prononcé ces derniers mots d’un trait, si bien que la jeune fille avait eu du mal à comprendre. Pourquoi il semblait aussi… Bizarre ? Est-ce que Judikael était aussi timidement asocial avec tout le monde ? Ou alors c’était juste Erin qui lui faisait cet effet ? La jeune fille secoua la tête. Non elle divaguait complètement, il était juste timide ce n’était pas elle… Si ? Pourtant elle n’avait jamais eu de problèmes avec ses camarades auparavant. «  Et bien je vais acheter des livres en ce moment je travaille sur les créatures magiques c’est vraiment intéressant et puis je voulais m’acheter quelques livres de sortilèges et potions de niveaux supérieurs, ce que nous voyons à l’école j’ai déjà vu vu et revu. Pourquoi ? » Judikael regarda à nouveau la jeune fille avec de grands yeux. Elle avait dit quelque chose de mal ? Il secoua la tête à son tour puis se racla la gorge « On pourrait se rejoindre plus tard non ? » La jeune fille s’arrêta net. Il voulait qu’ils se rejoignent plus tard ? La jeune fille se retint de sauter partout. Cela ne lui était pas arrivé depuis… Elma . A ce moment là elle ressentit un pincement à la poitrine, elle resserra les poings, elle se sentait mal. La serdaigle regarda ses mains elles tremblaient, elle respira un grand coup puis leva les yeux vers Judikael. «  Oui j’en serrais ravie, j’en ai pas pour longtemps on se retrouve devant les trois balais dans 15 minutes ? » Il hocha la tête, les élèves venaient tout juste d’arriver à Pré au lard.

Erin se rendit au plus vite à la librairie acheté ses livres. Elle salua le sorcier qui tenait le magasin, qui lui répondit avec un grand sourire. Oui la jeune fille était une habituée et connaissait la boutique par cœur. Si bien qu’il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour trouver tout ce dont elle avait besoin. Elle se précipita vers la caisse afin de payer ses nouvelles trouvailles. « Tu as un rendez vous pour être si pressée ? » Elle hocha énergiquement la tête, si seulement il savait avec qui il comprendrait pourquoi elle était aussi impatiente. Elle fourra ses livres dans son sac à la va vite, remercia le libraire et sortie à la hâte. Elle courut jusqu’au trois balais et aperçût son demi frère appuyé contre la devanture. Elle s’avança vers lui puis, plus rien, toute sa joie, toute sa bonne humeur, disparues. Elle sentit quelque chose s’emparer d’elle, quelque chose de mauvais, de maléfique. Ce n’était pas la première fois qu’elle ressentait ce sentiment, la dernière fois, c’était quand elle avait vu son beau père pour la dernière fois.



837 mots; en moins de deux heures. ; + 360 points à Serdaigle.
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Judikaël Lawford
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Judikaël Lawford
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la haine soulève le peuple


Judikaël avait évité toutes les sorties à Pré-au-Lard ces dernières semaines. Mais cette fois-ci, il avait décidé de quitter l’obscurité des cachots. Il avait reçu une lettre de son cousin, Nathanaël, qui lui demandait de ses nouvelles et lui proposait qu’ils se retrouvent dans le village afin de parler un peu. Il devait admettre qu’ils avaient pas mal de choses à se dire et avait accepté. De toute manière, il avait besoin de prendre l’air car depuis quelques jours, il ne faisait plus rien. Même se rendre en cours était devenu une véritable corvée et lui qui avait toujours fait de son mieux pour ne jamais louper l’école même en cas de forte fièvre, n’avait pas eu la force d’y aller. Il avait passé plus d’heures à l’infirmerie que jamais et Lily-Ann avait commencé à poser un peu trop de questions. Des questions auxquelles le Serpentard ne voulait pas répondre. Sa dernière altercation avec Orion avait été… dévastatrice et il ne voulait même pas y repenser, parce que ça faisait un mal de chien. Il avait donc enfilé ses vêtements les plus chauds et avait enroulé son écharpe aux couleurs de Serpentard avant de rejoindre les autres élèves dans la cour de Poudlard. L’air frais de l’hiver agressa immédiatement ses joues et il rentra sa tête dans ses épaules. Il avait besoin de cette sortie, elle ne pourrait lui faire que du bien.
Alors il enfonça ses mains dans ses poches et attendit, entouré d’autres élèves qui discutaient joyeusement entre eux. Comme d’habitude, il se retrouvait seul mais cela ne le dérangeait pas, pour une fois. Il n’avait pas vraiment envie de parler à qui que ce soit. Depuis quelques jours, son épaule lui faisait mal sans cesse et ça le rendait irascible. La douleur ne voulait pas partir, les potions de l’infirmière n’y faisaient rien et Judikaël commençait à perdre espoir. Peut-être que c’était mieux ainsi. Une main se posa alors sur son épaule, celle qui ne le faisait pas souffrir et il sursauta brusquement. Le jeune homme se retourna, prêt à aboyer sur la personne qui venait de le surprendre aussi, mais il se calma immédiatement en reconnaissant le visage timide d’Erin. Presque malgré lui, un mince sourire fleurit sur ses lèvres et il s’apaisa immédiatement. La voir lui faisait plaisir. Lui qui avait passé des années à la dénigrer, il se retrouvait désormais à apprécier sa présence. « Salut. Je ne savais pas que tu sortais ce Week End. » Les mots eurent à peine franchi la barrière de ses lèvres qu’elle se mit à rougir. Judikaël comprit sa gêne sans peine, puisque lui-même ne savait pas comment agir avec elle. Il sembla hésiter quelques secondes avant d’enfin répondre : «  Et bien si, j’avais quelques courses à faire… Et toi ? Tu as prévu quelque chose ? » Il ne savait pas comment faire ça. Les discussions banales, les invitations sous-entendues, il était mauvais pour tout ça. Mais elle sembla heureuse qu’il pose la question et enchaîna avec un flot de paroles qui aurait assommé n’importe qui d’autre que Judikaël : «  Et bien je vais acheter des livres en ce moment je travaille sur les créatures magiques c’est vraiment intéressant et puis je voulais m’acheter quelques livres de sortilèges et potions de niveaux supérieurs, ce que nous voyons à l’école j’ai déjà vu vu et revu. Pourquoi ? » Il hocha la tête, décidément bien d’accord avec elle. Lui-même avait tendance à s’ennuyer dans certains cours, la faute à sa soif de savoir qui l’avait poussé à faire des recherches qui n’avaient rien à voir avec leur programme scolaire.

Judikaël passa une main dans ses cheveux en bataille et regarda ailleurs. Il avait envie de lui demander. Après tout, malgré l’échange qu’ils avaient eu dans les cuisines de Poudlard l’autre soir, ils n’avaient pas vraiment pris le temps de discuter, d’apprendre à se connaître, alors pourquoi pas saisir l’occasion ? Il inspira donc profondément et lâcha : « On pourrait se rejoindre plus tard non ? » Si vite qu’il douta que la jeune fille le comprenne. Mais un sourire se dessina sur ses lèvres. «  Oui j’en serrais ravie, j’en ai pas pour longtemps on se retrouve devant les trois balais dans 15 minutes ? » Elle avait accepté. Il s’était attendu à ce qu’elle n’ait pas envie de le voir plus que cela, mais au contraire, elle avait accepté. Alors il hocha la tête et elle s’éclipsa, visiblement comblée. Judikaël sourit légèrement et s’enfonça dans les ruelles de Pré-au-Lard. Il ne tarda pas à trouver la petite boutique qui vendait tout un tas d’ingrédients que l’on ne trouvait pas partout et il se servit allégrement. Il n’avait pas vraiment eu l’intention de dire à Erin ce qu’il allait acheter et il était content qu’elle n’ait pas posé la question. Après tout, elle était intelligente et n’aurait pas tardé à comprendre qu’il s’achetait des ingrédients réservés à des potions que des septièmes années n’étaient pas sensés préparer. Une fois ses achats terminés, il prit la direction des Trois Balais et s’adossa contre la devanture du pub, les bras croisés devant son torse. Il faisait froid, mine de rien, et il était plutôt impatient de rentrer. Alors lorsqu’il aperçut enfin la tignasse brune de sa demi-sœur, un sourire se dessina sur ses lèvres et il lui adressa un signe de la main, impatient mais inquiet à l’idée de passer un moment en tête à tête avec elle.

912 mots en moins de 2h ; 360 points à Serpentard.
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Si ça avait été son genre, Jack se serait mis à prier. N'importe qui et n'importe quoi – mais il aurait prié. Remercié. Gracié. N'importe quoi d'un tant soit peu négatif. Aujourd'hui, il n'avait pas mal, il se sentait plutôt bien, il se sentait presque pousser des ailes, ouais, au moins. Le voyant levé de bonnes heures, les traits bouffis de sommeil et un mince sourire s'étirant sur ses joues rasées de frais, Lily-Ann n'avait pu s'empêcher de lui sourire et de lui proposer de faire un tour à Pré-au-Lard acheter des ingrédients en tout genre. Jack savait pertinemment qu'ils n'avaient pas besoin de ça à l'infirmerie, que leurs stocks étaient suffisants pour au moins deux mois encore – mais il apprécia le geste et accepta de bon cœur, déjà prêt à sauter dehors dans le froid et la bonne humeur. Il rabattit la capuche de son gilet en sortant, fermant la lourde veste qu'il portait au-dessus en souriant presque béatement au ciel. Il aurait dû se douter que quelque chose de mauvais se préparait. C'était toujours les jours où il sortait et où il était heureux, que quelque chose de mauvais se préparait. Mais, ivre de bonheur, le nez déjà gelé de froid et les membres gourds, il alla d'un bon pas vers Pré-au-Lard, passant juste après les élèves de Poudlard de sortie aujourd'hui. Il adressa des petits sourires à certains, les salua, osa même leur demander d'un air bougon s'ils prenaient bien leurs traitements mais toujours avec un sourire sous-jacent, latent, qui dénotait d'une bonne humeur et d'un bien-être peu commun. Il compta dûment sa monnaie dans sa main, calcula s'il pouvait se payer un verre de whisky pur feu ou une choppe de bièreaubeurre sur le chemin du retour, quand son regard pensif tomba sur une silhouette qu'il aurait reconnu entre mille. Il fronça du nez, arborant un air bougon cette fois complètement agacé, et s'approcha en quelques grandes enjambées de Rose Barckley. Il n'eut aucun mal à reconnaître Sephora Crow à ses côtés – mais il était focalisé sur la première Pouffsouffle, la bouche déjà tordue en une grimace peu avenante. Les deux filles prévoyaient apparemment d'aller aux trois balais avec une autre camarade. Parfait. Encore pire. Il avait formellement interdit à Rose de sortir de son lit et, pis encore, d'aller à Pré-au-Lard ou à n'importe quoi risquant de la fatiguer ou de réveiller la douleur. « Ne me dis que tu veux ingurgiter de l'alcool avec la potion que je t'ai préparée, Rose Barckley ? » Il se sentait un peu désolé de ruiner leur moment entre filles mais bon, il ne put s'empêcher aussi de s'amuser en voyant leurs visages étonnés lorsqu'elles se retournèrent. Il s'arrêta de marcher et croisa les bras sur la poitrine, l'air fermé. « Tu atteins des records d'irresponsabilité. Et toi aussi, Sephora, elle était encore alitée il y a trois jours ! Je suis un peu déçu, à vrai dire. » Il fit la moue mais nota tout de même que la pouffsouffle avait repris des couleurs et semblait avoir mieux dormi, se portait mieux en son ensemble. Mais tout de même. « Je devrais te traîner par la peau du cul jusqu'à ton dortoir et ton lit, Rose Barckley, tu as vraiment de la chance que je sois un homme magnanime, généreux et de bonne humeur. »

556 mots sous deux heures pour les neutres.; + 360 points.
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On était samedi, mais pas n’importe lequel : c’était un jour de sortie pour les étudiants cloitrés à Poudlard. Et qui disait ‘sortie’ annonçait les pires rush – la boutique avait beau être constamment bondée de monde, rien ne valait l’exaltation des plus jeunes et la précipitation avec laquelle ils envahissaient les lieux dans le but de renflouer leur stock de farces. Les habitants du petit village avaient toujours tendance à marmonner leur mécontentement lors de ces invasions, mais c’était une aubaine pour les marchands… toutefois ce n’était pas la raison pour laquelle Lee adorait ces journées-là : il retombait tout simplement dans l’adolescence, se plaisait à faire de ses acheteurs des complices en leur glissant des plans d’attaques, peaufinait leurs projets en distillant des conseils aussi judicieux que parfaitement dénués de sagesse. Bien, certains diraient qu’il n’avait jamais tout à fait grandi et qu’il restait un éternel enfant; mais il le vivait très bien, il en était même fier.

Une demi-heure avant l’ouverture, quelques coups retentissaient déjà à la porte tandis que George et Lee, indifférents à cette marque d’impatience, réarrangeaient tranquillement les étalages en baillant à s’en décrocher la mâchoir. Une heure après l’ouverture, ils s’activaient avec une incroyable vivacité pour satisfaire la clientèle aussi efficacement que possible : il n’y avait plus à l’intérieur un mètre carré vide de présence, hormis derrière le comptoir. Une explosion retentit dans l’arrière-boutique où  se trouvait le dreadé tandis que George gérait la caisse; lorsque Lee quitta la pièce pour rejoindre son comparse, les bras lourdement chargés, il fut accompagné d’un nuage de fumée. Il posa bruyamment trois boîtes pleines des produits qu’ils préféraient garder de leur côté du comptoir – juste pour l’effet – et adressa un large sourire à la jeune fille qui le fixait avec des yeux brillants. Elle n’avait pas l’air interloqué le moins du monde par les dreadlocks en pétard qui avaient échappé à l’élastique du plus vieux, toute son attention était rivée sur les mots qui prenaient forme au niveau de son front : ‘COMPLICE’. Il fit mine de ne pas le remarquer. « Vue la quantité d’achats que tu prévois, je te conseille de jeter un œil à nos Packs histoire de faire quelques économies de gallions. Hum par exemple, tu pourrais remplacer les lacets et les jus par une Boîte à Charme. Tu en auras 5 au lieu de la dizaine que tu voulais, mais tu pourras tester la version Maximus de notre gamme de parfums pour un coup moindre et ça, je peux t’assurer que tu ne le regretteras pas. » Elle hocha vivement la tête puis se pencha en avant et pointa son front, curieuse. « Qu’est-ce que c’est? » Il prit la peine de toucher son front du bout des doigts, semblant songeur, puis un éclair de lucidité passa dans son regard clair. Durant ce laps de temps les lettres étaient passées de ‘INTRIGUÉ’ à ‘FIER’. « Oh, ça ! C’est notre dernier bébé, le Révélateur d’humeur » Il eut un petit sourire en coin et le mot ‘CONSPIRATEUR’ vint remplacer le précédent tandis qu’il replongeait dans la boîte pour en tirer un autre produit. Incolore et inodore, il suffit d’en mettre quelques gouttes dans la boisson de ton interlocuteur et le tour est joué : tu n’as plus qu’à lire sur son front pour connaître son état d’esprit. Enfin il est prévu pour la consommation, mais tu sais quoi? Il suffit d’une inhalation pour qu’il fasse effet. Il devrait être mis en rayon dans le courant de la semaine prochaine. » Elle eut un air dépité et protesta, rapidement suivie par quelques personnes qui se pressaient derrière elle et avaient entendu la présentation de nouveau produit, et Lee se mordilla la lèvre inférieure. ‘INDÉCIS’ apparut un instant, les plaidoyers et les suppliques montèrent d’un cran et il interrogea George du regard. Clin d’œil du rouquin; l’encre traça un ‘AMUSÉ’ en capitales et des cris de joie retentirent. « Bon d’accord. Mais seulement parce que c’est vous ! » des dizaines de mains apparurent par-dessus le comptoir et il posa des flacons dans chacune des paumes levées face à lui, les tintements de la caisse tenue par George se multipliant en conséquence.

Ce qui était formidable avec ce genre de moments, c’est qu’ils distrayaient la foule, la faisait affluer d’un coup et se dissiper tout aussi vite : les acheteurs filaient rapidement, pressés de tester leur nouvelle acquisition. Lee fit craquer sa nuque; décidément la journée s’annonçait chargée et épuisante – géniale, en somme. « Le stock de Révélateurs est déjà écoulé au trois quart, je pense qu’on devrait en refaire… » « Excellent ! On peut profiter de l’accalmie pour le faire tout de suite, je suis sûr que la nouvelle va se répandre comme une traînée de poudre et que d’autres intéressés vont rappliquer d’ici peu. George émit un ricanement satisfait en repensant à la vente rapide, se dirigeant déjà dans l’atelier, et lui cria par-dessus son épaule. « On est presque à court de Botryche lunaire par contre, tu peux en racheter? » « Comme si c’était fait ! » Il remit ses dreads en ordre tout en quittant la boutique, et croisa à l’entrée une jolie blonde qui arrivait en sens inverse; son sourire radieux s’agrandit. « Mais c’est la plus belle des guérisseuses », constata-t-il avec amusement en la rejoignant en deux enjambées. « MALICIEUX » se fit voir sur son front alors que son regard pétillait d’amusement. « J’ai eu droit à une permission de sortir. Tu arrives juste à temps pour me permettre de te kidnapper à l’insu de George. »

934 mots ; moins de 12h (résistance) + 180 points.
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Aussi grognon qu'à mon habitude, j'étais passée rapidement à la salle commune de Poudlard descendre un bol de café pour améliorer mon humeur, envoyant paître plusieurs de mes camarades. Même après m'être couchée tard, j'étais incapable de vraiment faire la grasse matinée, et le manque de sommeil ne me rendait pas plus douce qu'à l'accoutumée. Insultes et grognements me passèrent par dessus la tête tellement, j'avais besoin de ma dose de caféine. Les yeux ouverts, un peu plus alerte et aimable j'avais ensuite rejoint le convoi pour Pré-au-Lard. Objectif numéro 1 : Retrouver Rose et Sephora... Bien sûr... facile. Objectif numéro 2 : Profitez de la journée comme jamais avec mes amies pour rattraper le temps où la Poufsouffle et la Serdy étaient à l'infirmerie ou à Ste Mangouste. Je n'étais pas tout à fait du genre superstitieux mais c'était quand même une nouvelle année alors autant en profitez correctement.

Au milieu des élèves de Poudlard, je ne m'attardais pas sur les connaissances que j'aurai pu ou dû saluer. De toute façon, il devait avoir l'habitude après sept ans de cohabitation ou presque. Je n'aimais pas perdre mon temps à dire bonjour si ce n'était que par politesse. S'il voulait me voir, il fallait venir me voir... Si possible quand j'en avais envie pour ne pas se faire envoyer balader d'ailleurs. C'était moi que ça plaise ou non. Il y avait vraiment du monde dans le petit village malgré l'heure matinale. Si elles s’enfonçaient dans les boutiques de Pré-au-Lard avant que je ne les vois j'allais devoir faire le tour pour retrouver mes deux amies. Au moins je supposais qu'elles n'iraient pas aux Trois Balais sans moi. J'allais partir vers Honeydukes juste quand mon attention fut attirée par la voix d'un des infirmiers un peu plus loin. Je devrais te traîner par la peau du cul jusqu'à ton dortoir et ton lit, Rose Barckley, tu as vraiment de la chance que je sois un homme magnanime, généreux et de bonne humeur. Trouvée ! Et plus facilement, que je ne pensais. Je me précipitais vers l'origine de la voix à quelques mètres pour retrouver les filles. Salut ! Ça va ? m'écriai-je en arrivant devant elle avec un grand sourire. Bon même s'il menaçait de gâcher notre journée, l'infirmier m'avait aidé à les retrouver. J'allais au moins lui accorder ça... Bonjour Monsieur. Bonne année. dis-je en me retournant bien moins enthousiaste vers lui. En même temps, je n'y pouvais rien si je n'aimais pas vraiment les adultes. Et là, il allait nous faire perdre notre journée avec ses menaces stupides.

Je n'avais pas dissimulé mon soupir en le regardant, mon regard allant plus deux fois de  Rose et Sephora vers le sorcier. Allez, je n'allais pas me prendre une retenue de si bon matin, pas que ça me dérange de commencer l'année comme ça mais il paraissait qu'il fallait que je fasse des efforts. Si vous êtes de bonne humeur, on peut profiter de la journée. Rose a déjà été dans son lit suffisamment longtemps pour le mois prochain non? C'est la nouvelle année quand même ! Mon plaidoyer était certes bancal mais je voulais au plus vite nous dépêtrer de cette situation.

530 mots; en moins de 12h. + 180 points à Gryffondor.

Spoiler:


Dernière édition par Deirdre W. Jeffries le Dim 23 Juin - 11:57, édité 1 fois
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple Tumblr_mk76csPs7t1s3bn4po4_250 Aujourd'hui, elle avait décidé de retourner à Pré-au-Lard. Ce petit village lui manquait tellement depuis le début de son stage qu'elle avait besoin de retourner fouler les rues de ses pas. Ça allait faire du bien de sortir d'Holborne, de revoir les Trois Balais, de passer par la boutique de Lee et George et de revoir des élèves qu'elle connaissait. Oui, Alice avait besoin de cette sortie. En partant, elle avait veillé à ne pas réveiller Autumn en fermant la porte puis avait transplané une fois arrivée dans le hall de son immeuble. Elle sentit le froid mordre ses joues et entendit des rires et la voix de la foule qui se pressait déjà dans les rues. Un sourire illumina son visage en avisant les écharpes aux couleurs des maisons se presser vers les boutiques. Elle repéra un petit groupe de Poufsouffle et au loin Rose Barckley qui parlait avec un jeune homme. Elle sourit de plus belle. Des visages connus, tous empreints d'une joie qu'elle n'avait plus vue depuis longtemps.

Aujourd'hui, son épaule ça allait. La nuit précédente, elle avait été prise d'une forte fièvre. Autumn s'était occupée d'elle pendant qu'elle délirait et que sa magie faisait un peu des siennes. Elle avait toujours peur de s'en prendre à la jeune moldue qu'elle hébergeait. Elle espérait au fond d'elle que ça n'arriverait jamais. Alice entra ses mains dans ses poches et fit un tour dans les rues. Elle jetait un coup d’œil aux vitrines, s'extasiant devant les décorations de Noël encore présentes. C'était beau et ça lui réchauffait le cœur. Ses pas la conduisirent jusqu'à la boutique Weasdan. Elle s'arrêta sur le seuil et vit Lee arriver sur elle.  « Mais c’est la plus belle des guérisseuses » Il y avait quelque chose d'inscrit sur son front. Probablement encore un produit qu'ils avaient crée et que le jeune homme avait testé sur lui. Elle ne put s'empêcher de rire. « J’ai eu droit à une permission de sortir. Tu arrives juste à temps pour me permettre de te kidnapper à l’insu de George. » Elle salua ledit George d'un signe de la main. « Parfait alors ! Allons faire un petit tour ! » Elle attrapa le bras de Lee pour l'entraîner à l'extérieur. C'était vraiment une bonne journée.

380 mots en moins de 2 heures ; + 240 points à la résistance.
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Abygail Chase
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Abygail Chase
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Abygail tapota sur le comptoir de la boutique de papeterie sorcière de Pré-au-Lard. Elle avait rarement l'occasion de venir ici, de retourner si près de Poudlard. Mais c'est pendant ses années d'étudiante qu'elle avait découvert ce magasin et qu'elle s'était habituée au papier si spécial qu'ils fabriquaient. Depuis, elle ne jurait que par leurs produits et refusait de s'approvisionner en papier et plumes ailleurs. Pourtant, cet endroit était loin de ceux qu'elle aimait fréquenter : poussiéreux, avec des copaux et des plumes un peu partout, et cette odeur de parchemin qui flottait à outrance... Elle qui était réputée pour aimer la propreté et l'hygiène n'était pas vraiment à sa place ici. Mais elle faisait des efforts, parce que c'était la vie : il fallait faire des efforts. Mr. Fitzmartin, le vendeur et propriétaire de la boutique, revint de son atelier derrière et lui sourit. « Mademoiselle Chase, je m'inquiétais presque de ne plus vous voir dans les parages. » Pas la peine de faire la fille froide et hautaine, elle se contenta de répondre à celui qui la voyait passer une fois tous les trois mois depuis huit ans : « Oh vous savez, nous avons beaucoup de travail au ministère et peu de temps pour aller faire des emplettes. Il remplit son carnet avec le nom de la cliente et ce qu'elle avait acheté avant de se tourner vers elle. « Six Gallions et trois Mornilles, s'il vous plaît. » La jeune femme chercha dans son sac et lui donna la somme exacte. C'est avec un sourire qu'elle se dirigea vers la porte et referma derrière elle.

Dans les rues, des tas d'élèves de Poudlard traînaient. Aujourd'hui devait être un jour de sortie. Abygail resta immobile quelques secondes, emprunte d'une nostalgie certaine en repensant aux glorieuses années qu'elle avait vécu à Poudlard. Beaucoup de ses anciens camarades lui manquaient même si elle se refusait à l'avouer. Ou plutôt, elle aurait aimé savoir ce qu'ils devenaient. Judikaël notamment, qu'elle n'avait pas revu depuis son départ de Poudlard. Maintenant que ses parents étaient morts, elle n'organisaient plus de réceptions pour recevoir ses amis ou les ex-collaborateurs de ses parents, bien qu'elle devrait sûrement le faire un de ces jours pour continuer à jouer si bien le rôle qu'elle jouait depuis qu'elle était entrée dans la résistance. Elle resserra un peu plus son sac d'emplettes contre elle et se décida à flâner un peu dans les rues comme au bon vieux temps, comme pour prendre un break de la vie intense qu'elle menait depuis un bon moment. L'air était glacial, mais presque agréable, et les pavés de Pré-au-Lard, en rencontrant ses talons, claquaient.  A peine avait-elle fait quelques pas qu'elle se retrouva en face de Neville, qui discutaient avec une jeune fille de Gryffondor. Décidément, il était toujours dans son paysage, ces derniers temps. Elle préféra ne pas le déranger, après tout, ils n'étaient pas censés être amis, pas vrai ? Elle se décida donc à continuer son chemin et ouvrit les yeux. Si des élèves de Poudlard étaient dans les parages, elle avait des chances de croiser des personnes qu'elle connaissait, et même si c'était un peu fou, elle nourrissait l'espoir de revoir certaines personnes toujours élèves. Elle passa devant les trois balais : Non, trop miteux pour elle, elle ne pouvait décidément pas se montrer là-bas, elle, Abygail Chase. Elle s'arrêta devant la vitrine d'une boutique de vêtements hors de prix et envisagea une paire de chaussure sur un mannequin qui bougeait et lui faisait signe d'entrer.

589 mots en moins de deux heures ; + 360 points à la résistance.
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Maxim Newton
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple Tumblr_monpjhnH3M1s0uukmo1_r1_500 Pré-au-Lard, aujourd'hui. Depuis combien de temps n'avait-il plus mis les pieds dans le petit village qu'il avait visité pendant des années avec ses amis ? Des mois. Il retrouvait Abbey de temps en temps, mais il évitait de vaquer trop longtemps dans les rues. Il savait que sa trahison avait fait le tour de la résistance et il savait aussi qu'il y en avait beaucoup qui travaillaient à Pré-au-Lard alors les croiser dans une rue tout seul, c'était pas ce qui le ravissait.  Maxim se prépara, heureux de passer une journée avec la petite Serpentard. Il s'inquiétait beaucoup pour elle et faisait toujours tout son possible pour lui rendre un minimum de joie de vivre alors lorsqu'elle lui avait dit qu'ils sortaient aujourd'hui dans le petit village, il avait sauté sur l'occasion, lui donnant rendez-vous pour profiter de la journée ensemble. Maxim accéléra le mouvement, engloutissant son petit déjeuner et s'habillant rapidement. Il attrapa cape et baguette et sortit de son petit appartement. À l'extérieur, il transplana et atterrit dans la grande rue de Pré-au-Lard là où il y avait toutes les boutiques. Des élèves se pressaient déjà. Maxim chercha Abbey du regard sans la voir. Il aperçut quelques personnes de sa maison, des têtes qu'il connaissait rapidement. Puis il y a eut Neville, Lee, Alice. Il se mit de façon à ce qu'on ne le reconnaisse pas voulant éviter les remarques, les regards et les sorts perdus.

Non loin, il vit Abygail. Il décida d'aller la retrouver. Maxim se posta devant la vitrine. « Ça faisait longtemps. » Commença-t-il sans jeter un regard à l'ancienne Serpentard. « Toi aussi tu es venue profiter de la journée ici ? » Mains dans les poches, il contemplait les vêtements hors de prix dans la vitrine et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Encore quelque chose qui était typique de la jeune femme. Au fond de lui, il se rendait compte qu'il appréciait beaucoup la compagnie d'Abygail. Ils étaient tellement différents.

329 mots en moins de 2h ; + 240 points à la résistance.
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LA HAINE SOULÈVE LE PEUPLE


Pour la première fois, Ronald Weasley encadrait une sortie à Pré-au-lard. Il connaissait l'endroit, bien évidemment, pour y avoir mis les pieds des vingtaines de fois durant sa propre scolarité. Mais ce coup-ci, il se trouvait de l'autre côté de la barrière, avec les professeurs, les adultes. Il devait surveiller, chaperonner, il avait des responsabilités. Le terme lui était encore peu connu, mais il apprenait petit à petit à l'apprivoiser. Et puis, il n'avait pas à se plaindre de son nouveau statut : ça lui allait bien, d'être professeur. Peut-être grâce à ce qu'il avait vécu l'an passé, ou bien suite à une éducation brillamment réussie, quoiqu'il en soit il avait le contact pédagogique. Il savait parler aux plus jeunes, les aider à avancer, à progresser, à grandir finalement ; et voir des avenirs se construire doucement, en sachant qu'on y a mis un peu notre patte, c'est extrêmement gratifiant. Encore plus pour Ronald qui avait le sentiment d'avoir gâché sa vie : il a fini par se rendre compte que non, au contraire. Il n'est jamais trop tard pour racheter ses fautes.

Il était tôt, quand ils sont partis pour Pré-au-lard ; trop tôt. Ron était en retard – ne l'était-il jamais ? Dix minutes après que le groupe soit parti, il le rejoignit un peu à la traine, avant de déboucher sur les rues et chemins encore neigeux et brumeux. Il remarqua Arya, plus loin devant, et hésita à aller la saluer. Il avait toujours beaucoup de mal à cerner cette gamine, dont le comportement lui échappait totalement, et il ne savait jamais trop de quelle façon aborder une discussion avec une enfant qui avait vécu les choses .. les choses qu'elle avait vécues. Il y avait Rose, aussi – ils ne s'étaient pas parlés depuis que Ron était parti en cure, quelques mois plus tôt. Il avait toujours cet espèce d'hématome, diagnostiqué bénin à l'hôpital. Selon ses souvenirs, la douleur avait commencé quelques jours après avoir vu .. Fred. Ou son fantôme, un esprit frappeur, qu'importe. Oui, Fred serait bien le genre à se réincarner en esprit frappeur. Il aurait voulu parler de la cure à Rose, ou du gros bleu un peu sale qui n'avait rien à faire là. Lui parler de son nouveau poste, et de la proximité entre eux qui en découlait. Au final, il préféra passer à côté d'elle sans s'arrêter. Il faisait froid, il était tôt, et Ron n'avait pas envie de parler aux gens. Il voulait une bonne bièraubeurre, peut-être faire un tour pour voir George ensuite, mais c'est tout. Qu'on ne lui prenne pas la tête si tôt – ce n'était pas vraiment le moment.



445 mots en moins de 2h + 240 points à la résistance.


Dernière édition par Ronald B. Weasley le Dim 23 Juin - 15:16, édité 1 fois
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple Tumblr_inline_mm1582EwIr1qz4rgp
Je m'apprête à entraîner Sephora dans la rue quand tout à coup, une voix nous surprend toutes les deux. De surprise, je lâche le bras de mon amie et ouvre la bouche. « Ne me dis que tu veux ingurgiter de l'alcool avec la potion que je t'ai préparée, Rose Barckley ? » Je me retourne, et je me rends compte que je n'ai pas rêvé. Oui, Jack est bien là, derrière moi, les bras croisés devant lui. Je les regarde, lui et son air soucieux, et je suis incapable de dire si je suis en colère qu'il soit là devant nous à essayer de m'empêcher de faire ce que je veux ou si je suis contente qu'il semble si inquiet pour moi. Je balaie toutes ces pensées de mon esprit et lâche un : « Jack, qu'est-ce que tu fais là... » hésitant. « Tu atteins des records d'irresponsabilité. Et toi aussi, Sephora, elle était encore alitée il y a trois jours ! Je suis un peu déçu, à vrai dire. » Je fronce les sourcils. Certes, ce n'est pas bien d'être sorties, mais nous allons toutes les deux bien mieux, et nous avons bien le droit de souffler non ? De profite d'un peu de joie au milieu de deux jours de douleur. « Je devrais te traîner par la peau du cul jusqu'à ton dortoir et ton lit, Rose Barckley, tu as vraiment de la chance que je sois un homme magnanime, généreux et de bonne humeur. » J'aimerais pouvoir être en colère, mais franchement, comment rester de marbre face à ses grands yeux sombre et ce genre de réplique ? J'esquisse un sourire malgré moi. Je devrais être flippée à l'idée qu'il nous voit alors qu'il nous a interdit de sortir. Du moins moi il me l'a interdit. Mais non, parce que c'est Jack, je n'ai pas peur du tout. Je sais qu'il ne fera rien pour me mettre dans l'embarras ou dans de salle draps. Et puis... Je suis contente de le voir, mine de rien. Je me rends compte que je ne l'ai jamais vu dans un manteau d'hiver, emmitouflé dans des gants à cause du froid. Nous avons toujours connu l'été, tous les deux, et voir cette nouvelle facette me remets en tête que nous avons changé, qu'il ne se souvient de rien. Mais ce n'est pas grave, parce que j'aime notre nouveau nous. Je suis tellement perdue dans la contemplation du visage de Jack que je ne comprends pas tout de suite que là voix qui résonne, là, est celle de ma très chère amie Deirdre.

Salut ! Ça va ? Bonjour Monsieur. Bonne année. Elle me sort de mes pensées immédiatement. C'est presque bizarre d'entendre Jack se faire appeler Monsieur. Il n'est pas beaucoup plus vieux que nous et pour moi... Il n'est pas juste un infirmier, bien que le monde entier ne le sache pas. Monsieur, je réprime un rire. Je souris à mon amie Gryffondor, qui arrive comme un cheveux sur la soupe. « Coucou ! » Je réponds le sourire aux lèvres. Si vous êtes de bonne humeur, on peut profiter de la journée. Rose a déjà été dans son lit suffisamment longtemps pour le mois prochain non? C'est la nouvelle année quand même ! Cette fois, je ne me retiens pas de rire. Je lève les mains devant moi comme pour montrer qu'elle est la voix de la sagesse. « Deirdre, que ferais-je sans toi ? » Cette fille est géniale. Je m'avance vers Jack et parle à voix plus basse. Je ne sais pas si Deidre comprendrait la familiarité qu'il y a entre Jack et moi, même si, en tant que bonne amie, je vais bien devoir lui expliquer un jour. Peut-être pas lui dire pour notre été d'il y a quelques années, mais au moins lui dire ce qui se passe aujourd'hui. « Promis, je ne boirai pas d'alcool. Promis je ne ferai pas de folie. » Je regarde les filles, et leur lance : « Vous pouvez avancer les filles, je vous rejoins dans une minutes. Commandez-moi un verre de jus de citrouille au thym. Je m'occupe de... lui. » Je leur souris, et me retourne une nouvelle fois vers Jack. « De toute façon, maintenant que tu es dans les parages, Benjamin Jack McGraw, je ne risque plus grand-chose... » Je me réchauffe les bras en les frottant frénétiquement avec mes mains, un sourire aux lèvres. Puis je me rends compte qu'il ne m'a jamais dit que son vrai prénom était Benjamin. Et merde. Je dois vraiment rejoindre les filles au plus vite. Et je me demande... Est-ce que Jack est assez fou pour accepter de nous accompagner ?

787 mots en moins de deux heures ; + 360 points à Poufsouffle.
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Nathanaël resserra son manteau autour de lui : il avait enfin réussi à convaincre son cousin, Judikaël, d'accepter de le voir. Cela faisait maintenant quelques mois qu'ils entretenaient une relation "cordiale" sans pour autant qu'ils ne soient plus expliqués quant à tout ce qui s'était passé.  Mais, Judi avait accepté de le rencontrer à Pré-au-Lard, après une énième lettre qu'il lui avait envoyée. Il était impatient de le voir, de s'expliquer et, peut être, repartir sur de bonnes bases afin d'avoir une vraie relation. Après tout, le jeune loup-garou n'est pas responsable de l'éducation que ses parents lui ont donnée et il a su changer ces dernières années. Nath savait qu'une relation était possible entre eux, une qui ressemblerait un peu à celle qu'il avait avec Elma autrefois il l'espérait. 

Relevant les yeux et sortant de ses pensées, il se dirigea dans les rues de Pré-au-Lard, espérant trouver son cousin. Il passa devant la boutique des Weasleys et observa l'intérieur mais n'y vit aucune trace de son cousin. Finalement, il se dirigea vers les Trois Balais et le vit, attendant sûrement quelqu'un. L'ex serpentard hésita quelques instants avant de se diriger vers lui. Il n'allait pas rester comme un idiot au milieu de la route à gêner le passage et puis, il était venu pour ça après tout, ce n'était pas le moment de faire le timide. D'un pas décidé, il se planta devant Jude avant de lui sourire timidement,  « Hey, comment ça va ? J'espère que je te dérange pas... Tu attends quelqu'un ? ». Il ne laissa pas son cousin répondre et se gratta l'arrière de la tête, comme gêné  « Ecoute, on pourrait rentrer et discuter autour d'une bonne bière au beurre, enfin, si ça te dit. Je pense qu'on a beaucoup de choses à se dire tous les deux... ». Il laissa sa phrase en suspent, laissant la possibilité au jeune homme de refuser sa position. Après tout, même s'il avait accepté son invitation à le rencontrer afin de discuster ensemble, rien ne disait qu'il n'avait pas changé d'avis.


347 mots - En moins de 12h ; + 120 points à la résistance.

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Rayleigh Meiffert
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Il faisait froid. Le corps encore trop maigre de Rayleigh supportait difficilement les bourrasques hivernales qui s’engouffraient dans les ruelles de Pré-au-Lard. Mais elle avait tout de même insisté pour sortir, malgré les mises en garde de l’infirmière de Poudlard. Elle avait besoin de reprendre une vie normale et sortir avec ses camarades pour se détendre une fois le week-end venu en faisait partie. Elle avait donc enfilé ses vêtements les plus chauds et avait fait le voyage calmement jusqu’au petit village que l’esprit de Noël et Nouvel an habitait encore. La jeune fille avait quelques courses à faire, un réapprovisionnement en sucreries était prévu et elle avait promis à Rose et Sephora de les rejoindre pour boire une bièraubeurre aux Trois Balais. Elle s’engouffra donc rapidement dans la boutique qui vendait de magnifiques plumes et fit ses quelques achats. Son matériel était vieux à cause des moyens plus que limités de sa famille mais depuis que son frère aîné travaillait à Ste Mangouste et qu’il s’occupait de tous ses besoins, elle pouvait se permettre quelques folies comme celles-ci. La Poufsouffle ne se priva donc pas et ressortit de la boutique, un petit sourire aux lèvres. Mais il ne dura pas très longtemps puisqu’une sensation désagréable s’empara brusquement d’elle.
Rayleigh fronça les sourcils et s’arrêta au milieu de la rue pour regarder autour d’elle. Etrangement, elle se sentait observée. La jeune fille secoua la tête et se remit en marche, bien décidée à ne pas se laisser parasiter par des idées noires. Elle était en sécurité, ici. Ses professeurs n’étaient jamais très loin, les rues étaient déjà bondées d’adultes et d’élèves, personne ne pouvait lui faire le moindre mal. Et puis, ils l’avaient libérée, n’est-ce pas ? Il n’y avait donc aucune raison de s’inquiéter. Mais la sensation ne disparut pas, bien au contraire. Ça lui rongeait l’estomac et ça mettait ses nerfs à vif. Alors elle accéléra le pas, bien décidée à se réfugier dans la boutique de George Weasley et Lee Jordan afin de décompresser, mais elle heurta violemment quelqu’un et manqua de glisser dans la neige. Rayleigh étouffa un petit grognement et voulut immédiatement s’excuser, mais elle fut prise de court. « Hé, faites attention putain ! » L’expression de la jeune fille passa de la gêne à la colère en l’espace d’une seconde. Elle planta son regard dans celui du grand gaillard qui se tenait devant elle, les sourcils froncés.

« Putain toi-même. C’est bon, ça arrive, pas la peine de s’énerver, » fit-elle, ne se reconnaissant pas vraiment. D’habitude, elle se serait confondue en excuses et aurait baissé la tête mais cette fois, elle n’avait vraiment pas supporté la manière dont cet inconnu venait de lui parler. A vrai dire, sa tête ne lui revenait pas. Elle n’avait aucune idée de pourquoi elle se sentait ainsi mais c’était là, tapis au fond d’elle. La colère, l’envie d’exploser, de lui faire sauter les dents une par une. « Pauvre tâche, » siffla-t-elle avant de se pencher afin de ramasser ses achats qui s’étaient étalés par terre, dans la neige. Elle venait d’acheter une magnifique plume et il était hors de question qu’elle se retrouve abîmée pour un truc aussi stupide.

534 mots en moins de 24h ; + 60 points à Poufsouffle.
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La haine soulève le peuple

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Pré au Lard. Elle n’avait plus mis les pieds ici depuis ses années à Poudlard. Autant dire que ça faisait un moment. Et elle avait l’impression que ça faisait encore plus longtemps qu’elle n’avait pas revu son petit frère.
Quand elle avait vu qu’elle aurait son week-end de libre elle s’était empressée de lui écrire pour lui proposer qu’ils se revoient autour d’un verre. Elle n’avait peut être jamais été très proche de Barth’ mais depuis le décès de leur mère elle avait prit son rôle de grande soeur très au sérieux. D’autant plus qu’elle était persuadée que Calixte tentait de le monter contre elle.
Elle remonta un peu son écharpe pour se protéger du froid et se remit en route vers le centre du village.

Elle laissa un groupe d’élèves la dépasser et se dirigea vers les Trois Balais, où elle avait rendez vous avec Barth’. Arrivée à destination, elle vint se placer non loin de l’entrée et croisa les bras en attendant.

Malgré l’ambiance bonne enfant qui régnait dans le village, la jeune femme ne pouvait s'empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. Pourquoi est ce qu’elle pensait ça ? Il n’y avait aucune raison de craindre quoi que ce soit non ?
Certes le destin lui avait souvent joué des mauvais tours ces derniers temps. Mais il n’y avait aucune raison que ça recommence aujourd’hui pas vrai ?

Voyant que son frère n'arrivait toujours pas, elle se dirigea vers le magasin le plus proche pour regarder la vitrine dans l'espoir de "perdre un peu de temps". Tournant la tête pour regarder la vitrine suivante elle reconnut Chase et Newton et leur afficha un grand sourire avant de leur un léger signe de main pour les saluer.
Dans le pire des cas, si Barth' ne venait pas elle pourrait toujours trainer avec eux. Histoire de s'intégrer un minimum avec ses collègues.

304 mots en moins de 24 heures ; + 40 points à la résistance.
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Abygail Chase
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LA HAINE SOULEVE LE PEUPLE


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Abygail avait cru comprendre que dans le monde moldu, les mannequins ne bougeaient pas dans les vitrines. C'était peut-être mieux, au moins on ne pouvait pas observer le vêtement ou la chaussure sous tous les angles, on dépensait moins. Elle n'avait pas besoin de se faire du souci niveau argent, entre l'héritage qu'elle avait reçu de ses parents et l'argent qu'elle gagnait en travaillant au ministère, mais il valait mieux faire attention : on avait vite fait de se retrouver à sec, et il valait mieux garder des ressources au cas où les conflits tourneraient vraiment mal. « Ça faisait longtemps. » Abygail sursauta et posa par réflexe une main sur sa poitrine. C'est un visage presque offensé qu'elle tourna vers Maxim, qui avait les yeux rivés sur la vitrine. « Toi aussi tu es venue profiter de la journée ici ? » Il avait le sourire, ce qui faisait plaisir à voir. La jeune femme se dérida et reposa elle aussi son regard sur la vitrine. Mon dieu, c'était vraiment dur de se retenir d'entrer. « Exactement. Je ne voulais pas rester à l'origine, j'étais venue chercher des fournitures... » fit-elle en mettant en avant les paquets qu'elle avait dans la main. « Et puis bon, je me suis dit... pourquoi pas rester ? » Elle posa son regard sur le brun qui avait l'air décontracté, puis ajouta à voix basse : « et puis être loin du ministère... ça ne peut pas me faire de mal. » Surtout en ce moment, avec toutes ces histoires concernant Etherington, il ne valait mieux pas traîner dans les pattes de Caldwell. Tous les jours il était dans une humeur un peu plus désagréable, d'après ce que les gens disaient.

Depuis qu'elle était venue le voir pour lui demander d'entrer dans la résistance, les relations entre les deux employés du ministère avaient bien changé. Maxim était remonté dans l'estime de la jeune femme de manière exponentielle, et puis il avait ce courage qu'elle admirait totalement. Elle était trop fière pour le lui dire, mais elle aurait aimé avoir son cran. « Je t'offre une bièreaubeurre, Newton ? » fit-elle avec un sourire. C'est là qu'elle aperçut l'assistante d'Edgard Newgate qui elle aussi, visiblement, profitait de son week-end. « Bonjour mademoiselle Lockart ! » Les deux femmes ne se connaissaient pas très bien et n'étaient pas les meilleures amies du monde, mais depuis le tremblement de terre du ministère, elle étaient cordiales l'une avec l'autre et n'hésitaient pas à se saluer.

417 mots en plus de 24 heures ; + 20 points à la résistance.
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Maxim Newton
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04 — EVENT#3 ▲ La haine soulève le peuple Tumblr_monpjhnH3M1s0uukmo1_r1_500 Maxim ne put s'empêcher de sourire encore plus en se rendant compte qu'il avait fait peur à Abygail. « Exactement. Je ne voulais pas rester à l'origine, j'étais venue chercher des fournitures... Et puis bon, je me suis dit... pourquoi pas rester ? » Le jeune homme hocha la tête. Elle avait bien raison. Autant profiter d'être à Pré-au-Lard pour y rester, pas faire simplement acte de présence. « et puis être loin du ministère... ça ne peut pas me faire de mal. » Il hocha la tête, bien d'accord avec l'ancienne Serpentard. Maxim avait l'impression que Caldwell était devenu pire qu'avant. Plus paranoïaque donc plus dangereux. Le jeune homme avait du faire profil bas pendant plusieurs jours, voulant éviter de se faire remarquer.  « Je t'offre une bièreaubeurre, Newton ? » Maxim redressa la tête. « Avec plaisir, Chase ! On pourra parler des derniers évènements et tu me diras les merveilleux achats que tu es venue faire ici. » Il se mit à rire et il eut l'impression que ça faisait des années que ça ne lui était plus arrivé. Il se sentait léger, bien, ça changeait des tensions qu'il accumulait jour après jour en côtoyant les mangemorts d'aussi près. En tournant la tête, il vit l'assistante de monsieur Newgate. « Bonjour mademoiselle Lockart ! » fit la voix d'Abygail, Maxim se contenta de hocher la tête en souriant.« Vous n'avez qu'à vous joindre à nous si vous n'avez rien de prévu, miss Lockart ! » S'exclama-t-il. Autant qu'ils profitent tous ensemble de ce dimanche à Pré-au-Lard.

257 mots en moins de deux heures ; + 240 points à la résistance.
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EVENT#3 ϟ La haine soulève le peuple

Ils se pressaient tous dans les rues comme des animaux qu'on guide jusqu'à leur enclos. Des pauvres animaux destinés à se taper dessus parce qu'ils étaient ainsi. L'Homme était ainsi fait. Guerre aimait secouer la ruche pour voir les abeilles s'agiter et commencer à attaquer. Ce fut donc avec un sourire mauvais qu'il serra sa main et que la terre commença à trembler. Cette fois, personne ne pouvait l'ignorer. Perché en haut de sa colline, il vit des corps vaciller dans les rues et tomber comme des poupées de chiffon, d'autres se contenter de s'appuyer contre les vitrines qui volèrent en éclat l'instant d'après. Guerre leur fournissait des armes pour faire couler le sang. « Que le spectacle commence. » susurra-t-il.

—————— ͼҨͽ ——————


À Pré-au-Lard, si pendant un court instant l'incompréhension se lisait sur le visage des personnes s'y trouvant, ce n'était plus le cas maintenant ; une voix masculine provenant des Trois Balais s'était mise à vociférer des paroles sans queue ni tête entraînant un enchaînement d'action plus incompréhensible les unes que les autres. Une bousculade dans les rues. Un poing qui part trop rapidement suivi de sortilèges. Des gens qui s'emportent pour un rien. Tous ceux se trouvant près la fissure commencent à se disputer avec amis ou famille. Puis il y a ce gang. Cinq hommes immenses sortant des Trois Balais, baguettes en main. Celui qui semblait être le chef prononça cinq mots. Cinq mots qui allaient créer l'anarchie.« Foutez-moi ça à sac. » Le ''ça'', c'était Pré-au-Lard.

—————— ▲ ——————


Et c'est à vous ! Comme précisé dans le post général, il n'y a pas d'ordre. L'event sera bloqué quand il y aura intervention du pnj (Philippe ou HC). Vous pouvez poster de 200 mots minimum à 1 000 mots maximum, n'oubliez pas d'inscrire le nombre à la fin de vos réponses comme d'habitude. Votre personnage risque de souffrir et d'être blessé, si vous ne voulez pas qu'il souffre ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un mp à Dante.

Guerre a balancé son pouvoir, son influence (appelez ça comme vous voulez), vous commencez à ressentir une profonde colère ou un certain malaise ou l'atmosphère qui s'alourdit considérablement. Considérez que le gang des cinq attaque, pille, agresse et se montre relativement violent. Vous pouvez également être malmené par une autre personne qu'un des cinq (un pnj que vous inventez). Il est possible que vous receviez un mp de HC ou de Philippe qui vous indique que "bim vous avez été touché". À vous de réagir en conséquence. En attendant, toute agression sur l'un de vos personnages par un personnage jouant sur l'intrigue doit être vue entre vous. Ne faites pas ça si la personne que vous voulez attaquer n'est pas d'accord ! Et évitez de tuer également What a Face

— vous postez en moins de 2h, vos points sont multipliés par 12.
— vous postez en moins de 12h, vos points sont multipliés par 6.
— vous potez en moins de 24h, vos points sont multipliés par 2.

Pour les heures c'est par rapport au message de votre vdd, pas du message d'origine.
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LA HAINE SOULÈVE LE PEUPLE


La secousse fut violente. Ronald avait entendu parler du tremblement de terre qui avait dévasté le ministère il y a peu – il s'était inquiété pour son père, jusqu'à ce qu'ils entendent par-ci par-là qu'il allait bien. Au début, ça n'avait semblé qu'être un coup du hasard : ce genre de choses arrivait. Cependant, un deuxième tremblement de terre, en territoire sorcier, dans un endroit fréquenté par tant de mondes, ça ne sonnait pas comme une coïncidence. Il n'y avait jamais de coïncidence. Des corps à terre et des gens blessés, en pagaille. Ron jeta un regard inquiet au spectacle, cherchant des yeux ses élèves – il aperçut Rose, un peu plus loin, en compagnie de Deirdre et Sephora. Les filles venaient de s'éloigner, Rose se trouvait avec Jack. Le couple à nouveau réuni – en pleine désunion, plutôt. C'était un peu leur crédo. En tant que professeur, il se rua vers eux ; avec la folle envie de reparler à Rose, ceci dit. Ils n'avaient rien échangé durant un mois, bien qu'il ait reçu ses lettres à sa sortie de cure. Ils n'avaient pas eu le temps d'avoir une véritable conversation, après la petite scène à l'infirmerie. Ron devait toujours s'excuser auprès de Jack, également. Et puis, en tant qu'adulte et professeur, il était de son ressort de mettre à l'abri ses élèves. Dont Rose.

Arrivé à sa hauteur, et alors qu'il s'apprêtait à lui intimer de trouver un endroit où se cacher, une vague d'anxiété et de colère lui monta à la gorge. Il s'arrêta et lutta un temps contre le désir violent de plaquer les deux en face de lui au sol, et les tabasser à mort. Il ne pouvait décemment pas heurter Jack, et encore moins Rose. Il préféra s'attaquer à un passant aléatoire, qui avait le malheur de marcher juste à côté de lui. Ron lança son poing à en faire chavirer le malheureux. Ce dernier au sol, le rouquin s'acharna à lui briser les côtes, une par une, en donnant coup de pied sur coup de pied. Conscient de la rage, de la haine, mais ignorant d'où elle venait, Ronald se laissait griser par le sentiment libérateur de ses actes, sans saisir leur gravité. Peut-être était-il devenu fou ? Ou bien le syndrome se propageait, puisque rapidement, Pré-au-lard devînt un champ de combats où le sang giclait aux éclats. Et Ron riait, il ne pouvait s'en empêcher. Il riait.



405 mots en moins de 2h ; + 240 points à la résistance.


Dernière édition par Ronald B. Weasley le Ven 28 Juin - 2:22, édité 1 fois
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Augustus était à deux doigts de se draper dans une dignité idiote, de finir de rouler correctement son join puis de se l'allumer à la lueur de sa baguette avec flegme mais le bougre d'idiot qui venait de le bousculer – qui était en fait une bougre d'idiote – réussit à retenir son attention et, surtout, son agacement. Elle avait clair farouchement planté dans le sien, certainement un milliard d'années de moins que lui et tout ceci l'agaça tellement qu'il gronda, comme un avertissement. Une électricité planait dans l'air et Gus y était particulièrement réceptif, ses épaules carrées et contractées, sa mâchoire serrées et le poing qui ne tenait pas sa drogue emballée, fermé. « Putain toi-même. C’est bon, ça arrive, pas la peine de s’énerver, » fit la bougre d'idiote, ce qui acheva de l'énerver. « Mais à qui tu parles, toi ? Ton père t'as pas appris la politesse ? » grinça-t-il avec un air mauvais, le nez froncé et les yeux plissés. Gus n'aimait pas les sales mioches. Surtout lorsqu'ils étaient insolents, maladroits et malpolis. Franchement, elle aurait pu regarder où elle allait aussi, l'éviter, s'excuser, n'importe quoi ! Mais non, elle le piquait à vif. Il se fit la promesse solennelle qu'il ne s'écarterait pas ou ne la laisserait pas partir sans son bagages d'excuses. Il n'était un homme fier, normalement, ni même pourvu d'une dignité supérieure à la moyenne. Mais là, il avait envie d'aller pour le combat, pour les embrouilles, il voulait une raison pour briller de méchanceté et de violence, par les mots ou les actes. « Pauvre tâche, » Il en fut presque soufflé. Elle avait sacrément de toupet, celle-là, et ça lui plaisait de moins en moins. « Non mais je rêve ! Ça t'arrive souvent de rentrer dans les gens et d'être odieuse ?! » se récria-t-il. Il la regarda ramasser ses affaires, ses doigts tremblants enserrant son cylindre mortel bourré de mauvaise herbe, les dents serrées, et fut sur le point de céder à une nouvelle méchanceté quand une secousse le prit de court. Lui fauchant les genoux, il se retrouva le nez dans la neige avant d'avoir pu dire ouf, se redressant rapidement en fronçant les sourcils, regardant le monde céder lentement à l'apocalypse. Génial. Vraiment. Il prononça une litanie d'insulte avant de remarquer que sa précieuse came avait disparu, impossible à retrouver. Ensevelie... ensevelie ou volée. Il leva le regard vers la blonde qui l'avait bousculé. C'était elle. Elle avait un air fourbe, voleur, malsain, traître, c'était elle, elle lui criait toutes les cellules de son corps. « Voleuse ! Je vais t'apprendre à les bonnes manières, pétasse ! » ragea-t-il en lui sautant dessus avec brusquerie, les envoyant rouler dans la neige à grande forces de coups et de grognements.

462 mots sous deux heures pour les neutres.; + 240 points.
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Il n'aurait peut-être pas dû intervenir. Si, au tout début, il s'était senti atrocement attirant dans son rôle d'infirmier séduisant et attentionné mais maintenant, il se sentait juste idiot. Vraiment. Rose a l'air de déchanter net en le voyant et il lui adresse un air à la fois interrogateur et provocateur, à peine impatient à l'idée de l'excuse sans doute minable qu'elle va lui servir. Il les connait toutes, les excuses minables. Tous les jours, des gamins croyant trop à leur bonne étoile viennent à l'infirmerie se faire signer des mots pour des maladies qu'ils n'ont pas contractées. La Pouffsouffle n'a pas le temps de répondre qu'une jolie blonde trottine jusqu'à eux, détournant le regard sombre de Jack de celui de Rose pour se darder sur la nouvelle venue. Il l'a déjà vue à Poudlard et dans les dossiers des élèves – mais il serait bien incapable de se souvenir de son nom. « Bonjour Monsieur. Bonne année. » Il aligne deux énormes yeux ronds comme des soucoupes, surpris et décontenancé. « Euh... bonjour. Bonne année à toi aussi. » lâche-t-il, incompréhensif, hésitant aussi. Personne ne l'appelle monsieur. Monsieur, c'est son père, c'est pas lui ! Il se sent stupide, comme ça, à regarder la blonde comme si elle venait de déclamer la déclaration d'indépendance. « Si vous êtes de bonne humeur, on peut profiter de la journée. Rose a déjà été dans son lit suffisamment longtemps pour le mois prochain non? C'est la nouvelle année quand même ! » continue la jeune femme dans sa lancée et Jack se fait encore plus ébahi. Elle le vouvoie, en plus ! Il se sent touché et à la fois atrocement vieux. Faut qu'il pense à se raser. La barbe, même de trois jours, ne lui va vraiment pas. Rose éclate de rire et semble entendre par la bouche de la blonde, la voix du Saint Esprit. « Deirdre, que ferais-je sans toi ? » rajoute-t-elle tandis que Jack jauge toujours l'autre jeune femme du regard. Il finit par esquisser un sourire. « Tu peux m’appeler Jack et me tutoyer, tu sais. C'est vrai que c'est la nouvelle année et c'est pour cela qu'il serait dommage que Rose commence le nouveau siècle à l'hôpital, tu crois pas ? » fait-il avec une moue. Peut-être trop soucieux et perfectionniste, le Jack. « Promis, je ne boirai pas d'alcool. Promis je ne ferai pas de folie. » « Pourquoi, au nom de Merlin, je ne te crois pas ? » lance-t-il aussitôt avec un sourire en coin amusé, se tâtant sérieusement de la laisser partir ou de la ramener au château. Ou rester ici pour l'éternité, c'est pas mal aussi, elle le fait rire. Sephora Crow et Deirdre – si tel est son nom – continuent leurs chemins et il arque un sourcil, vaguement surpris, en s'enfonçant dans les prunelles fauves de Rose Barckley. « De toute façon, maintenant que tu es dans les parages, Benjamin Jack McGraw, je ne risque plus grand-chose... » Il éclate d'un léger rire et s'apprêtait à répondre quand une secousse secoua la terre. Il réussit à rester maladroitement sur ses pattes, attrapant Rose pour l'empêcher de finir cul dans la neige, sa main fermement agrippée sur sa taille et à son coude, tandis que tout air quittait ses poumons et l'affolement s'emparait de ses pensées. Il n'avait vécu qu'une seule fois ça, alors qu'il était en voyage avec son père en Asie, et ça l'avait fait paniquer plus que de raison. Mais ce tremblement de terre fut succinct, concis, envoyant rapidement bouler la majorité des personnes avant de s'arrêter aussi vite qu'il avait commencé. Serrant farouchement Rose contre lui, même si le sol avait cessé de trembler, il regarda le soudain désastre autour d'eux d'un air effaré, espérant quelque part se réveiller de ce rêve qui prenait des allures de cauchemar. Il aperçut un regard pressant, une crinière rousse, et le nom de Ronald Weasley – désormais professeur même si Jack avait tout fait pour éviter sa présence depuis la rentrée, par honte ou par gêne – éclata de son esprit. Il s'approchait d'eux à grands pas et l'infirmier espérait vainement qu'il leur révélerait la moindre information sur ce qui était en train de se dérouler – mais non. « Ronald ? Ronald qu'est-ce qui se pa-- » mais il s'interrompit en regardant le rouquin dérouiller quelqu'un. Il lâcha momentanément de Rose pour s'approcher de lui, incompréhensif et finit par comprendre, avec horreur, que ça se déroulait, là, sous ses yeux. Aussitôt, les réflexes le firent agir et il prit le professeur à bras-le-corps pour le soulever de terre et l'écarter de sa victime, le faisant brutalement tomber parterre pour l'empêcher de nuire. « Mais ça va pas la tête ? » s'écria-t-il en plantant son regard dans celui du roux. Puis l'envie vint lui torpiller les entrailles et, sans y réfléchir plus que ça, il lui sauta dessus, s'assit à califourchon sur son torse puis s'employa à lui refaire le faciès à coups de poing méthodiques et donnés en rythme. C'était une mélodie qu'il avait longtemps rêvé d'entendre, depuis qu'il avait rencontré le rouquin en fait – il n'aimait pas du tout la promiscuité qu'il avait avec Rose. Alors ses poings s'abattaient en pluie sur ses joues et sa mâchoires, ses dents et son nez, à grande force de grognements bestiaux et sauvages.

869 mots sous deux heures pour les neutres.; + 360 points.
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